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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 décembre 2018 00:00

    François d’Assise, en 1219, s’était rendu à Damiette pour y rencontrer le Sultan al-Kamel, avec cette arrière-pensée qu’il parviendrait peut-être à le convertir. Le pape François ne fait ici qu’imiter le fondateur des ordres mendiants dont il a pris le nom en devenant pape, mais Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyan n’a rien à craindre de tel : c’est plutôt François qui va arriver en converti.

    En effet, Il y a longtemps que je soupçonne le Frère Jorge Mario Bergoglio, tellement silencieux à l’époque où le Califat massacrait les chrétiens d’Orient en Syrie, d’être tout acquis à la confrérie fondée par Hassan el-Banna en 1928 à Ismaïlia.

    Au reste, cela ne laisse pas de m’étonner un peu : les Frères musulmans ne sont pas du tout en odeur de sainteté dans les EAU ! Peut-être qu’on ne sait pas encore très bien, là-bas, à qui on a affaire ! En tout cas, si j’étais chrétien, moi, je regretterais fortement le pape Pie V.

     



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 décembre 2018 19:34

    Je ne sais pas comment la modération peut laisser passer des délires de cette sorte, qui ont eu déjà des effets criminels en matière de santé publique : des maladies infantiles qui avaient disparu recommencent à tuer, même en France.

    Cela s’ajoutant aux élucubrations des écolos prophétisant la fin du monde par son réchauffement, force est de constater qu’un obscurantisme bien pire que celui du moyen-âge est de nouveau là. Je dis que c’est bien pire parce qu’il était excusable, avant Pasteur, de raconter n’importe quoi sur l’origine des pathologies. Aujourd’hui, tout le monde dispose des moyens de savoir, et on trouvera des dizaines de milliers de bouquins, à la bibliothèque de Beaubourg, dans la section « médecine ».

    En attendant, Viva la muerte !



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 décembre 2018 19:13

    @cevennevive

    A la différence des anges, la mère de Jésus avait bel et bien un sexe. L’historien Huizinga ne manque pas de rappeler que cette question occupait beaucoup, aux alentours du XVe siècle, des théologiens qui n’avaient pas grand chose d’autre à faire.

    Rabelais fait naître Gargantua par l’oreille de sa mère Gargamelle, ce qui paraît étrange, mais il ne laisse pas de rappeler à l’ordre les bons chrétiens qui en riraient : Dieu est tout-puissant, et s’il le voulait vraiment, il n’y aurait à cela nul empêchement. Il ne va pas jusqu’au bout de sa pensée, mais il insiste juste assez pour qu’on doive nécessairement penser à la conception, bien étrange elle aussi, du petit Jésus.

    Je m’étonne, du reste, que nos féministes n’aient pas encore exigé qu’on intentât un procès à Dieu : Marie n’avait rien demandé, et ce qui lui a été imposé sans même son consentement, c’est un viol, ni plus ni moins, et doublé d’un adultère puisqu’elle était mariée. Que Joseph ne soit pas devenu le saint patron des cocus, c’est ce qui m’a toujours étonné.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 décembre 2018 14:33

    à l’auteur,

    Je regrette de n’être pas passé, comme il m’arrive souvent, du côté des Galeries Lafayette, et de n’avoir vu cette très belle image publicitaire que sur le petit écran après sa disparition. Elle est aussi ravissante que celle que j’ai photographiée tout à l’heure sous un abribus, pour les parfums Dior.

    Cette censure me rappelle une chose qui m’a choqué, il y a une dizaine de jours, dans un documentaire sur la statuaire grecque. Une historienne évoquait le caractère érotique de la Vénus de Cnide due à Praxitèle, dont Hadrien avait fait installer une copie dans les jardins de sa villa. La pauvre femme avait cru bon de préciser, pensant probablement s’adresser à un public d’imbéciles, que cette exhibition du corps féminin, en fait, n’avait rien de « sexiste » !

    Tout cela est extrêmement inquiétant. On s’était beaucoup amusé, au XIXe siècle, de la précaution qu’avait prise Sosthènes de La Rochefoucauld, de faire coller, à l’imitation du pape qui avait fait peindre des caleçons sur les nus de la Sixtine, des petites feuilles de vigne en zinc sur le sexe des statues du Louvre. Dans sa préface à Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier lui fait observer qu’en ce qui le concerne, lorsqu’il est devant une statue, son regard ne se dirige pas automatiquement vers certaines parties des anatomies.

    Rappelons que lorsque Rohani, ce sale con, était allé en visite à Rome, il y a quelques années, les autorités italiennes avaient poussé la plus abjecte servilité jusqu’à escamoter les nus qui sont partout dans les Palais, et jusque dans les collections du Vatican.

    Ah, les sales tarfufes ! Et pourtant, tous ceux qui ont fait au moins des études secondaires devraient se rappeler les vers de Célimène ridiculisant la pieuse Arsinoé : « Elle fait des tableaux voiler les nudités, / Mais elle a de l’amour pour les réalités. »

    Le malheur du monde islamique, Kamel Daoud l’a très bien vu, naît de la fustration sexuelle et donc de l’obsession qu’elle engendre. Nous sommes apparemment en train de prendre le même chemin. A cette bande d’obsédé(e)s sexuell(e) et de frustré(e)s, il n’y a qu’un conseil à donner : baisez autant que vous le pourrez, nuit et jour s’il le faut, ca vous remettra les idées en place et cela vous permettra de ne pas prendre un corps en marbre ou une image sur papier glacé, qui relèvent de l’art, pour un potentiel partenaire sexuel.



  • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2018 15:27

    @Emohtaryp
    Vous auriez encore vu des extraterrestres ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2018 15:25

    Je vous le dis en vérité que la paix ne sera réelle que si elle est fondée sur la justice et non sur l’occupation des terres d’autrui. Il n’est pas admissible que vous demandiez pour vous-mêmes ce que vous refusez aux autres
    ===============================
    @njama

    A ce compte-là, la France « occupe » injustement « les terres d’autrui » dans les banlieues de l’est parisien où les « implantations » de Français, sont encore très nombreuses, même si plus de cinquante mille Français de confession juive ont déjà préféré partir depuis le début de ce siècle.
    La Judée et la Samarie, avec la Galilée, sont le berceau d’une culture admirable, et nous ne sommes pas moins les héritiers de Jérusalem que d’Athènes.
    Les Israéliens n’ont jamais prétendu exterminer ou chasser les minorités chrétiennes ou musulmanes. Les 250 mille arabes qui n’ont pas fui en 48 ont vu, depuis, leur population multipliée par 7 et ils sont citoyens de plein droit du pays.
    Ceux, en revanche, qui croupissent encore dans les « camps palestiniens » du Liban resteront à jamais des parias sans droits politiques et que les lois en vigueur écartent de la plupart des emplois.
    Pendant que s’accroissait le nombre des Arabes en Israël, la population juive du Maroc, par exemple, a été divisée par 57, passant de 230 mille à moins de 4000.

    Votre propagande n’est pas seulement ridicule, elle est mensongère et odieuse.



  • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2018 14:32

    Il voulait transformer un conflit qui était religieux en un simple conflit territorial entre deux nations.

    ==================================

    " C’est une nouvelle écriture de l’Histoire

    « dit Sadate à la Knesset. C’est à cette réécriture négationniste qu’essaiera de s’employer l’UNESCO il n’y a pas si longtemps, s’efforçant de faire croire aux imbéciles que les royaumes d’Israël et de Juda n’auraient jamais existé, que Jérusalem aurait été de tout temps, et plus de mille ans avant la naissance du Chamelier de La Mecque, une ville musulmane.

    Mais c’est parfaitement idiot. Le fameux conflit n’a jamais été un conflit territorial. L’ONU en novembre 47 avait préconisé deux états. Le lendemain du 14 mai 48, jour de la déclaration d’indépendance d’Israël par Ben Gourion, rien n’aurait pu empêcher ceux qui n’étaient pas encore des »Palestiniens« de proclamer la naissance de leur état, mais ils ne voulaient accepter aucun partage : les terres qu’évoque la Bible hébraïque leur appartenaient de toute éternité, de la mer au Jourdain. La guerre immédiatement déclenchée par cinq états arabes coalisés permettrait vite d’exterminer ou de foutre à la mer les Juifs, comme le préconisait depuis des années le mufti nazi de Jérusalem. Contre toute attente, ce fut donc la »nakba« , et elle fut parfaitement méritée.

    Le conflit qui perdure est un conflit religieux dont l’objectif du côté palestinien, tout aussi bien que celui des mollahs iraniens, est purement génocidaire. Aux yeux des crapules du Hamas et de certaines factions de l’Autorité, tirer à l’arme automatique sur des civils pour les tuer à un arrêt de bus (comme récemment cette jeune femme enceinte qui a perdu son enfant), c’est de »l’héroïsme« .

    Nous connaissons en France, désormais, les mêmes formes de terrorisme, en plus sanglant parce que nos forces du renseignement et de police n’ont pas encore derrière elles soixante-dix années d’expérience. Quels »territoires occupés« , en France, et quelles »implantations" de Français dans ces territoires pourraient jusfifier d’aussi abominables exactions ?

    Ce sont les prétentions d’un islam génocidaire qui sont en cause, et aussi longtemps que nos politicards incultes ne voudront pas le comprendre et en tirer les conséquences qui s’imposent, au lieu de faire ami-ami avec les islamo-nazis de Téhéran, les choses iront de mal en pis. Pas seulement en Israël !



  • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2018 13:32

    Une autre description de l’œuvre « monopigmentaire » de Soulages, par François Jaunin : « Ses toiles géantes, souvent déclinées en polyptyques, ne montrent rien qui leur soit extérieur ni ne renvoient à rien d’autre qu’elles-mêmes. Devant elles, le spectateur est assigné frontalement, englobé dans l’espace qu’elles sécrètent, saisi par l’intensité de leur présence. Une présence physique, tactile, sensuelle et dégageant une formidable énergie contenue. Mais métaphysique aussi, qui force à l’intériorité et à la méditation. Une peinture de matérialité sourde et violente, et, tout à la fois, d’immatière changeante et vibrante qui ne cesse de se transformer selon l’angle par lequel on l’aborde. » (« Noir lumière », éd. La Bibliothèque des arts, 2002).

    =======================================

    Ce texte, qui ne signifie rien, constitue un excellent exemple du type de discours publicitaire à l’usage du gogo, que j’évoquais précédemment.

    « monopigmentaire », entre guillemets, pour dire qu’il n’utilise que du noir, mais ça fait quand même « plus savant » !

    « Ses toiles [...] ne renvoient à rien d’autre qu’à elles-mêmes ». Certes, on l’avait bien remarqué !

    « Le spectateur est assigné frontalement ». Qu’est-ce que ça veut dire, être assigné frontalement ? Etre assigné à quoi ? A la révérence ? A claquer les talons et à lever le bras, comme devant les pires emblèmes ?

    « englobé dans l’espace qu’elles sécrètent ». Ce serait la définition même du piège à cons !

    « Une présence physique ». Qu’est-ce qui, dans le monde réel, n’a pas une présence physique ?

    « dégageant une formidable énergie contenue ». On n’est pas loin du discours des crétins du new age qui sentent partout des « énergies », des « vibrations ». Bref, c’est parler pour ne rien dire ou choisir de caresser les plus cons dans le sens du poil.

    « Mais métaphysique aussi ». Très bien ; comme ça, c’est complet. Tout est dans tout, et réciproquement ! Ca ressemble à un discours de curé parlant de l’incarnation. Ceux qui ont fréquenté le catéchisme y trouveront leur compte.

    « Une peinture de matérialité sourde et violente, et, tout à la fois, d’immatière changeante et vivante.... ».La matière est l’immatière, la physique est EN MEME TEMPS métaphysique. Quelle salade !

    On croirait lire les Mémoires d’un névropathe du pauvre Schreber évoquant le pouvoir extraordinaire des « rayons de Dieu ». Mais lui avait été enfermé, non sans raison.



  • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2018 12:47

    mmbb

    L’art moderne (comme si l’art, à chacune de ses époques, n’avait pas été « moderne » !) est un véritable piège à cons ; il n’a pu se développer qu’à cause d’un effondrement général du niveau de culture. Sans le discours grossièrement publicitaire qui accompagne « l’oeuvre » et la commente, il n’y a absolument rien, et celle d’un Soulages, par exemple, n’est qu’un ensemble de taches noires sur fond blanc, lesquelles, bien disposées, peuvent certes avoir une fonction décorative, mais la décoration relève de l’artisanat, pas de l’art.

    Je me souviens très bien de galeries « d’art », du cinquième arrondissement, dans les années 80, où l’on pouvait voir, typiquement : une grosse poutre vermoulue au sol, et dans un coin, un tas de cordes. Le mouvement support-surface avait alors le vent en poupe. Le visiteur, évidemment, a priori, ne pouvait rien comprendre et se serait senti très con sans quelque texte qu’on mettait à sa disposition : une manière de manifeste pseudo-philosophique pour expliquer la chose, dans un jargon propre à faire s’esclaffer quiconque disposait d’un minimum de culture philosophique, mais pour les gogos qui étaient en dessous de ce minimum, ce discours abscons marchait mieux que la pub pour des ménagères qu’on n’essaie même plus de convaincre que telle marque de lessive « lave plus blanc ».

    C’est un peu ce qui se passe dans la politique aujourd’hui : des sortes de Diafoirus cooptés par d’autres Diafoirus, bardés de certitudes mal étayées, prétendent expliquer au citoyen ordinaire muni de son seul bon sens qu’il faut croire ce qu’ils débitent, à défaut de pouvoir comprendre ce qui, de toute façon, excèdera toujours sa misérable insuffisance.

    Quand l’Art a rompu avec l’intelligibilité, il n’est plus rien. Face au Jardin des délices de Jérôme Bosch, ou au grand polyptyque de Van Eyck par exemple, beaucoup de choses nous échappent ; on sent bien qu’après des dizaines d’heures d’observation et d’étude on n’aura fait qu’approcher, sans l’épuiser, le sens de l’oeuvre, et que le discours analytique qu’on pourrait alors produire ne pourrait être que fort réducteur. Que dire devant la brioche de Chardin, plus brioche que n’importe quelle brioche à la boulangerie du coin ? Rien, le tableau qu’on a pu voir et revoir cent fois se suffit parfaitement à lui-même. Dans le cas de l’art dit « moderne », si on supprime le discours promotionnel, il n’y a plus rien qu’une camelote purement décorative pour un intérieur de bobo du goût le plus exécrable.



  • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2018 02:01

    Moi, je préfère encore l’International Klein blue. Ca va encore plus loin sur un même chemin qui ne mène nulle part. Pas de forme, de la couleur pure, et toujours la même. Dans l’ordre de la pure insignifiance, le carré blanc sur fond blanc de Malevitch est complètement enfoncé !

    Ah, l’art moderne ! Quel grand art ! Je ne songe jamais à la « Fontaine » de Marcel Duchamp, le grand précurseur, je l’avoue, sans en être ému jusqu’aux larmes. Ne pouvant y soulager ma vessie, je pleure.

    Je ne mets cependant rien au dessus du courant ouvert par Piero Manzoni dans les années 60 avec ses « merdes d’artiste ». Je m’étais longtemps demandé si le contenu de ses boîtes de conserve correspondait bien à la promesse de l’étiquette et s’ils n’y avait pas tromperie sur l’affichage, mais non : plusieurs, à cause de la corrosion interne, ont fini par s’ouvrir et dégager une puanteur qui ne pouvait pas faire douter de ce qu’elles renfermaient. Un art parfaitement « authentique », donc.

    Mais le plus grand artiste de ce siècle restera probablement Wim Delvoye, l’immortel créateur de Cloaca.

    Il y a eu et il y a peut-être encore des bronzes d’Ivan Theimer à une porte du palais de l’Elysée, mais il serait temps de faire disparaître ces productions figuratives d’un archaïsme vraiment odieux. Quelle meilleure place pour Cloaca que le Palais de l’Elysée ? Ce serait l’exact équivalent, dans le domaine des arts plastiques, de ce qu’on a pu y voir et entendre le jour de la fête de la musique. L’oeuvre doit coûter fort cher, mais je ne verrais pas d’un mauvais oeil qu’une partie de mes impôts servît à en financer l’acquisition pour la République. Je serais extrêmement flatté de devenir, très modestement, l’un citoyens-mécènes de l’immense artiste.

    http://bornedartcade.canalblog.com/archives/2010/04/30/17745077.html



  • Christian Labrune Christian Labrune 20 décembre 2018 23:04

    « Le système ne choisit pas les meilleurs, mais les plus conforme et c’est dangereux »

    ...................................................................
    @Michel DROUET

    Je relis en ce moment Mort de la globalisation de John Saul. Son étude décrit très bien les délires faussement optimistes de nos actuels intelligents technocrates qui continuent, plus de dix ans après la publication de cet ouvrage dont ils auraient dû faire leurs choux gras, à rêver un monde selon des fantasmes qui sont au demeurant fort simplistes.

    Cet auteur voit très bien que le retour à une certaine forme de nationalisme - non pas le nationalisme conquérant dont Macron disait qu’il était la guerre, mais un nationalisme de repli protectionniste-, succèdera nécessairement à une mondialisation qui devait coïncider avec la fin de l’histoire et de ses tragédies, mais qui est surtout en train de devenir un totalitarisme planétaire.

    Faute d’avoir compris cela à temps, et la nécessité de répondre démocratiquement aux exigences de peuples qui sont encore des nations et tiennent à le rester, les socio-démocrates européens convertis à l’ultralibérallsme vont être partout balayés par ceux qu’ils appellent encore des populistes. Ces derniers, soucieux de respecter la démocratie lorsqu’il s’agit d’arriver au pouvoir par les urnes, s’en affranchiront ensuite aussi vite que possible. C’est ce beau spectacle que Merkel et Macron sont en train de nous mettre en scène.



  • Christian Labrune Christian Labrune 20 décembre 2018 18:49

    C’est le cerveau reptilien qui est activé. Il n’est pas certain qu’ils aient assimilé l’ampleur de ce qui se passe et l’entourloupe n’est pas loin.

    ====================================

    On ne saurait mieux dire !

    L’idée que tous ces braves gens se faisaient de leur pays devait être effectivement fort « complexe » et fort intelligente, mais l’affaire du politique, c’est le réel, pas la rêverie, et encore moins le délire.

    Je crains qu’il n’y ait à l’hôpital Sainte-Anne beaucoup de paranoïaques pareillement persuadés de l’extrême supériorité d’un génie qui leur permettait de tout comprendre. Ils ne voient rien, en tout cas, qui puisse mieux expliquer la raison d’une hospitalisation d’office.



  • Christian Labrune Christian Labrune 20 décembre 2018 18:13

    la puissance économique de l’Allemagne restera toujours un nain politique et la France est donc le partenaire complémentaire idéal pour la construction européenne.

    ==================================

    à l’auteur,

    Vous auriez écrit cette phrase il y a quelques mois, on l’aurait lue sans trop y faire attention, mais je crains que désormais la « construction européenne » ne soit plus vraiment à l’ordre du jour : cette Europe qui s’est construite CONTRE les nations ne survivra probablement pas telle quelle à une crise actuelle qui va probablement s’étendre dès janvier après ce que nous venons de connaître en France. Cette Europe-là a complètement perdu la tête, à l’image de ce gouvernement français actuel qui ne sait plus ce qu’il fait, recourt à des expédients dérisoires qui lui ont déjà fait perdre toute crédibilité.

    Je l’écrivais tout à l’heure mais je vais me répéter : le pauvre Macron pour qui « le nationalisme c’est la guerre » soutient depuis le début, comme la corde soutient le pendu, avec une obstination bizarre que les historiens ne tarderont pas à entreprendre d’élucider, le seul régime nationaliste, hégémonique et fascisant (l’Iran) qui pourrait encore servir à illustrer sa conception du « nationalisme », laquelle ne saurait nullement décrire les aspirations actuelles des états européens, fussent-ils « populistes », dont le « nationalisme » est essentiellement protectionniste et ne menace personne.

    Bref, il me semble que votre article parle d’un monde qui se berça de beaucoup d’illusions et qui n’existe déjà plus.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 16:21

    Tout va bien pour notre cher président de la République. Il sort gagnant d’une crise

    ..................................................................

    à l’auteur,

    C’est ce qu’on appelle une « victoire à la Pyrrhus ». Dans l’article que Wikipedia consacre à cette vieille expressison, on peut lire :

    Plutarque, qui reprend sur ce point Denys d’Halicarnasse, rapporte ainsi les paroles de Pyrrhus après cette bataille :

    « Les armées se séparèrent ; et on raconte que Pyrrhus répondit à quelqu’un qui célébrait sa victoire que « encore une victoire comme celle-là et il serait complètement défait ». Il avait perdu une grande partie des forces qu’il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n’avait aucun moyen d’avoir de nouvelles recrues (…). Tandis que, comme une fontaine s’écoulant continuellement de la ville, le camp romain se remplissait rapidement et abondamment d’hommes frais, pas du tout abattus par la défaite, mais gagnant dans leur colère une nouvelle force et résolution pour continuer la guerre.  »



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 11:25

    Hélas je n’ai pas cette noblesse de sentiments qui vous caractérise et j’ai cette noirceur d’âme qui me fait jalouser tous ceux qui guident leurs compatriotes vers un monde meilleur.

    ============================
    @siatom

    Si j’étais à votre place et si je vivais dans une si belle région, je partirais en croisade contre tous ceux qui la détériorent et s’appliquent à nuire à l’harmonie éternelle des plages. Je me ferais le héraut d’un soulèvement de la bernique bretonne en vue de reconquérir une liberté si salement compromise par les effluents de l’élevage porcin. Vous deviendriez en tout l’égal de M. Hulot et vous ne songeriez plus à l’envier.
    Mon slogan serait : « Vive la bernique heureuse et enfin LIBRE ! ».



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 11:03

    La cohérence en la matière me paraît bien légère quand on sait qu’il possède au moins 6 véhicules à moteur dont deux moins roulent au diesel.

    ==================================
    @siatom
    Je ne vois rien là que de très conforme à la nature des choses, et M. Hulot se contente de vivre avec son temps. Montaigne le faisait déjà remarquer : « nul n’est comptable du vice ou sottise de son métier ». Il ajoutait : « et il y a du profit ! »

    François Gervais, le climatologue dont je signalais plus haut le bouquin récent fait observer à la page 38 : « On comprend l’engouement des investisseurs et des financier pour ce formidable business [la transition climatique]. Ils accourent. 1600 vols de jets privés ont été décomptés au forum de Davos de 2015 dont Al Gore a fait l’ouverture . Dernièrement.le magazine Climate Change Business évaluait »l’industrie du changement climatique« à 1500 milliards par an : marché du carbone, officines et consultants en carbone, séquestration du carbone, énergies décarbonées, stockage de l’électricité, véhicules électriques, etc. Mais dans un avenir proche, les opportunités pourraient faire un bond quantitatif jusqu’à 7000 milliards par an ».

    Dès lors, les deux véhicules diésel de ce pauvre M. Hulot à côté de 1600 vols de jets privés, ça ne peut quand même pas être la goutte qui fera déborder le vase ! Il faut bien qu’il fasse vivre sa petite famille. Vous n’aurez quand même pas, j’espère, la cruauté de vouloir qu’il aille pointer au chômage, comme ceux « qui ne sont rien » !



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 10:41

    L’écologie n’est pas un domaine secondaire.

    ================================
    @velosolex

    Certes non : la connerie étant la chose du monde la mieux partagée, il est tout à fait normal et même légitime que l’écologie tienne chez nous, comme dans tous les pays soumis au même processus de décomposition intellectuelle et économique, une place des plus considérables !
    Vive l’écologie ! Viva la muerte !



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 10:24

    à l’auteur,

    C’est vraiment la politique du pire, que vous proposez ! Pourquoi avons-nous eu ces dernières années en France plus d’attentats, et bien plus massivement mortels, qu’en Israël et qu’en Judée-Samarie ? Les mêmes causes produisant partout les mêmes effets, c’est bien évidemment à cause de l’occupation coloniale française, celle du 93 en particulier, où les implantations de colons français restent extrêmement nombreuses sur des terres qui étaient depuis la plus haute antiquité, et bien avant la guerre des Gaules, la propriété de nos Palestiniens locaux. Collomb, au moment de sa démission, avec beaucoup de lucidité, n’avait-il pas déclaré :« Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi, je le dis toujours : je crains que demain on vive face à face ». La seule solution, je l’ai souvent répété sur ce site, c’est deux états pour deux peuples. Charles Martel, en 732, avait arrêté les Arabes à Poitiers, et il me semble que cette ligne de cessez-le feu -façon de parler : les armes à feu n’existaient pas encore ! devrait marquer la séparation entre les deux peuples. Paris resterait la capitale de la France, mais le 93 redeviendrait terre d’islam, et la mosquée de Saint-Denis élevée par le Calife Suger au XIIe siècle, odieusement baptisée depuis des siècles « basilique des rois de France » pour masquer l’occupation, serait enfin restituée au culte musulman.

    Allah akbar !



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 00:25

    @biquet

    Je ne saurais trop vous recommander la lecture de ce bouquin récemment paru, du climatologiste Français Gervais : L’urgence climatique est un leurre.

    J’en suis à peu près à la moitié. C’est remarquablement précis et documenté.

    Vous trouverez ça à cette page :

    https://www.google.com/search?client=firefox-b&q=amazon+l%27urgence+climatique+est+un+leurre



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 00:13

    Siatom

    Ce n’est pas la première fois que vous évoquez M. Hulot pour faire sur ce pauvre homme l’essai de votre férocité, comme si vous ne lui étiez redevable de rien du tout. Mais c’est quand même à lui et à quelques autres grands esprits ejusdem farinae que nous devons ce bienfaisant réchauffement du climat qui sera très appréciable dans votre Bretagne où, même l’été, il arrive qu’une petite laine ne soit pas de trop, surtout le soir.

    Avant qu’il devînt ministre de notre génial dirigeant, je sais qu’ils apparaissait beaucoup sur les écrans, mais je ne l’avais vu qu’une ou deux fois. Depuis quelques mois, je m’étais habitué à ses rayonnantes apparitions et elles me manquent déjà. Je ne suis pas idiot au point de me croire plus malin que quiconque, je sens même très bien et fort douloureusement mes limites, mais quand je voyais M. Hulot, j’étais plus à même de relativiser les choses et je me sentais alors rempli d’une intelligence forte et joyeuse.

    A lui comme à la Madone du Poitou, toute ma gratitude pour ces très rares moments d’un si parfait contentement que ne me donneront jamais les articles de Siatom. L’ironie est une tonalité particulièrement cruelle, et je la trouve vraiment détestable..