@JL
S’il y a bien une constante chez vous, c’est l’application avec laquelle vous vous ingéniez à être le plus sibyllin et le plus incompréhensible possible pour vos interlocuteurs, en vus en tenant à de simples allusions au lieu d’un raisonnement construit.
@Bertrand BARERE
Comme beaucoup de français, mes parents m’ont baptisé alors que j’avais deux mois. Par ce baptême, je suis donc devenu catholique sans que je puisse donner mon avis.
Entre temps, je suis allé à l’école publique, dans mon petit village natal. J’ai ensuite appris un métier dans un lycée public et par ma pratique professionnelle qui m’a permis de voyager sur tout le globe, j’ai développé ma propre philosophie que je n’impose à personne. Mes lectures et mon regard sur le comportement humain m’ont permis de mieux appréhender les réactions individuelles et surtout de groupes.
L’humain peut être capable de réaliser des choses formidables comme il peut être capable du pire lorsqu’il se reconnaît par sa communauté. L’histoire nous le rappelle.
Je ne comprends pas dans quel but vous me dites cela.
La catholicisme était tout puissant lors de la monarchie. La France était la fille aînée de l’église romaine et le roi son représentant. La décapitation du roi avait entre autre pour symbole la rupture entre le Vatican et la République naissante.
Ce sont des clichés que l’école républicaine nous a fourré dans le crâne depuis notre enfance. Non, le catholicisme n’était pas tout puissant. Le pouvoir séculier dominait le clergé beaucoup plus que le clergé ne dominait le pouvoir séculier.
@Fabien Sabinet
je propose une expérience pour montrer que la théorie n’est pas juste
@JL
Justement, l’auteur espère que cette expérience prouvera que les équations relativistes sont fausses, et que la lumière peut bien avoir pour vitesse c+v.
@Fabien Sabinet
Le rasoir d’Ockham est davantage un principe épistémologique qui préconise d’éviter de formuler des hypothèses inutiles. La théorie de la relativité a été développée pour résoudre les incohérences entre la théorie de la propagation des ondes de Maxwell et les résultats d’expérience menées sur la propagation de la lumière. Alors oui, la transformation de Lorenz, l’augmentation de la masse en fonction de la vitesse, c’est beaucoup moins simple que la mécanique classique avec masse constante et loi de composition des vitesses, mais on ne peut pas préférer la seconde au détriment de la première aussi longtemps qu’on ne trouve pas d’autre moyen d’expliquer les incohérences observées.
@Elliot
Le triangle avec l’oeil n’est pas un symbole spécifiquement maçonnique.
@flourens
Quand on lit les réactions, on se rend plutôt compte que Charlie est considéré par beaucoup comme un journal médiocre, tout simplement. Ceux qui détestent le Charlie actuel parce qu’ils aimaient le Charlie ancien ne peuvent pas être des bigots. Simplement, ils constatent tristement que le journal est devenu, depuis 1992, militant, ce qui nuit gravement à l’humour. Et cet humour prend un arrière-goût particulièrement désagréable lorsqu’il ne vise toujours que les faibles, les sans-voix, les opprimés, et jamais les puissants, du moins jamais sous l’angle incisif. Alors effectivement il y aura toujours les autres, ceux à qui il suffit d’envoyer une salve haineuse contre la religion pour les satisfaire et les faire applaudir à tout rompre, mais on a les exigences qu’on peut.
Pour ma part, je vois dans la crèche de Noël le symbole du catholicisme, religion qui a détruit des civilisations par le massacre des peuples et la destruction de leurs cultures. Évangélisation par la force et la violence. J’y vois les croisades en terre d’Orient, l’inquisition et ses bûchers, le massacre de la Saint Barthélémy, le soutien aux régimes fascistes de Franco, de Mussolini, de Pinochet et autres colonels argentins. Sans oublier les prêtres pédophiles et les squelettes de 800 enfants retrouvés récemment dans la fosse sceptique du couvent de Tuam en Irlande.
@Fabien Sabinet
Mais non, le bon sens n’est pas dépassé.. c’est la base de la physique !
@Fabien Sabinet
Effectivement, il paraît que l’horloge des satellites GPS est réglée comme vous dites. Mais cela ne constitue pas un démenti de la relativité et de ses conséquences paradoxales sur le temps, car le besoin de resynchroniser très régulièrement ces horloges vient justement des effets relativistes. (je précise juste que j’ai bien compris que vous ne remettiez pas en cause la relativité, comme mon message peut le faire penser)
@Fabien Sabinet
Il faudra ensuite prendre en compte les effets relativistes liés au temps, par exemple le fait que le temps s’écoule plus vite à la surface de la Terre qu’en altitude. À mon avis, c’est vraiment ce qui interdit de ramener le temps au mouvement.
@Fabien Sabinet
Je suis d’accord avec vous pour dire que personne ne se sera rendu compte de rien, sauf peut-être Dieu, ou toute autre entité extérieure qui aurait assisté à l’opération. Si je rembobine un film pour le remettre cinq minutes en arrière, les personnages n’y voient que du feu et reprennent leur rôle à l’identique à l’instant où je remets le film en marche. Il n’y a que moi qui sais que le retour en arrière a eu lieu. Mais comme vous le faites remarquer, il est plus difficile de s’imaginer un retour en arrière de l’univers réel que d’une pellicule de film. Et c’est là que se trouve selon moi la faille du raisonnement, car il ne faudrait pas seulement inverser les mouvements, mais également abolir les forces. Imaginez que la Terre se mette à faire demi-tour brusquement sur son orbite, tous les objets, et particulièrement les plus massifs, seraient catapulté dans l’espace. Il faudrait donc introduire dans l’univers une énergie supplémentaire pour contrecarrer cet effet d’inertie, ou alors inverser toutes les forces (ce qui revient au même, puisque la force dérive d’une énergie). Pendant longtemps, la physique ne s’est appuyée que sur l’idée de mouvement, jusqu’à ce qu’on découvre que, contrairement à ce que Descartes pensait, ce n’est pas la quantité de mouvement qui se conserve, mais l’énergie. Il y a également le fait, déjà cité, de l’entropie. Un voyageur temporel devrait donc introduire dans l’univers une énergie supplémentaire pour à la fois inverser les mouvements de son environnement, mais aussi se débrouiller pour que l’entropie diminue pendant l’opération. Voilà la difficulté du problème doublée.
@Fabien Sabinet
En fait, votre notion du temps me pose un problème. Imaginons que tous les mouvements de l’univers se trouvent inversés, puis reprennent ensuite leur cours sans qu’aucune modification soit produite par rapport à avant. De votre point de vue, il ne s’est absolument rien passé, puisque le temps s’est juste « rembobiné » puis a repris sa marche normale. Or, il s’est bien passé quelque chose, puisque nous pouvons en donner une description. Il nous faut donc poser l’existence d’un temps absolu qui rende compte de cette inversion « temporaire ».
@Fabien Sabinet Eh bien je vais vous surprendre, mais ce que vous dites sur la matière est encore une fois très proche d’Aristote. Pour lui, toute chose est un mélange de forme et de matière, la forme étant justement l’organisation de la matière. La matière, potentialité absolue, est d’une certaine manière, en effet, éternelle, insensible au temps qui passe. Je vous félicite pour votre réflexion. Mais on peut aller encore plus loin, car d’autres philosophes ont soutenu que la matière n’existe pas non plus ! Pour Plotin, la matière est toujours à l’état de potentialité et jamais en acte, or ce qui n’est pas en acte n’existe pas. Pour Berkeley, exister c’est être perçu, or nous ne percevons jamais la matière directement, mais seulement ses propriétés. Pour Schopenhauer, la matière est ni plus ni moins que la causalité elle-même. Enfin bref, on n’a jamais fini avec la métaphysique.
@Fabien Sabinet
Attention à ne pas se méprendre sur la pensée kantienne. Le fait que, pour Kant, le temps et l’espace (car oui, l’espace aussi se trouve dans ce cas de figure) n’existent que dans notre conscience n’a rien de prétentieux. Au contraire, c’est l’hypothèse la plus raisonnable et prudente qu’on puisse faire dans l’optique de l’enquête qui est menée dans la Critique de la raison pure, qui consiste à déterminer ce que l’esprit humain peut connaître à partir de sa seule raison. Kant tranche habilement entre les idéalistes, partisans de l’existence des idées innées, et les empiristes, pour lesquels l’esprit humain est à la naissance une table rase, et qui forme ensuite des idées uniquement à partir de ses sensations. L’apport de Kant consiste à dire que l’esprit humain ne contient pas d’idées innées, mais que la forme qu’il donne à sa perception est déterminée a priori par l’espace et le temps. L’espace et le temps ne sont en effet pas perçus directement, mais sans au moins un des deux on ne peut se représenter aucun phénomène. Puisque le monde ne nous est connu que par l’intermédiaire de nos perceptions, et que ces perceptions ne sont possiblement formées que dans le temps et l’espace, il nous est impossible de connaître ce qu’est le monde tel qu’il est, indépendamment de tout observateur. À toute représentation, à tout phénomène, est associée une chose en soi qui est inconnaissable. Par conséquent, que le temps et l’espace soient des formes existant uniquement dans notre esprit n’est pas un pouvoir démesuré attribué à l’homme, mais une faiblesse, un palliatif à l’impossibilité de connaître les choses telles qu’elles sont en elles-mêmes. Mais si Kant a innové dans la formulation de cette hypothèse, ce n’est pas le premier à dire en substance la même chose. Déjà chez Platon, le temps n’est que l’image mobile de l’éternité immobile des Idées, chez Spinoza le temps n’est qu’un mode de la pensée. La pensée que le temps n’a pas d’existence extrinsèque, et ne découle que d’une incapacité à percevoir les choses sous le point de vue de l’éternité où le présent, le passé et le futur sont simultanés, est assez commune. Cependant, pour des applications pratiques qui ne nécessitent pas de savoir ce qu’est le temps, mais seulement de fournir un modèle qui rende compte de la manière dont le temps agi, le modèle newtonien du temps absolu est excellent. Le temps aristotelicien, mesure du mouvement, est nettement moins performant d’un point de vue scientifique car il ne permet pas de traiter le temps comme une variable comme dans l’équation d’une trajectoire par exemple.
@gaijin
Votre réponse n’a aucun rapport avec ce que je vous dit.
Avez-vous au moins essayé de chercher à quoi je faisais référence ? Pour la Corée, taper « christianisme corée » sur google permet de s’informer en 5 minutes.
La tentative de réflexion est sympathique, mais dommage qu’elle omette les différentes conceptions du temps qui ont parcouru l’histoire des sciences et de la philosophie. La conception qui est utilisée ici, celle du temps mesure du mouvement, remonte à assez loin, puisque c’est celle d’Aristote, qui a prévalu pendant tout le Moyen Âge (avec son corollaire : le mouvement mesure du temps). La notion moderne du temps, qui était utilisée avant la relativité et qui s’utilise encore largement dans d’autres domaines, c’est celle du temps absolu de Newton. Le temps est conçu comme totalement hétérogène à l’espace, et agit comme une fonction : à tel instant correspond de manière bijective une configuration de l’espace. Le troisième principe de la thermodynamique apporte quant à lui un élément d’importance concernant le phénomène du temps, à savoir que tout système tend à augmenter son entropie, c’est à dire son degré de désordre, au cours du temps. Par conséquent le temps n’est pas réversible, même en ajoutant au système une énergie suffisante pour inverser tous les mouvements qu’il comporte. Il y a une « flèche du temps » qui interdit de revenir en arrière. La notion kantienne est quant à elle de première importance : le temps n’a aucune existence en soi, mais il est simplement une forme a priori de notre perception. En d’autres termes, le temps n’existe que parce qu’il y a une conscience pour le sentir s’écouler, mais indépendamment de notre perception il n’existe pas. Et enfin il y a la relativité, qui pose le temps comme une composante de l’espace. Alors que la physique classique considérait les trois dimensions de l’espace comme indépendante du temps, la relativité les rassemble dans le quadrivecteur qui comporte trois composantes d’espace, et une de temps. Autant dire que, selon la conception que l’on choisit, la modalité des voyages temporels est modifiée du tout au tout.
@gaijin
hélas le christianisme comme l’islam ou le bouddhisme a surtout été
installé par l’épée et comme outil de domination mentale des peuples
...........au service des empires ...............
Intéressez-vous à l’installation du christianisme en Gaule, en Irlande, et surtout en Corée. Ca ne s’est pas fait par l’épée, bien au contraire !
@Le p’tit Charles
Vous avez déjà dit la même chose sur un autre article et je vous avais expliqué votre erreur. Vous n’apprenez donc rien, vous venez sur ce site uniquement pour montrer à tous votre imbécillité.
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