Woerth : médailles du déshonneur par légion

par Imhotep
lundi 16 août 2010

Nombre de ceux qui entourent l’Immaculé a droit à sa breloque (Peugeot, Wildenstein, Maistre etc.). C’est sans doute par mimétisme avec Nicolas Sarkozy qui les distribue comme des bonbons à la sortie de l’école (les deux Fouquet’s boys en particulier le Desmarais et le Frère tous les deux étrangers, qui ne risquent donc pas de perdre une nationalité qu’ils n’ont pas, l’un canadien (comme le sirop d’érable) et l’autre belge (comme les chocolats) qui ont été honorés et dont on se demande en quoi la France leur est redevable tout comme à Maistre).

 Le conflit d’intérêt est à Woerth ce que le confit est au canard. Il se mange en famille et avec ses proches. Vous verrez quand j’aurais terminé mon petit livre (prévu début septembre et gratuit en plus - gratis pro vobis) sur ce qui n’a pas une tête à… comme le monde autour de l’Immaculé Eric est petit, quoique nous pourrions l’appeler aussi WWW, Woerth World Web, la toile du monde de Woerth).
 
Nous savions que c’est bien sur recommandation du ministère du budget, camouflé par Borloo qui a signé la demande, que Maistre a été légionné d’honneur et que sa poitrine a été agrafée par l’Immaculé qui pourtant ne le connaissait que guère. Or Médiapart, ce mastif qui s’accroche aux mollets du Woerth plus qu’intègre, vient d’en découvrir deux nouvelles, qu’elles sont bonnes. Et faites comme moi, ce fil sans fin ne peut plus maintenant que nous faire rire avant que la révolution ne vienne piétiner l’hippodrome de Chantilly. Cela en devient un almanach Vermot.
 
1- Le Monde : Pour Mediapart, c’est un nouveau "conflit d’intérêts" avec le ministre du travail et ancien trésorier de l’UMP au centre de la polémique. Le site révèle que M. Woerth a attribué en 2008 la Légion d’honneur à Bernard Godet, un comptable qui a certifié ses comptes de campagne pour les élection municipales et ceux de son micro-parti, l’Association de soutien à l’action d’Eric Woerth.
Dans un décret publié le 11 juillet 2008, M. Godet, "expert-comptable, commissaire aux comptes, directeur général d’un cabinet d’expertise comptable" est nommé chevalier de la Légion d’honneur sur le contingent de M. Woerth, alors ministre du budget. "Deux mois plus tôt, Bernard Godet avait surtout visé les comptes de campagne du ministre, candidat victorieux aux municipales de Chantilly dans l’Oise", souligne Mediapart.
 
"Plus gênant", Bernard Godet a, l’année suivante, certifié les comptes 2008 du micro-parti local du ministre. Pour Libération on trouve en plus ceci : Le site relève d’ailleurs plusieurs étrangetés dans les comptes du micro-parti, notamment « 16.450 euros de "frais de réception" » et « "10.190 euros de « locations immobilières" (pour une structure minimaliste sans salariés ni adhérents !) ». Il est aussi à noter que l’ASAEW (ici) a été subventionné à hauteur de 66 650 € (!) par l’UMP alors que l’Immaculé en est le trésorier, ce qui est bien plus aisé à faire que lorsqu’on est charcutier à Bondy. Le montant de la subvention n’est pas si mal pour un parti sans adhérents. Il y a là manifestement un conflit d’intérêt triple :
2- cela ne suffit pas pour le bonheur de Médiapart, sans doute alimenté comme la chaudière d’un train à vapeur par des chauffeurs qui ont des charbons ardents pleins les poches, car il pose une nouvelle question bien embarrassante à nouveau à Woerth et ses histoires qui, comme dirait Einstein à propos de la bêtise humaine, car si on ne sait pas si l’univers est fini, celle-ci est infinie, sont sans parole (d’honneur) et sans fin (happy end ?) : quelle drôle de déclaration aurait fait le maire de Chantilly pour l’obtention d’un prêt de 6 500 € en janvier 2008 pour sa campagne électorale et municipale (comme la piscine) de mars (et à quoi donc a servi son ASAEW ?) (Médiapart ) : « Quand Eric Woerth déclarait gagner 112 euros par mois :
Le 2 janvier 2008, Eric Woerth a besoin d’emprunter 6.500 euros sur huit mois pour sa campagne municipale. La demande est classique de la part d’un candidat. Les conditions de l’emprunt auprès de l’agence du Crédit agricole de Chantilly, que Mediapart a pu consulter, le sont beaucoup moins.
Comme des millions de Français, le ministre doit, pour obtenir un crédit, déclarer ses revenus, ses salaires, ses emprunts en cours, et le montant de ses impôts sur le revenu.
Le salaire d’un ministre est d’environ 14.000 euros brut par mois. Auxquels il faut ajouter les quelque 2.400 euros qu’il touche comme maire d’une ville de 11.000 habitants, Chantilly. Peut-être Eric Woerth a-t-il d’autres revenus, mais une chose est donc sûre : il touche au moins 16.000 euros par mois. Or dans le formulaire d’emprunt, non seulement il se présente comme ingénieur cadre technicien, mais il inscrit 3.000 euros de revenus/salaires. Et ne déclare aucun impôt sur le revenu. Quelqu’un aurait-il pu remplir le formulaire à la place du ministre et se tromper ? « Tout emprunteur remplit lui-même son dossier de prêt », répond le Crédit agricole. » « Au vu de ses autres emprunts, le Crédit agricole effectue donc un calcul simple, parvenant à la situation suivante : Eric Woerth dispose pour lui-même de 112 euros par mois pour vivre ; son endettement bancaire est de 89%. Qui peut valider de telles données ? Le prêt lui est toutefois accordé.« Pour tout candidat, nous accordons ce type de prêt en fonction de la capacité du candidat à se faire rembourser ses frais de campagne » Prenons cette information avec des pincettes, car cela est vraiment gros (une histoire d’homonyme, un coup tordu et faux ?). Nous savons bien que l’Immaculé ment plus qu’il ne respire, cela a été prouvé de nombreuses fois (ne connait pas Maistre (Agenda, mémo, enregistrement, breloque et CV prouvent le contraire), n’intervient jamais dans les contrôles fiscaux, le ministère n’ayant rien à savoir (rdv avec Maistre, intervention affaire César, cellule spéciale au ministère, intervention Banier prouvant le contraire), alors une fois de plus ne serait pas étonnant. Ce qui est plus étonnant c’est que le gars du Crédit Agricole ait accepté ces bêtises. Il ne pouvait ignorer le poste de ministre, ni celui de maire du Woerth. Deux choses sont ahurissantes : généralement on parle des revenus du couple, et la belle Florence, cheveux au vent sur le tour dit de France, travaillait à l’époque pour quelques 200 000 petits picaillons par an (et quand on fait un emprunt on présente les justificatifs de ses revenus, de ministre et maire pour l’Eric et de gestionnaire pour l’épouse), ensuite on présente sa déclaration d’impôts (sans doute alors des revenus de 2006). Cela veut-il dire que c’est sur cette déclaration qu’il n’y aurait que 3 000 € par mois ? et que les service fiscaux du ministère du budget auraient laissé passer cette énormité ? Voici ce qu’en dit Chez Louise duPost.fr : Et à la lecture de formulaire d’emprunt cette demande de prêt, signé de la main même d’Éric Woerth, qu’apprend-on, nous dit Médiapart ?
- Qu’Éric Woerth est ingénieur cadre technicien,
- Qu’il perçoit un revenu de 3.000 euros de salaires.
- Qu’il ne paie aucun impôt sur le revenu !!!
Étonnant non, quand on sait qu’Éric Woerth, en tant que ministre, perçoit un "salaire" de 16.000 euros brut par mois depuis le 18 mai 2007 ?
Mais, m’objecterez vous, on est en janvier 2008, il doit parler de ses revenus de 2006, quand il n’était pas ministre !
Et quand bien même ce serait le cas, il y a quelque chose qui "ne colle pas".
En effet, non seulement, Éric Woerth perçoit 2.400 euros/mois en tant que maire de Chantilly, depuis avril 2005, mais il occupe, du 19 septembre 2005 au 19 juillet 2007, le siège de député de la 4e circonscription de l’Oise.
Et, à cette date, jusqu’en 2007, un député percevait 5 257,78 euros par mois, plus 157,73 euros d’indemnité de résidence et 1 353,88 euros d’indemnité de fonction défiscalisée.
Donc, en admettant qu’Éric Woerth se soit basé sur ses revenus de 2006 pour faire sa demande de prêt, il aurait du déclarer plus de 10 000 euros de revenus mensuels, non ?
Pourquoi ne déclare-t-il que 3000 euros ? Et comment, en gagnant plus de 10 000 euros mensuellement, peut-il être non imposable ? Des niches fiscales, peut-être...
Médiapart soulève d’autres questions :
- Comment la banque peut-elle accorder un prêt à une personne qui ne dispose pour lui-même, d’après les calculs de la Banque, QUE de 112 euros par mois pour vivre et dont l’endettement bancaire est de 89% ? Qui peut valider de telles données ? demande Médiapart., qui rajoute :
"Pourquoi la banque fait-elle comme si les déclarations du ministre étaient exactes et accepte-t-elle ce contrat signé de la main même d’Eric Woerth dans lequel il est pourtant formellement stipulé :
« Les emprunteurs certifient complets, exacts, sincères et véritables les renseignement fournis pour justifier leur situation financière et patrimoniale portant notamment sur la description de leur endettement, la composition de leur patrimoine, le niveau de leurs ressources et revenus, et reconnaissent avoir été informés qu’en cas de fausses déclarations, ils seront constitués débiteurs de mauvaise foi et seront susceptibles en conséquence, sous réserve de l’appréciation des tribunaux d’être déchus du bénéfice du titre 1 de la loi 89-1010 du 21/12/1989 (NDLR : en réalité 31.12.1989) relatif au règlement des particuliers et des familles. » ????
Y aurait-il, à Chantilly, un autre habitant s’appelant Eric Woerth, ne payant pas d’impôt sur le revenu et gagnant 300 euros/mois ?
 
Ce que l’on peut en dire c’est que comme l’imposent les règles et la loi c’est la fourniture de justificatifs, en général ceux de la preuve de résidence, les bulletins de salaire des 12 mois précédents et en général du couple, la feuille d’impôt la plus récente. De ce fait si Médiapart a fait son travail : vérification de la source, des documents, comparaison des adresses et des signatures entre les documents consultés et les renseignements certains sur Woerth, on ne peut se poser que deux questions qui, toutes deux sont embarrassantes comme l’on dit au Figaro :
 
Affaire à suivre … de près.
 
 
 
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 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
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