Woerth et Compiègne, les dessous d’une affaire qui révèle d’étranges surprises
par Imhotep
mercredi 21 juillet 2010
Dans cette affaire qu’ont révélée tant Marianne que le Canard enchaîné, la défense immuable d’Eric l’Immaculé n’a pas varié : il n’y a rien d’illégal, l’Etat n’a rien bradé. Il a eu les soutiens habituels mais d’étranges nouveaux dont Le Monde. Il va falloir faire un peu de ménage dans ces déclarations intempestives et soulever quelques nouvelles questions.


Dans une récente édition, donc, Le Monde ne titre pas moins que : Eric Woerth n’a pas bradé de terrain dans la forêt de Compiègne
Et voici une liste des arguments sur lesquels nous ne pouvons pas ne pas revenir :
Le prix de vente n’a pas été sous-évalué.
Or, "aucune forêt ne se vend à ce prix-là", témoigne un expert forestier de la région, contacté par Le Monde.fr. Selon lui, "le prix de vente dans la zone du Compiégnois est plutôt situé entre 6 000 et 10 000 euros".
Un agent immobilier de Compiègne juge pour sa part que le prix payé par la Société des courses de Compiègne n’est "pas du tout incohérent", le terrain étant déjà loué par son acquéreur, et en grande partie inconstructible.
La Société des courses de Compiègne payait effectivement 45 000 euros annuels de loyer. "Quand on fait le calcul, vu le prix qu’ils ont payé, cela équivaut à 56 ans de loyer. C’est donc forcément une bonne affaire pour l’Etat", juge l’expert. Bercy souligne que le rendement locatif était de 2 % par an : "Ce n’est pas intéressant pour l’Etat, dans ces cas-là il vaut mieux vendre", s’était d’ailleurs défendu le ministère du budget.
Le sénateur-maire de Compiègne, Philippe Marini, a également estimé que la Société "a accepté l’évaluation du domaine, qui est 2,5 millions d’euros, ce que je trouve pour ma part assez élevé pour un site dont on bénéficie déjà". Une analyse partagée par un bon connaisseur du dossier. "Ici, le microcosme local trouvait que le prix était même trop élevé", souligne-t-il.
Dans l’hypothèse où une partie vierge du terrain serait un jour ouverte à la construction, la Société des courses de Compiègne pourrait en tirer un bénéfice nouveau. Ou si le golf était revendu par la suite, ce que le Courrier picard juge possible. Mais ces pistes ne sont aujourd’hui pas à l’étude.
Bercy justifie le recours à une procédure de gré à gré par le fait que la Société des courses de Compiègne était déjà locataire des lieux et qu’elle est, en outre, propriétaire des bâtiments construits sur la parcelle. Une vente aux enchères pour ce terrain n’aurait pas eu beaucoup d’intérêt. "Les gens susceptibles d’acheter un hippodrome en appel d’offres se comptent sur les doigts d’une main", observe Michel Chavet. De fait, la société occupe le terrain depuis une centaine d’années.
"On ne peut pas faire autre chose de ce terrain. Le terrain était occupé, c’est comme si vous achetiez un terrain avec un bailleur dedans ou un appartement avec un locataire à bail éternel. Il y est ad vitam aeternam. La législation protège ce genre de terrain, on ne peut pas y faire autre chose", souligne un autre expert local.
Le 16 mars, un arrêté du ministère imposait à l’Office national des forêts la vente du terrain.Celle-ci aurait été effective dès le lendemain, assure Le Canard. Elle aurait été annoncée au président de la Société des courses dès le 29 octobre 2009, avant même que le conseil d’agglomération de la ville ne renonce à son droit de préemption, le 16 décembre, précise l’hebdomadaire.
Un argument battu en brèche par Philippe Marini, pour qui la vente "a en réalité été étudiée pendant 5 ans par les services de l’Etat." "C’est vrai que c’est un processus très rapide, tout ça a été très vite", s’étonne Pascal Leclerq, de la CGT-Forêt. La vente, conclue six jours avant le départ d’Eric Woerth du ministère, n’est certainement pas due au hasard. Elle a visiblement été accélérée par le ministre, picard et passionné de hippisme. Ce qui, pour autant, n’entache pas d’irrégularité le processus.
L’article du Monde n’y va pas avec le dos de la cuillère pour défendre sa théorie. Alors je vais y aller à la louche et dans le désordre à cause d’un agacement croissant.
Tout d’abord il est d’une imbécilité crasse et d’une malhonnêteté himalayenne que de comparer le prix d’une forêt avec un terrain qui comporte :
- un golf
- un hippodrome
- 5000 m2 de bâtis anglo-normands dont vous avez une idée avec l’image en vignette.
Alors quand le niais journaliste nous rapporte l’estimation d’un expert en forêt il nous prend pour des billes. 5 000 m2 de bâtis pour 2,5 millions d’euros cela fait 500 € du m2 sans parler du terrain de 57 hectares. A cela il faut compter l’aménagement du golf ce qui ne doit pas coûter 3 francs six sous et l’hippodrome.
Il y a en plus plusieurs mensonges patents ou imprécisions. Il est faux de dire que le bail est ad vitam puisqu’il est de 12 ans. Il est faux de dire que la construction appartient déjà à la SCC car le terrain est loué et de ce fait en compensation d’un faible loyer les bâtiments appartiennent à l’Etat. De toutes façons sur un terrain loué les bâtis appartiennent au loueur. C’est donc un gros mensonge. Il est faux de dire que cet hippodrome ne pouvait intéresser personne car il serait inconstructible car d’abord, et on va le voir, c’est loin d’être vrai, et ensuite rien n’empêche d’aménager les 5 000 m2 déjà construit sous réserve de respecter l’aspect extérieur. Cela veut dire que l’on peut faire un centre de loisir, un hôtel, enfin plein de choses. Comme il faut respecter le maintien de l’hippodrome, il reste des bâtiments comme le restaurant et le clubhouse du golf lui n’entre pas dans ce cadre et fait 587 m2, le golf ne faisant pas partie de l’accord liant la SCC et les domaines (étrange non ?). Comme dit plus haut la zone qui est soi-disant considérée comme inconstructible ne l’est pas comme le dit Marini car il serait « classé » alors qu’il n’est que simplement protégé Le Canard via Le Figaro (donc vrai) : "Primo, ce n’est pas un vulgaire terrain ’pour’ y construire un champ de course qui a été bradé à 2,5 millions d’euros, c’est un hippodrome. Et avec tout l’équipement : tribunes, restaurants, bâtiment administratif, box, pesage, guichets, etc. soit, 5.000 m2 d’immeubles anglo-normands, sur 57 hectares", fait valoir dans sa dernière livraison l’hebdomadaire. "Secundo, il est faux d’affirmer que le terrain n’est pas constructible car +classé+, comme le prétend également Philippe Marini, maire de Compiègne et rapporteur du Budget au Sénat, qui court sous la même casaque (UMP) que Woerth", affirme Le Canard.
Selon le journal satirique, "le site n’est pas ’classé’, il est simplement protégé dans un ’périmètre historique’. Une simple modification du plan d’urbanisme, que Marini pourrait faire voter, dans un avenir plus ou moins lointain, suffirait pour le rendre en partie constructible". Seule condition, ajoute Le Canard : "que les nouvelles constructions soient validées, sur le plan esthétique, par l’architecte des Bâtiments de France".
Cela met à mal la défense des Marini et Woerth. Il faut savoir qu’un restaurant panoramique est prévu (le courrier picard). D’autant qu’effectivement rien n’empêche de changer le PLU et de rendre, sous certaines conditions, constructible une partie du terrain. Cela nous amène à une question : pourquoi être en conflit avec le golf voulant lui imposer un bail annuel ?
Marini dénonce de façon virulente son bout de gras et déclare que c’est faux que ce secteur est protégé comme les monuments historiques (or ceci n’empêche pas de construire). Au fait j’ai voulu vérifier le PLU par Internet et ce n’est pas possible. Je ne sais si c’est un retait opportun où il n’a jamais été en ligne. Or les LU sont généralement en ligne maintenant. Ne faisons pas de procès d’intention. On peut simplement dire que nous ne pouvons pas vérifier ni ce que dit le Canard est vrai, ni les dénégations de Marini.Il faut savoir que la plus grande partie du golf est entre les pistes. Donc de ce côté-là évidemment il n’y a rien en tirer. Mais ils sont malins les bougres, car il y a un trou au deux sens du terme, golfique et dans l’argumentation. En effet, je vous ai mis deux photos prises par Google Earth, une du terrain, et une autre la partie du nord-ouest du terrain où il y a un trou (de golf) et des bâtisses pour que vous puisiez juger par vous-mêmes. Je crois qu’il fait 6 hectares. Et là ce serait l’idéal pour une petite construction des familles, hors de l’hippodrome, à côté du château. Enfin une sorte de petit paradis (fiscal...). Il suffirait que cette partie fût vendue à 50 € du m2 pour que la totalité de ce lot fasse 3 millions d’euros. Or on parle dans cette zone de 150 € du m2 (ce qui ferait alors 9 millions d’euros pour un terrain acheté 2,5). Vous voyez le truc. Est-ce la raison pour laquelle dans l’accord prévu on parle de plus-value à partager ? Et pourquoi donc parlerait-on de plus value potentielle s’il n’y avait pas une vente envisagée et si ce terrain était inconstructible définitivement ? Mais c’est qu’ils sont prévoyants nos gouvernants.
Comme autre argument on nous dit que l’Etat vend car le revenu est faible. Il y a une autre solution, le bail étant de 12 ans, réévaluer le bail. Simple. Et un autre argument serait parce que loyer perçu est faible vendons pas cher ! Et surtout puisque ce n’est pas l’intérêt financier de la SCC pourquoi achète-t-elle ? ce qui est une vraie question. Quel gestionnaire efficace paierait-il 56 années de loyer sachant que la somme immobilisée, placée permettrait, pour le coup, ad vitam aeternam de payer le loyer tout en gardant le capital ?
Vous avez aussi noté qu’il a fallu un décret pour imposer la vente. Woerth peut-il nous préciser :
- si sur les milliers de ventes des domaines, il intervient à chaque fois,
- s’il met au courant l’acheteur directement avant les autres instances,
- si pour chaque vente il fait un décret,
- s’il est habituel que l’acheteur dise que le ministre les a bien aidés,
- s’il est de coutume qu’un bien qui dépend du ministère de l’agriculture soit traité par celui du budget
- si quand ledit ministre de l’agriculture juge illégale cette vente elle se fasse quand même ?
Vous avez remarqué que le Marini se fout de nous. Il nous dit que cette vente est en préparation depuis 5 ans ! Il nous dit qu’il ne peut y avoir qu’un acheteur, que cet acheteur est connu, qu’il est le locataire et selon lui il faudrait 5 ans pour préparer cette vente ? Il nous prend pour des benêts du Danube (pardon pour les Bauers Danau, avec mes excuses et compliments) !
Voilà donc un nouveau démenti à l’encontre d’une des défenses de l’immaculé Eric. Lui qui va bientôt nous dire qu’il ne connait ni Florence Woerth ni Nicolas Sarkozy. Tout juste s’il va reconnaître s’appeler Woerth.
A propos de personnes qui ne se connaissent pas (comme Maistre par exemple. Au fait un aparté : le cabinet de recrutement pour un gestionnaire à Clymène a été contacté par le Monde. Ils ont effectivement proposé 4 candidats de valeur en février et mars 2007, mais n’ont pas eu de réponse (n’ont pas auditionné la belle Florence qui parcourt le tour de France cheveux au vent) et ont appris par la presse le recrutement de la compétente dame qu’ils n’avaient jamais vue ni n’avaient à connaissance comme candidate brillante et surclassant leurs propres candidats. Ce qui met à mal la version de l’avocat des Woerth qui disait que la Florence avait suivi la voie normale supérieure de recrutement par le cabinet dit de recrutement ) Gilibert ,qui, il faut noter au passage, est une belle fortune immobilière, a déclaré à la presse avec un aplomb admirable, qui mérite une autre légion d’honneur, qu’il n’avait jamais rencontré le sémillant couple. Avant d’aller plus loin voici ce que dit du couple Gilibert Marini le courrier picard qui peut éclairer votre lanterne : La commune est alors sur le point d’adopter son nouveau plan local d’urbanisme (PLU) qui va rendre inconstructible une parcelle appartenant à Gilibert en centre ville.
Ce dernier cède l’affaire vite fait, pendant qu’il en est encore temps, à une élue de la majorité. Qui elle-même se hâte de faire signer un permis de construire à Philippe Marini.
Lequel s’exécute le 24 mai alors que le nouveau PLU doit entrer en application le 7 juillet... Pour ce passage en force, le juge administratif, saisi par les riverains, a prononcé un sévère jugement à l’encontre de la commune.
Cette fois encore, il est bien question de permis de construire. Et Philippe Marini a déjà assuré la société des courses qu’une clause lui permettra de réaliser le restaurant panoramique dont elle rêve, malgré le règlement d’inconstructibilité qui frappe le domaine. Le dossier n’est même pas déposé...
L’on sait pourtant que Gilibert a reçu une lettre du ministre Eric, qu’il est un proche de Marini (cf plus haut), sénateur du même département que Woerth (rapporteur général du budget au Sénat donc proche de l’ex ministre du budget sauf que je suppose qu’il ne le connaît pas non plus), maire de Compiègne non très loin de Chantilly, éminent membre de l’UMP dont l’actuel trésorier est l’époux de Florence Woerth, qu’il a chaleureusement remercié l’Immaculé lors de l’assemblée de la SCC et, point important, qu’il est un des co-dirigeants de France Galop dont l’épouse de l’époux a été membre.
Il faut aller plus loin avec France Galop. Car son co-dirigeant nie avoir rencontré Woerth qui est pourtant maire d’une ville (Chantilly, vous le savez, je sais) qui possède un hippodrome. En soi c’est déjà assez surprenant. mais lorsque vous lisez ceci, vous vous dites que ces gars-là ne manque d’aucun culot (Wikipédia) : L’hippodrome de Chantilly fut inauguré en 1834. Il se situe en bordure de forêt à proximité du château de Chantilly et couvre 65 hectares. C’est là que se tiennent depuis 1836 le Prix du Jockey-Club pour les mâles et femelles depuis 1843 le Prix de Diane pour les femelles. Ces deux épreuves sont des courses de plat. S’y déroulent 23 réunions par an.
Propriété de l’Institut de France, il est géré par France Galop pour l’entretien des pistes et les jours de courses. La gestion des salles et la location des espaces commerciaux sont quant à elles gérées par la Fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly de l’Aga Khan.
Vous lisez comme moi : il est géré par France Galop pour l’entretien des pistes et les jours de courses. Il nous prennent pour des billes de terre cuite.
Mais ce n’est pas tout. Deux autres informations, une peut-être anecdotique, l’autre moins.
Le Jockey club a pour membre un certain Maistre et un certain Baron Ameil qui est le mari de la banquière qui a démenti Claire T. la comptable. Comme ce prix se passe à Chantilly, il doit bien y avoir quelques rapports lors de ces courses avec son maire, tout comme un certain nombres des membres de ce club doit se retrouver au Bristol pour festoyer en l’honneur du Premier Cercle, amicale joyeuse des financiers du parti nommé l’United Money Profit.
Le second point à aborder est celui de l’Institut de France. En effet, comme le monde est petit, et comme tout cela semble s’imbriquer à merveille, cet Institut comme vous l’avez lu avec curiosité est le propriétaire de l’hippodrome de Chantilly. Si vous avez suivi les péripéties des enregistrements alors vous vous souviendrait de ceci (Le Monde) : Le 27 octobre 2009, lors d’une conversation entre Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de l’héritière, le nom d’Eric Woerth est cité. Il est alors question de construire un auditorium André-Bettencourt au sein de l’Institut de France. Le gestionnaire souligne sa proximité avec le ministre et le rôle que ce dernier a joué : "Ils ont obtenu un bâtiment de l’hôtel de la Monnaie, qui est derrière l’Institut. Et ça, c’est mon ami Eric Woerth, dont la femme travaille pour nous, qui s’en est occupé. Et maintenant, il faut faire des travaux pour faire un auditorium […]. Ça va être sensationnel. […] Là, vous vous engagez pour donner au maximum 10 millions. […] J’ai demandé au ministre Eric Woerth, qui est un ami, d’être là, parce que c’est grâce à lui qu’il y a eu l’hôtel de la Monnaie." Le ministre du budget apparaît dans un rôle de faciliteur.
Deux jours plus tard, le 29 octobre, Patrice de Maistre assure à Liliane Bettencourt qu’il fait avancer le projet d’auditorium : "J’ai fait venir le ministre Eric Woerth", lui déclare-t-il. "Qui c’est celui-là ?", questionne-t-elle. Patrice de Maistre répond : "Alors, c’est le mari de Mme Woerth que vous employez, qui est l’une de mes collaboratrices, qui n’est pas très grande… Mais lui est très sympathique et c’est notre ministre du budget. Et c’est lui qui a permis à l’Institut de récupérer le bâtiment dans lequel on va faire l’auditorium. Il est très sympathique et en plus c’est lui qui s’occupe de vos impôts donc je trouve que ce n’était pas idiot."
Stupéfiant non ? Tout ce petit monde hippique et ministériel. Un Institut qui est propriétaire d’un hippodrome, dans une ville dont le maire est ministre qui aide une fondation d’une dame milliardaire, dont la gérante de fortune est son épouse, à récupérer un bâtiment pour complaire à la fortunée dame au travers de l’entregent de l’employeur direct de la Florence, et apposer une plaque commémorative pour sanctifier le nom de l’époux de la veuve dorée ! Mais cela ne s’arrête pas là les liaisons dangereuses : France Galop est une association loi 1901 soumise à la tutelle du Ministère de l’Agriculture, du Ministère des Finances et du Ministère de l’Intérieur, qui assure le contrôle de la régularité des paris. […]. Sous l’autorité du Président, fonctionne la Direction Générale confiée depuis juillet 2008 à Hubert Monzat. Notre ami déclare qu’il ne connaît pas Woerth, il est co-dirigeant d’une association qui dépend du ministère d’iceluy. Plus gros encore. Cet Hubert Monzat qui en est le directeur général est passé par le ministère de l’immaculé Eric comme conseiller spécial pour la loi sur les paris en ligne, après avoir été l’entremetteur entre Chantilly et l’Aga Khan avec cette cerise sur le gâteau : La gestion des salles et la location des espaces commerciaux sont quant à elles gérées par la Fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly de l’Aga Khan. Mais des cerises il n’y en pas qu’une. France Galop est co-propriétaire du PMU, PMU qui a bénéficié dans les grandes largeur de la loi sur les paris en ligne (impôts diminués, monopole des paris en dur etc), loi préparée par Monzat devenu DG de cette belle association hippique. Stupéfiant comme l’on dit en Colombie ! Alors si là il n’y a pas quelques petits problèmes, si le fait d’engager un homme à qui l’on est redevable dans une opération de sauvetage hippique pour traiter d’une loi qui va servir les intérêt du PMU dont un des actionnaires principaux est celui qui engagera ensuite comme DG ce même entremetteur ne dégage pas d’effluve de conflit majeur d’intérêt, c’est que la terre est plate soutenue par quatre éléphants (ou sept les uns sur les autres) et que le soleil cubique tourne autour d’elle.
Et n’oublions pas non plus cette question :
- Dans cet Art. L. 3211-5. -Les bois et forêts de l’Etat ne peuvent être aliénés qu’en vertu d’une loi.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, l’Etat peut dans les conditions précisées par décret en Conseil d’Etat procéder à la vente des bois et forêts qui satisfont aux conditions suivantes :
1° Etre d’une contenance inférieure à 150 hectares ;
2° N’être nécessaires ni au maintien et à la protection des terrains en montagne, ni à la régularisation du régime des eaux et à la protection de la qualité des eaux, ni à l’équilibre biologique d’une région ou au bien-être de la population ;
3° Et dont les produits tirés de leur exploitation ne couvrent pas les charges de gestion. Ce 3é et dernier point a-t-il été respecté alors que l’entretien incombait à la SCC et au club de golf on imagine mal que 45 000 € de loyer annuel soit insuffisant et ne couvre pas les frais de gestion ?
En grattant un peu sous la croûte on découvre un peu de pus. L’hippodrome de Compiègne s’appelle du Putois en fait. Amusant non ?
Si vous êtes intéressés vous pouvez retrouver gratuitement ici :
N’oublions jamais :
- l’affaire Karachi
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- l’affaire Wildenstein
- l’affaire Peugeot
- l’affaire de la Jatte
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007
Sarkozya delenda est !
Vignette bâtiment de l’hippodrome de Compiègne (du Putois)