Voter pour qui ? Voter pourquoi ?

par srj59
lundi 5 mars 2012

Avant, quand j'avais 18 ans, la politique, je m'en foutais ; je me disais que le système tournait plutôt bien et que mes ancêtres et parents avaient bien fait les choses en s'engageant dans des causes nobles comme la révolution ou mai 68. Je pensais que grâce à leurs combats, grâce à leur courage et leur dévouement au péril de leur vie, ils avaient fait changer les esprits, les mentalités et qu'ils avaient contribué à l'amélioration de notre quotidien, et ce, pour toujours, ne pensant pas que la déclaration des droits de l'homme et la république seraient salies par nos dirigeants successifs.

J'ai 42 ans et beaucoup de personnes de ma génération pensaient comme moi. Nous avons dormi sur les lauriers de nos aînés, satisfaits de leurs actions et du niveau de vie qu'ils nous avaient offert.

Seulement, aujourd'hui, les différents gouvernements nous ont bafoués, ils ont trahis leur parole ainsi que celle de leurs ancêtres, en promettant des choses dont ils savaient au fond d'eux qu'ils ne les appliqueraient jamais.

En 2012, nous allons pouvoir et je dirais même devoir voter.

Pour tout ceux qui croient encore au système gauche / droite ou droite / gauche qui je le rappelle n'est plus adapté à notre monde, il est trop tard ou trop tôt pour leur ouvrir l'esprit. Mais pour les autres, nos jeunes des cités, nos RMIstes, nos chômeurs, nos enseignants, nos infirmières, nos médecins, nos ouvriers, nos chirurgiens, nos agriculteurs, nos chefs d'entreprises... bref, pour tous ceux qui ne se retrouvent pas ou plus dans nos dirigeants, il est grand temps, soit d'arrêter de vous plaindre sans cesse de votre condition, ou alors, de voter efficacement pour un vrai changement.

Qu'attendons-nous de la vie ? Que voulons-nous pour nos enfants ? L'argent n'est-il que la raison de vivre de l'être humain ?

La liste de questions pourraient à elle seule constituer un roman.

Ce que nous voulons tous au fond, c'est un peu de bonheur et qu'on arrête de nous prendre pour des cons, que nous puissions simplement vivre sans peur du lendemain. Nous ne voulons pas devenir riche, mais simplement pouvoir vivre normalement.

C'est-à-dire, travailler, être payé normalement pour manger, s'habiller, se divertir un peu, offrir des cadeaux aux êtres qui nous sont chers, emmener nos enfants et/ou nos animaux en vacances (sans qu'un boss nous appelle pour nous faire avoir mauvaise conscience d'être en repos), épargner en fonction de ses revenus, bref, vivre et être bien.

A chaque fois que nous trouvions une solution pour être bien, pour améliorer notre quotidien, les politiciens de tout bord se sont amusés à nous sortir des tas de lois et réformes qui ont réduit à néant tous nos efforts. Encore aujourd'hui, à chaque fois que nous croyons nous en sortir, on nous annonce une hausse de ci ou de ça, et chacun se dit qu'un jour, il deviendra difficile ou impossible de régler une facture de chauffage ou les réparations non prévues d'un véhicule ou d'une toiture suite à sinistre.

Les médias nous donnent les informations qu'ils veulent bien ou que nos politiciens leurs imposent (pas tous heureusement) et l'individu lambda plonge dans la brèche comme dans une mer paradisiaque pour ensuite ressentir un mal-être non quantifiable et non reconnu qui pousse jusqu'au suicide.
Bien-sûr, pour certains individus, et je les respecte, il n'est nul question de se plaindre et le système actuel leur va très bien, comme il m'allais très bien quand j'avais 18 ans.

Mais que ces familles prennent un peu de recul, et elles s'apercevront qu'un jour, ce seront elles qui ne pourront peut-être plus payer leur facture énergétique.

C'est tellement logique : on augmente tout, les charges, les impôts, les taxes... sauf la majorité des salaires, et ce uniquement pour payer nos députés, sénateurs et autres membres du gouvernement, pas pour le bien de la communauté, ni pour le développement de notre cité.

C'est bien d'augmenter les prix de tout, mais il ne faut pas se plaindre si nos entreprises ferment les unes après les autres (petites, moyennes ou grosses) ou qu'elles délocalisent à outrance. C'est notre système qui est à revoir : la finance n'aurait jamais dû déteindre sur la politique qui à l'origine est faîte pour le bien des citoyens.

Bref, nous en sommes à obliger les gens à dealer, à voler, à survivre à coup de lance-roquette que ce soit en France ou dans d'autres pays ou nous fournissons des armes pour gagner du pognon au détriment de toute bonne logique ou morale.

Idem pour la sécurité routière : un système de GPS intégré au véhicule (ce qui est courant aujourd'hui) relié au limiteur de vitesse résoudrait en partie le problème des accidents. Le GPS capterait un signal 30KM/H, le véhicule ne pourrait pas les dépasser et ce, pour toutes les limitations de vitesse. Alors que nos politiques soient francs et honnêtes ! Ils veulent du pognon pour se payer gracieusement et non de la sécurité routière. Ils se foutent bien de la mère de famille devenue invalide à cause d'un alcoolique ou d'un chauffard suicidaire ne croyant plus en rien. Ce qui compte, c'est le pognon.
Mais qu'ils nous le disent bon dieu !

Voter pour moi pour que je m'engraisse de vos impôts et taxes en tout genre. Et nous pourrons voter en notre âme et conscience.

Je demande donc à tous les français, qu'ils soient blancs, noirs, jaunes, albinos, valides, invalides, grands, petits, gros ou minces de prendre le destin de la France, votre destin et celui de vos enfants en main : ALLEZ VOTER !!!
Battez-vous localement pour obtenir des infrastructures, des subventions, des associations, des financements, du travail, de la reconnaissance, du bien-être.

Il est temps de reprendre les choses en main, de redonner la France à ceux qui la méritent et que nous voulons garants de nos valeurs.


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