Virus Nipah !

par gruni
lundi 25 janvier 2021

 L'image qui illustre l'article représente un Pteropus Fruit Bat de la famille des Pteropodidae. Une chauves-souris frugivores réservoir du redoutable virus Nipah dont le taux de létalité est estimé entre 40% et 75%. L'OMS considère ce virus émergent, comme une maladie prioritaire pour la recherche. 

Selon Wikipédia : La première épidémie, apparue en 1998 en Malaisie et à Singapour, fut transmise à l'homme par des porcs contaminés, touchant 276 personnes et en tuant 106. 

Maintenant, il ne s'agit pas ici de rentrer tête baissée dans une bataille de chiffres qui souvent sont trompeurs, volontairement ou pas. Surtout si l'on considère qu'un analpha-bête scientifique du niveau de l'auteur fera assez facilement la confusion entre létalité et mortalité. De plus, le flou politico-médical engendré par des élites dépassés n'a pas favorisé vraiment la compréhension du quidam, d'abord confiné puis en liberté surveillée avec une permission de sortie jusqu'à 20 heures puis ensuite18 heures. Il est vrai que nous sommes dans une situation sanitaire exceptionnelle, ce qui ne peut tout excuser.

N'empêche que :

"Selon la dernière étude menée par l’institut Pasteur, le taux de létalité réel du Covid-19 en France a été revu à la hausse à 0,7 %, après avoir été évalué à 0,5 %, avec de fortes variations selon les tranches d’âge.

Ce chiffre est obtenu en comptabilisant les décès, et les estimations de la population touchée par le virus en appliquant des modèles statistiques. Le nombre de décès dans les hôpitaux et les Ehpad est bien documenté, et la surmortalité observée par l’Insee contribue à donner une idée des morts à domicile. Une donnée qui sera affinée par la suite.

Pour les experts de l’OMS, le taux de létalité réel se situe entre 0,5 et 1 % selon les études. Dans tous les cas, bien au-dessus de la grippe saisonnière, qui se situe à 0,1 %."

Dans ces conditions, même avec la tête en bas et une vue en baisse, un candide peut comprendre que le virus Nipah, comparé au Sars-Cov-2, serait un prédateur bien plus ravageur pour l'avenir notre espèce de bipède toujours en retard d'un vaccin ou d'un remède efficace.

La science ne peut pas fabriquer des vaccins ou traitements par anticipation pour combattre toutes les zoonoses existantes ou qui existeront. Alors que 90% des virus et bactéries connus ne l'étaient pas il y a seulement 40 ans.

Revenons à notre Nipah qui un jour ou dans quelques années viendra peut-être d'Asie à bas bruit. Nous l'observerons alors de loin et un ministre médecin dira avec conviction que le risque est faible que le virus arrive chez nous. Les Français réfractaires ou soumis iront donc travailler comme d'habitude sans s'inquiéter de rien puisque nos décideurs seront là pour s'occuper de tout. Et puis, ce qui devait arriver arrivera, vous apprendrez sur la matinale de BFMTV qu'un virus inconnu a fait son apparition en Italie. Plus tard en France, d'autres irresponsables qui ressemblent à ceux d'aujourd'hui, vous diront que le masque est inutile... Vous connaissez la suite !

Seulement cette fois le virus ne sera pas mortel seulement pour les vieux, les jeunes aussi seront touchés par la maladie. Heureusement tous ne mourront pas, car :

"La maladie chez l'homme peut aller d'une infection asymptomatique à une encéphalite mortelle. Une encéphalite et des convulsions surviennent dans les cas graves, évoluant vers le coma dans les 24 à 48 heures. 

Ceux qui survivent à l'encéphalite aiguë se rétablissent complètement, mais environ 20% se retrouvent avec des conséquences neurologiques résiduelles telles que des convulsions persistantes et des changements de personnalité".

Certes, il est très possible que le virus Nipah ne frappe jamais à notre porte, mais un autre viendra sûrement. D'ici là nous aurons oublié la Covid19.

Pour l'OMS les maladies prioritaires sont :

 


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