Y a-t-il une alternative à Iter et à la fusion nucléaire ?

par biquet
mercredi 7 février 2018

La fusion nucléaire est pour l'instant le seul procédé à présenter un COefficient de Performance (COP) surunitaire. Les ingénieurs d'Iter et en particulier son directeur, nous promettent un COP supérieur à 10. Les pompes à chaleur ont un COP entre 3 et 4, mais on est dans un cycle de transformation, l'électricité consommée est transformée en chaleur produite, on évalue donc la consommation en thermies et non en KWh afin d'établir le COP. Pour Iter c'est différent, quand on consomme 1 KWh on en produit 10 en fin de chaîne. Cela semble contredire le principe de la conservation de l'énergie.

Ce principe, largement vérifié expérimentalement, est de première importance en physique, et impose que pour tout phénomène physique l'énergie totale initiale du système isolé soit égale à l'énergie totale finale, donc que de l'énergie passe d'une forme à une autre durant le déroulement du phénomène, sans création ni disparition d'énergie.
Un système isolé se compose d'un ensemble d'objets physiques (généralement des particules : atomes, photons, etc.). Il est dit isolé, s'il n'échange avec l'extérieur ni énergie par l'intermédiaire de forces (par exemple : gravité, magnétisme), ni matière (on n'enlève ni n'ajoute de particules ayant une masse au système.
Le principe de conservation stipule que l'énergie d'un système isolé ne peut varier. En revanche, si le système n'est pas isolé, c'est-à-dire s'il peut échanger avec l'extérieur, il peut perdre de l'énergie ou en gagner.

Le système s’applique aussi bien à la thermodynamique qu’à la mécanique, il est donc faux de dire que c’est un principe de la thermodynamique. Autre erreur est d’assimiler le rendement au principe de la conservation de l’énergie. Le rendement décrit tout le processus de production de l’énergie et s’inscrit toujours dans un système fermé. Prenons un exemple : le soulèvement d’une charge. L’énergie dépensée sera égale à l’énergie produite par sa chute, c’est le principe de la conservation de l’énergie. Lors de la chute de cette charge, celle-ci sera ralentie par la résistance à l’air ; le rendement est toujours égal à 1 moins les différentes résistances : à l’air et frottements. Le mouvement perpétuel n’existe pas car il suppose que ces résistances n’existent pas.

Toutefois, la possibilité d'atteindre un COP largement surunitaire pourrait résider dans la mécanique plutôt que dans la thermodynamique et permettrait ainsi d'avoir une production électrique illimitée, 100 % renouvelable et non émettrice de GES. Il est tout de même frappant, que depuis les années 30, on utilise toujours le même procédé (avec des améliorations certes) dans les Stations de Transfert d'Energie par Pompage (STEP). Pour remonter l'eau on n'a jamais essayé d'introduire un élément extérieur. C'est peut être impossible, mais je n'ai jamais trouvé d'expériences en ce sens.


Lire l'article complet, et les commentaires