Excellent article d’information, très bien construit, mais que j’ai survolé un peu vite : le sujet, vraiment sordide, ne me passionne pas.
De toute façon, ce Ramadan étant musulman, il est l’avenir d’une France déjà très islamisée, et on lui accordera forcément un certain nombre de privilèges qu’on ne consentirait pas, par exemple, à un curé libertin et libidineux : on ne va quand même pas tomber dans l’islamophobie !
Un certain nombre d’assassins qui ont massacré leurs victimes en criant « Allah akbar ! », de la même façon, risquent d’échapper aux Assises. C’est qu’il faut être fou à lier pour se comporter ainsi ! Dans quelques années, quand ils iront mieux, les pauvres, on les autorisera donc, de temps en temps, à sortir de l’hôpital psychiatrique.
Et puis, on a tort de reprocher à ce Tarik Ramadan de mentir : sa religion le lui permet dès lors que la réputation de l’islam et de son Dieu sont en jeu. On appelle ça la « takiya ». Or, en la circonstance, si ce que ces femmes disent est vrai, ça ne peut pas être vraiment à la gloire de la religion d’amour et de paix.
L’honnêteté intellectuelle m’oblige quand même à préciser que cela n’est choquant que pour quelqu’un qui, comme moi, n’est pas musulman. Je rappellerai que battre les femmes insoumises, c’est prévu et même recommandé par le Coran (IV,38), tout comme de massacrer son prochain s’il est un mécréant (IX,5).
Bref, notre justice française se rendra compte assez vite que tout cela était probablement un malentendu et qu’il n’y a pas vraiment de quoi fouetter une épouse.
Il est question, tout au long de cette page d’Internet, de la
compassion, de la manière de mourir « dans la dignité »,
de la souffrance, etc.
Avant de » mourir dans la dignité », peut-être faudrait-il être capable, déjà, de VIVRE DANS LA DIGNITE, et de ne pas nous offrir le spectacles répugnant de la faiblesse et de la trouille des dégonflés face à l’inévitable.
Je recopie ci-dessous, en soulignant plusieurs phrases, un extrait d’une très belle page de Servitude et grandeur militaires d’Alfred de Vigny. Le 17 août 1819, la poudrière de Vincennes explose accidentellement. Plusieurs soldats sont déchiquetés. N’importe qui, parmi ceux qui étaient là, aurait pu être victime de l’explosion. Pourtant, rien qui ressemble dans les réactions des survivants aux niaiserais qu’on peut lire ici à propos de la souffrance et de la pitié. Cette page donne une excellente idée de ce que peut être une vie digne dans un monde où la souffrance et la mort sont le sort commun.
On trouvera le chapitre entier à cette page :
https://fr.wikisource.org/wiki/Servitude_et_grandeur_militaires/II/13
Comme la pierre d’une fronde, sa tête avait été lancée avec sa poitrine sur le mur de l’église, à soixante pieds d’élévation, et la poudre dont ce buste effroyable était imprégné avait gravé sa forme en traits durables sur la muraille au pied de laquelle il retomba. Nous le contemplâmes longtemps, et personne ne dit un mot de commisération. Peut-être parce que le plaindre eût été se prendre soi-même en pitié pour avoir couru le même danger. Le chirurgien-major, seulement, dit : « Il n’a pas souffert. »
Pour moi, il me semble qu’il souffrait encore ; mais, malgré cela, moitié par une curiosité invincible, moitié par bravade d’officier, je le dessinai.
Les choses se passent ainsi dans une société d’où la sensibilité est retranchée. C’est un des côtés mauvais du métier des armes que cet excès de force où l’on prétend toujours guinder son caractère. On s’exerce à durcir son cœur, on se cache de la pitié, de peur qu’elle ne ressemble à la faiblesse ; on se fait effort pour dissimuler le sentiment divin de la compassion, sans songer qu’à force d’enfermer un bon sentiment on étouffe le prisonnier.
Je me sentis en ce moment très haïssable. Mon jeune cœur était gonflé du chagrin de cette mort, et je continuai pourtant avec une tranquillité obstinée le dessin que j’ai conservé, et qui tantôt m’a donné des remords de l’avoir fait, tantôt m’a rappelé le récit que je viens d’écrire et la vie modeste de ce brave soldat.
Cette noble tête n’était plus qu’un objet d’horreur, une sorte de tête de Méduse ; sa couleur était celle du marbre noir ; les cheveux hérissés, les sourcils relevés vers le haut du front, les yeux fermés, la bouche béante comme jetant un cri. On voyait, sculptée sur ce buste noir, l’épouvante des flammes subitement sorties de terre. On sentait qu’il avait eu le temps de cet effroi aussi rapide que la poudre, et peut-être le temps d’une incalculable souffrance.
J’ose espérer que ce pauvre Vincent est déjà « mort », et qu’il n’a aucun moment de lucidité.
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@Markus
Après avoir lu votre propos, je me dis que vous n’êtes guère mieux loti que le malheureux Vincent, et je ne peux donc que vous souhaiter la même chose.
Pour ce qui concerne « la »lucidité", vous repasserez !
Et si Vincent souffrait le martyr sans pouvoir le montrer ?
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@Waspasien
C’est très bien, ce souci de ce que les autres peuvent ressentir, encore que la plupart des moralistes qui se sont penchés sur la question de la compassion (je pense à La Rochefoucauld ou Alfred de Vigny) aient très bien fait apparaître que la pitié qu’on éprouve pour autrui n’est le plus souvent qu’un misérable attendrissement sur soi-même.
Il reste que ceux qui ont un minimum de culture philosophique « souffrent le martyr » à lire tant d’inepties sur cette page. J’en suis là, et apparemment, je ne suis pas le seul. Dieu merci, je peux encore « le montrer », et c’est ce que je fais.
N’y aurait-il pas un moyen d’éviter d’infliger à autrui une pareille souffrance ? Vous allez me dire qu’on pourrait nous euthanasier, mais je n’y tiens pas du tout. Puisque beaucoup sont partisans de cette solution radicale, ne pourraient-ils pas s’organiser en association et se trucider entre eux, pour leur plus grand et définitif bonheur... et le nôtre ?
Cela nous épargnerait le spectacle répugnant qui nous est offert ici. Quand les intestins se relâchent dans le plumard d’un grabataire, c’est horrible et puant, mais quand c’est le cerveau, sur AgoraVox, ce qui en sort est bien pire. Vous n’auriez donc aucune pudeur ?
Les décisions d’euthanasier les mauvais élèves auraient été prises par le conseil de classe ?
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@Michel DROUET
Il faudrait légiférer à l’Assemblée et définir une procédure faisant intervenir, sur proposition du conseil de classe, le médecin scolaire, les associations de parents d’élèves et enfin le Recteur d’Académie puis le Garde des Sots (sic.).
De toute façon, dans une France de plus en plus maréchaliste et alliée indéfectible de l’islamo-nazisme iranien, il ne faudra pas longtemps avant qu’on en arrive là. On y est presque.
Je vous souhaite une même fin de vie que celle de Vincent Lambert : elle vous rapprochera de votre dieu.
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@Raymond75
Je suis un athée ultra-orthodoxe.
sauf les membres de ta famille ......
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@foufouille
Je pense que les partisans de l’euthanasie ont dû déjà prendre leurs précautions :
-Dis Maman/Papa, tu ne trouves pas un peu horribles ces fins de vie de vieillards qu’on empêche de mourir artificiellement alors qu’ils préfèreraient sans doute partir sans souffrance et dans la dignité. Se retrouver grabataire, ne plus pouvoir se déplacer, et souvent avec une conscience déjà un peu diminuée, ça doit être vraiment atroce, non ? Moi, je préfèrerais évidemment qu’on abrège mes souffrance. Et toi, qu’est-ce que tu en penses ?
-Ben... oui, évidemment ; et puis, c’est évidemment beaucoup moins pénible pour l’entourage qui doit supporter ça...
-Ce n’est pas à cela que je pensais !
-Non, bien évidemment, mais moi, j’y pense quand même.
Cela ne se voyait pas en première lecture.
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@Michel DROUET
Si c’est de l’ironie que vous parlez, c’est que vous ne savez pas la décoder ou que vous êtes tellement enfoncé dans votre préjugés irrationnels que ça vous paraît presque logique. Au point où on en est, ce n’est plus impossible.
Si vous y tenez, en arguant des thèmes de la souffrance, de la conscience, de la dignité, je peux aisément, par une rhétorique ad hoc, vous condamner à mort plus de 90% de l’humanité.
il n’en souffre pas. Les seuls qui souffrent ce sont ses parents et si ça leur fait du bien de sustenter leur fils, pourquoi diable les en empêcher ?
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@Claire
C’est l’évidence même. Ce sont les proches qui souffrent ou craignent de souffrir en pensant à la mort inévitable de leurs vieux parents. Quand ça arrive, ils voudraient bien que le calvaire qui leur est imposé par les circonstance prît fin le plus rapidement possible, comme si le mourant n’avait pas le droit de prendre son temps.
Je n’ai absolument rien à dire contre le suicide. Chacun est libre d’en finir s’il l’a décidé lucidement et en pleine possession de ses facultés. Il reste que si je vois un pendu, je couperai quand même la corde !
Très peu de gens souhaitent être euthanasiés, et je jugerais particulièrement méprisable et lâche un parfait salaud qui chercherait à trouver un imbécile disposé à le trucider et donc à devenir ipso facto le plus crapuleux des assassins. On ne peut pas concevoir une manipulation d’autrui plus irresponsable et abjecte.
J’ai connu un con qui a créé une petite entreprise , qui avec le temps est devenue une belle entreprise qui existe toujours , en se servant de gens qui eux étaient intelligents .
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@Aimable
Vous apportez de l’eau à mon moulin ! Il ne vous aura pas échappé, je l’espère, que mon propos est ironique et recourt à la démonstration par l’absurde.
Et c’est ce qu’ont compris belle lurette son épouse et les membres de sa famille,
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@Fergus
Et ceux qui vous lisent sur AgoraVox, il se pourrait bien qu’il y ait déjà longtemps qu’eux aussi aient compris la même chose !
@Michel Drouet
Et quand, dans le cas d’une maladie cardiaque on a dans le coeur des valves artificielles en téflon ou un pace maker, est-ce qu’on n’est pas maintenu artificiellement en vie ? Il faudrait peut-être songer à les débrancher, ces salauds qui creusent bien inutilement le déficit de la Sécu.
Et dans le cas des affections rénales très graves, quand le malade est obligé de se rendre régulièrement dans un hôpital pour une dialyse, peut-on dire qu’il est encore vivant ?
La médecine, au fond, n’est-elle pas une entreprise totalement absurde, visant à prolonger la vie de gens qui devraient déjà être morts et qui, de toute façon, même si on les soigne, ne dureront pas indéfiniment. Des centenaires, il n’y en a pas beaucoup. Je n’ai encor jamais entendu parler de bicenteraires. J’aimerais bien être le premier, mais je ne me fais quand même pas trop d’illusions.
Viva la muerte !
Depuis quand peut on euthanasier un mort ?
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@Pere Plexe
Vincent Lambert n’est pas mort, que je sache, sinon on ne parlerait pas d’euthanasie.
C’est quoi, une euthanasie ? Ca suppose un tueur et un sujet qui est plus ou moins conscient, plus ou moins consentant, mais dans le cas qui nous occupe, on ne lui demande pas son avis. Il reste qu’à la différence des morts, le patient n’est pas du tout décomposé : le coeur, les reins, le foie, tout ça fonctionne suffisamment pour que les asticots n’aient encore aucune prise.
A telle heure précise, le tueur a rendez-vous avec son patient qui, comme vous et moi, est encore vivant, et pour une durée indéterminée. Savez-vous que nous pouvons très bien, demain, n’être plus de ce monde ? Mais peut-être que vous y serez encore dans quelques dizaines d’années. Comment savoir ? Nous sommes mortels, et ça peut arriver à n’importe quel moment : un pot de fleurs tombe du sixième étage, et c’est tout de suite fini.
Disons qu’il a rendez-vous à quinze heures, notre tueur.
A cette heure-là, le patient est encore vivant quand la porte s’ouvre. L’opération est vite faite. On peut donc aisément prévoir qu’à quinze heures 10 à peu près, quand le tueur sera sorti de la chambre, le patient sera mort, et pour fort longtemps, puisqu’on viendra de le tuer. Les asticots pourront alors tranquillement, dans les jours qui suivront, commencer leur besogne.
Je me souviens encore de plusieurs qui avaient redoublé la seconde, la première, et cela ne les avait même pas empêchés de rater leur bac.
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Le système d’instruction publique fonctionne à peu près comme une grande usine et, malgré qu’on en ait, de la manière la plus inhumaine. N’importe quel prof, pourtant, après quelques années de métier, ne peut pas ignorer la souffrance bien réelle des élèves qui ne parviennent pas à comprendre les choses les plus simples.
Me revient ce souvenir atroce : expliquant un texte dans une classe particulièrement difficile à cause d’un niveau moyen désespérant, je demande si tout le monde a bien compris. Une élève me fait signe que non. Je vais à sa table, je reprends mon explication en m’efforçant d’être encore plus clair, en développant un peu sur plusieurs points. Cette fois, avez-vous bien compris ?
-Non.
Les autres rigolent. je reprends mon explication, et je la reprendrai au moins trois fois avec quelques variantes, sans autre réponse qu’un « non » de plus en plus pathétique. Au désespoir de ne pas comprendre s’ajoutait évidemment l’humiliation d’être la risée des autres.
Faut-il laisser vivre des jeunes dont l’existence sera nécessairement une longue suite de souffrances et d’humiliations sociales ?
Tous ceux qui se trouvent plus ou moins exclus d’une société capitaliste où, ne sachant pas très bien nager, ils se retrouvent assez vite avec la tête sous l’eau, ne vaudrait-il pas mieux abréger leurs souffrance au lieu de les regarder, lentement, boire la tasse ?
Viva la muerte !
Quand j’étais encore professeur, avant de prendre ma retraite, j’ai connu beaucoup d’élèves qui ne brillaient pas par une intelligence exceptionnelle. A la fin de la seconde, on les orientait prudemment vers un BEP ; ou bien, sans trop d’illusions, on prescrivait un redoublement. Je me souviens encore de plusieurs qui avaient redoublé la seconde, la première, et cela ne les avait même pas empêchés de rater leur bac. N’aurait-il pas mieux valu les euthanasier avant même l’entrée en sixième, sur simple examen de leur QI ?
Beaucoup de partisans actuels de l’euthanasie souffrent probablement de la même insuffisance chronique et incurable. Je pense même être fondé, du fait de ma culture philosophique, à considérer qu’un individu qui fait spontanément bon marché de la tendance à persévérer dans l’être propre à toute intelligence réellement consciente d’elle-même, doit nécessairement être aussi sévèrement atteint que les malheureux dont je parlais plus haut.
Pourquoi, dès lors, les laisser vivre ? Ne vaudrait-il pas mieux, et dans ce qu’ils pensent être leur intérêt même, les euthanasier au lieu de les laisser nous offrir, jusque sur ce forum, un spectacle tout à fait indigne de l’idée qu’on peut et qu’on doit se faire de la supériorité de l’homme sur toutes les autres créatures ?
Autrement dit : mort aux cons !
L’enfant Jésus est conçu du Saint Esprit, et non pas d’un acte charnel.
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@Jonas
Cher Jonas, je vous attendais au tournant ! C’est que je ne déteste pas les petites provocations...
Je vous répondrai ceci :
Faire des enfants, ça n’est pas bien drôle : ils ne se comportent jamais comme on l’aurait souhaité. Leur éducation est souvent une suite de déconvenues. C’est ce qui fait que je me suis dispensé d’en faire.
Ce qui est fort plaisant, en revanche, aussi bien pour la génitrice que pour le géniteur, c’est le moment de la conception, et c’est tellement agréable, même, qu’à l’âge encore un peu immature où l’on fait des enfants, les couples ne peuvent pas s’empêcher de s’empoigner, de s’agiter frénétiquement, sans même songer aux conséquences.
De ces petits accès qui peuvent laisser de très bons souvenirs, la pauvre Marie aura été injustement privée. A moins que l’Ange Gabriel... Mais c’est qu’on ne sait pas grand chose du sexe des anges, encore moins de leur sexualité.
Bref, si cela s’est fait, comme on dit, « par l’opération du Saint-Esprit », c’était pour elle comme si rien ne s’était passé. Lui restait quoi ? Neuf mois de gros ventre, l’errance sur les routes pendant la fuite en Egypte, et à la fin de voir un fils un peu fanatique et confus (au point de s’attaquer sauvagement aux marchands du Temple !) devoir subir le plus infamant des supplices romains.
Pauvre Marie ! Elle m’apparaît souvent, le mercredi, dans la grotte des Buttes-Chaumont, et je vois bien qu’elle regrette amèrement, comme dirait Baudelaire dans Remords posthume, « de n’avoir pas connu ce que pleurent les morts »
@Armelle
777 ressemble à 666 qui est, dans l’Apocalypse de Jean, le chiffre de la bête.
Cela m’a donné l’idée de soustraire 666 à 2019. Cela donne 1353.
Que se passe-t-il en 1353 ? Pas grand chose : la grande peste est peut-être en marche, mais il lui faudra encore cinq ans pour atteindre l’Europe.
Les Ottomans essaient bien de prendre pied dans l’Europe chrétienne, du côté de l’Hellespont, mais ces choses-là ne nous émeuvent plus guère, on a l’habitude, et au large de Lépante, en 1571, ils prendront une sévère dérouillée. Les musulmans ont bien l’habitude eux aussi, désormais, de ces sortes de revers, et les mollahs iraniens, aujourd’hui, sont à deux doigts de connaître leur douleur.
Mais je m’amuse, et vous ne croyez pas plus que moi à ces fadaises.
Dieu merci l’islam, qui est la négation de toute morale, va bientôt disparaître. la morale chrétienne, qui est faite pour être subvertie et violée, survivra peut-être encore un peu. Après ça, on verra bien, mais Dieu, le pauvre, est déjà mort, et ça n’est pas plus mal : on n’en avait pas vraiment besoin.
ERRATUM
Faute de syntaxe, que je vois trop tard, dans mon deuxième paragraphe. J’aurais dû écrire :
"Sans doute, au moyen-âge, le Christ de l’Apocalypse représenté quelquefois muni d’un glaive étincelant, celui dont se réclamaient les croisés ou les « vrais » chrétiens en lutte, l’épée à la main, contre les hérétiques, n’est-il pas celui de nos représentations actuelles. Ces chrétiens étaient, beaucoup moins que ceux d’aujourd’hui enlisés dans la guimauve, mais cette guimauve, qui induit à tendre l’autre joue quand on vient de recevoir une baffe, provient quand même directement des Evangiles. C’est un retour aux sources.
"
@colibri
Vos explications ne sont guère pertinentes. On ne sait pas grand chose de Jésus, et ce qu’on en sait nous vient de la doxa de l’Eglise.
Sans doute, au moyen-âge, le Christ de l’Apocalypse représenté quelquefois muni d’un glaive étincelant, celui dont se réclamaient les croisés ou les « vrais » chrétiens en lutte, l’épée à la main, contre les hérétiques, étaient-ils beaucoup mois que ceux d’aujourd’hui enlisés dans la guimauve, mais cette guimauve, qui induit à tendre l’autre joue quand on vient de recevoir une baffe, provient quand même directement des Evangiles. C’est un retour aux sources.
Il m’est arrivé, par pure perversité, d’écouter la messe, le dimanche matin sur France Culture. Le mot qui revient le plus souvent dans la prédication chrétienne, c’est le mot « Amour », et avec une telle insistance que ça finit par en devenir plus obscène qu’un film porno.
Sans doute dira-t-on que cet amour est l’agapè des Grecs, amour pur et désintéressé, où n’entre en ligne de compte aucun désir libidineux, mais on a quand même pu voir ces dernières années que la frontière entre éros et agapè, dans la Sainte Eglise catholique apostolique et romane était quelquefois très incertaine !
Je n’en ferai évidemment pas pour autant, à la manière d’un bouffe-curé que je ne suis pas, une machine de guerre puritaine contre le catholicisme : la vertu n’est pas de ce monde !
Et que penser de ceux qui croient que des trompettes ont détruit des remparts à Jéricho.... D’accord, ils sont de moins en moins.
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@L’apostilleur
Quand la Bible hébraïque parle de Jérusalem, d’Hébron et de quantité de lieux géographiques dont les noms, depuis plus de deux millénaires, n’ont pas changé, ça prouve que les scribles qui sont les auteurs du texte sacré ne vivaient probablement pas dans la région de Beijing ou de Romorantin. Pour le reste, le récit biblique ne relève pas vraiment de l’histoire, et la plupart des interprétations de la tradition talmudique née à l’époque d’Esdras et de l’exil à Babylone sont déjà de style anagogique.
Ce n’est pas le cas dans le christianisme où les épisodes des Evangiles, dont l’historicité n’est pas mieux établie, sont pris au pied de la lettre. Jésus chassant les marchands du Temple, Jésus aux noces de Cana, Jésus ressuscitant Lazare ou sortant de son tombeau le troisième jour, je vois ça quelquefois deux fois par semaine en me promenant dans les salles du Louvre — et j’admire ! Mais ça, c’est d’un tout autre domaine.
Il n’empêche qu’un chrétien cultivé ayant lu les travaux de Le Goff sur l’invention du Purgatoire au XIe siècle, ceux de Delumeau sur le Paradis, peuvent avoir de sérieux doute sur la vérité de la fable chrétienne.
Bien des théologiens catholiques ont dès longtemps jugé ridicule le thème de la virginité de Marie qui sera renforcé au milieu du XIXe siècle par le dogme de l’Immaculée conception, lequel pose que Marie née de Sainte-Anne avait été exemptée par Dieu du péché originel. Mais combien ce catholiques le savent ? Ils pensent que ce dogme renvoie à la naissance virginale de Jésus.
Et j’ai souvent rappelé sur ce site que bon nombre de catholiques, également, croient, comme les protestants, que la présence du Christ dans l’hostie, est un pur symbole. Alors que le pain et le vin de l’eucharistie sont réellement le corps et le sang du Christ, et que c’est une hérésie de n’y voir qu’un symbole.
Au reste, si Galilée a été condamné par l’Inquisition, ce n’était pas vraiment à cause de ses thèses héliocentriques déjà admises par le cartinal Bellarmin et par le pape, c’était surtout parce que son matérialisme s’opposait radicalement au dogme de la transsubstantiation.
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