Vivre est difficile en ces temps

par Libertad14
jeudi 5 février 2015

 Nous vivons une période difficile tant sociale qu’humaine. Nos repères sont de moins en moins clairs. Nous subissons nos propres contradictions à la fois sur les choix politiques, la tolérance, sur nos propres valeurs relatives à notre environnement.

 Les inquiétudes du quotidien : l’insécurité domine, dans les moyens pour vivre, l’avenir de nos enfants, le chômage, la violence.

La pauvreté grandissante

 Beaucoup de gens sont contraints de faire les poubelles pour se nourrir, de recourir a des organismes qui luttent contre la précarité, d’autres ne peuvent se loger décemment et on recours a des lits mis à leur disposition pour une nuit.

L’insécurité pour nos enfants

 La délinquance grandissante fait que même l’école n’est plus sure, dans les quartiers ce sont des bandes organisées qui font la loi. Souvent l’autorité parentale est mise à mal, les jeunes sont désœuvrés ne sachant plus où sont les vraies valeurs ni de ce que demain sera fait.

Le chômage

 Ce fléau qui n’arrête pas de s’accentuer contribue à ruiner les ménages, à ruiner l’économie du pays, à mettre à mal nos organismes sociaux. Les jeunes restent tard à la charge des parents et cela devient une source de conflits entre les générations.

La violence

 Partout où l’on se retourne l’invective, l’insulte et même la violence se substituent au dialogue. L’idolâtrie fait sa loi, la valeur de l’homme passe après le grand maître qu’est le fric. La presse people est devenue nourriture de l’esprit, les potins de stars aiguisent la curiosité des gens. La publicité dans tous les moyens d’informations est omniprésente nous inondant avec des croisières aux séjours paradisiaques et ce, alors que beaucoup de foyers n’ont pas de quoi finir leurs fins de mois. C’est une insulte faite aux pauvre gens.

 Tout est fait pour diviser, désinformer le peuple. Pendant que le peuple s’invective par rapport à des potins par rapport à leurs stars ou idoles qui les font rêver, ils n’importunent pas ceux qui en sourdine sont responsables de cette gabegie.

 Hier le peuple condamnait le gouvernement Hollande pour son incapacité à régler les problèmes du pays et de son peuple. Par un tour de passe passe, profitant ou se servant des tristes évènements du 7 janvier, Hollande et son premier ministre remontent dans les sondages. Il leur aura suffi de montrer, par un rôle subtil, combien ils étaient tristes, pour que l’audimat fonctionne en leur faveur.

Pourtant la politique de Hollande n’a pas changé, l’austérité, les coups contre les retraités (CSG), contre les travailleurs (loi Macron), s’inscrivent dans un processus d’un état au service des patrons et des financiers. Avec le secours d’une certaine presse, ces êtres politico- comédiens font tourner le peuple en bourriques par leurs manigances et leurs diatribes.

 En y regardant de près, si la crise cloue au pilori les pauvres, il n’en est pas de même pour les grosses fortunes. Il est scandaleux de constater les fortunes colossales au regard de la pauvreté dans notre pays. S’agit-il réellement d’une crise économique ou nouvelle forme d’enrichissements du capital ?

 Comment avec une telle politique le peuple peut-il croire et espérer que cela s’améliore. Trop de mensonges, trop d’inégalités, trop d’insécurité, trop de souffrances.

 

  04/02/2015


Lire l'article complet, et les commentaires