Cher Jonathan,
Vous avez vous-même publié la charte de Déontologie...
En journalisme, il n’est pas de bonne foi qui vaille ni qui compte, mais des faits et des preuves, étayés, vérifiés et recoupés uniquement...
Et en tant que journaliste, vous n’êtes pas non plus exempt de vous baser sur autre chose que sur vos impressions et convictions de base (« je fais confiance aux gens, à ce qu’ils me disent »), qui semblent donc être les seuls éléments dont vous disposez pour étayer votre propos.
Qui est « admin » à l’origine de ce communiqué ? C’est vous ?
Cet « admin » a-t-il(elle) pu accéder aux enregistrements ? Pourquoi ne les rend-elle pas publics ?
Qui sont les « interviewers » (des preuves, c’est aussi des noms, ce pourquoi personne officiellement pour l’instant ne dit rien, vu que personne n’est mis en cause nommément).
Où sont les démentis « des interviewers » directement, et non pas les propos rapportés, qui, encore une fois, ne font qu’ajouter du bruit au bruit sans apporter le moindre début de preuve de démenti ?
Pour le reste, vous êtes conscient, j’imagine, que toutes les théories de l’embrouille et du complot prennent un temps fou à démonter, temps dont je ne dispose pas actuellement personnellement.
Non, ce ne sont pas les interviewers qui ont démenti, mais le rédacteur en chef (lequel ? Il y a de nombreux services dans les agences de presse et les journaux, et la situation géographique est très importante aussi). La personne qui a interviewé est ce qu’on appelle un correspondant (sur le terrain), et sa version à LUI est indispensable pour éviter de travailler sur des supputations, car au fond c’est LUI qui se retrouve accusé de faute professionnelle.
Enfin, pourquoi n’avez-vous pas accès à l’enregistrement, puisque finalement votre intervention vaut à ce journaliste cette accusation de la part de sa hiérarchie ? Risque-t-il d’être licencié ? A tort ou à raison ?
Bonjour Jonathan,
Tes interrogations et ton sens déontologique sont louables, mais as-tu répondu à la question des sources ? Car pour l’instant, ce que je lis c’est paroles contre paroles (celles de Salah Hamouri, du correspondant de Reuters et du rédacteur en chef auquel tu t’es adressé) montées en mayonnaise par les relais de l’information et les commentateurs.
Les questions auxquelles il faut pouvoir répondre pour en avoir le coeur net :
- As-tu contacté le journaliste à l’origine de la première dépêche pour recueillir sa version des faits (car passer de « il mérite la mort » à « c’est un raciste », à moins d’avoir un gros problème d’audition, ce n’est pas ce qu’on appelle une citation mal retranscrite) ?
- De quel rédacteur en chef parles-tu ? Celui du bureau concerné ? Où se trouve ce bureau ?
- Mais surtout : pourquoi ne t’a-t-il pas transmis l’enregistrement ?
Démonter des processus journalistiques fautifs ne se fait pas sur la bonne foi des divers discours des uns et des autres, mais sur des faits et des preuves tangibles.
Cordialement
... sortant du chapeau un lapin d’Alice au pays des outsiders, c’est marrant deux minutes...
Pas le temps de lire vos blablas souverainistes rebelles, mea non culpa, perdus dans les limbes du Net !
je sais, je sais, jsuis réfractaire...
Comme quoi un candidat à la présidentielle se la joue « 3615 Mister President ». C’est fun.
Moi, M. Asselineau, un candidat qui en réfère au « Système » dont il serait le sorcier magique sortant, scusez, ça me fait l’effet d’un guru de Château Rouge (le métro dans le 18 de Paris) qui aurait sniffé trop d’beu !
Agoravox : la démocratie pour les nuls...
"Apres on se souvient plus trop si on reçoit des baffes parce qu’on a fait des bêtises ou bien qu’on fait des bêtises parce qu’on reçoit des baffes."
Voilà. Vous avez tout dit, Laurie, concernant les baffes parentales.
C’est ainsi qu’au Maghreb, j’ai vu des enfants violemment frappés hurlant de douleur dans des bleds comme en la capitale, comme aux temps par certains ici regrettés des campagnes françaises - temps qui existent encore -, des femmes et des pères frappant des fillettes, des femmes réduisant des garçonnets à l’état de pénis à violenter au nom de leur propre souffrance relative à leur patriarcal Pater, et pérénisant de la sorte la violence entre les sexes, et pour eux-mêmes, Amen, Allah Ouakbar, au nom de la Tradition indiquant qu’on n’en meurt pas et que de mémoire, la grand-mère y a survécu.
Enfin un peu d’intelligence. Thks Laurie.
Mouais. L’adulescence, c’est gonflant.
Mais si ça mérite des baffes, pour autant, c’est du genre baffe qui rit...
Ce qui me fait sourire, entre autres, c’est cette propension anti-historique à faire de De Gaulle, qui préconisa l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, un anti-européiste... Pour le reste, je suis ailleurs... Cela dit, ce qui m’amuse aussi c’est cette propension (encore) à se revendiquer dans un en-dehors qui reprend, dans les mêmes mèmes, absolument tout ce qui appartient, audit selon ses termes « Système », j’entends.
Ne rêvez pas, Patrick Samba, je ne suis pas des « indignés », pas plus que je ne suis des « out-dignes ».
Je me promène, et je regarde, et j’avoue que quatre ans, presque cinq, après la dernière présidentielle, ce que j’observe en fait ne m’amuse pas du tout. Et ce, sans aucune connotation qui se voudrait « morale » relativement à d’autres discours qui se pensent moraux, détenteurs des « valeurs humanistes », « sauveurs » hesseliens sûrs de leur bon droit, leur bonne rente philosophique.
Comme nombre de Français, je n’ai plus, cette fois, strictement aucun espoir en mon bulletin de vote, même si depuis longtemps je ne suis dupe. Et ça ne me réjouit pas.
Entre les nationalistes socialistes tout à coup considérant le secteur de la production industrielle, vaste blague de nos jours,comme le lieu de la future votation, donc à séduire, et les nationalistes étatistes considérant tout à coup l’histoire des papas et des grands-papas comme le lieu à réduire à leur arbre généalogique rêvé en parfait miroir de celui que leurs ennemis idéologiques leur imputent, et rêvant d’un hyper-papa-qui-s’appelle-président, et les internationalistes briguant de tuer le papa et l’hyper-papa pour foutre le bordel sans plus de sens ni d’histoire, mon pragmatisme se fatigue.
« Un homme peut agir de manière impulsive », dites-vous.
Certes.
Ben... Une femme et un enfant mâle ou femelle aussi...
Pourtant, un enfant c’est petit, relativement à la distance qui le sépare du sol, c’est pas lourd, relativement au poids musculeux d’un adulte, ça n’est pas sur terre depuis très longtemps, et ça ne sait pas grand-chose hormis ses instincts, mais ça agit aussi « de manière impulsive ».
Donc ?
Je constate que vous « moinssez »
C’est jouissif ?
Sinon, et pour en revenir au sujet, je n’ai pas l’impression que vous avez répondu sauf à jubiler de l’ad hominem et patati et patata, ad racistem, ad islamophobem.
A part ça ?
Vous perdez en puissance évocatrice ce que vous semblez gagner à l’usure, Shamika...
D’où sortent ces références télé ? De votre culture personnelle ? Soit.
Et que me disent-elles ? Pas grand-chose...
Après, si quand vous dites « homme » et « père » (cf. vos posts), en fait vous signifiez « femme » et, selon vos termes, « travelo », permettez que j’entende par « homme » et « père », « homme » (je sais, je suis une affreuse réac).
Quant à être « mort de rire », c’est idiomatique. Et ça peut constituer un épithète.
...
What else ?
(Enfin, je veux dire, la petite main qui publie partout et qui répond avec enthousiasme au nom du candide, pardon du candidat )
"Je ne pense pas qu’aucun candidat ni aucun responsable français n’ait exposé à nos compatriotes le futur de la France avec autant de précision et avec une telle mise en perspective."
C’est vous le rebelle, M’sieur Asselineau ?
En outre, y’a de bons programmes à la télé, même en dehors de Jean-Christophe Averty.
Vous rejetez sur « la société » une responsabilité parentale personnelle (ce n’est pas « la société » qui oblige à enfanter, que je sache, et ce n’est pas à « la société » de prendre en charge les programmes télé que regardent les parents, à moins qu’on vive en totalitarisme absolu). Il revient quand même à ces parents, et pas seulement en Occident puisque vous me parlez d’immigration, et pas seulement en sociétés non islamiques, puisque vous me parlez d’islam - je vous ferais bien rencontrer quelques amis de « culture musulmane » morts de rire) d’assumer leur choix (le vôtre, ne pas avoir d’enfant, est tout aussi respectable) de se prendre en charge en assumant l’éducation du produit de leurs amours, non ? Ni la « société » ni l’école n’ont pour vocation à le faire à leur place.
En revanche, sociétalement, tout adulte digne de ce nom devrait considérer chaque enfant qu’il croise comme le sien, au sens de se comporter avec lui avec le même sens des responsabilités, de l’autorité et de l’empathie
Shamika
Ca c’est argumenté, posé, courtois et « dans l’échange »
(Je me suis contentée de lire vos divers commentaires sur ce fil !)
Désolée d’être une infâme raciste islamophobe (j’ai bien compris ?) par le simple fait de vous contredire, et de vous avoir lue
Devriez lire le joli témoignage d’Oncle Archibald, Shamika, qui est grand-père donc pas si jeune, et parle de son expérience tant de père que de fils... Où l’on voit que, contrairement à ce que vous posez comme une vérité unique et inaliénable, les baignes n’ont pas toujours été la manière de « ne pas dire oui à tout ». Car on peut dire « non » ou « stop » sans frapper, voyez.
En outre, un homme ne va pas se déviriliser s’il ne claque pas sa fille, rassurez-vous.
Et enfin, la rébellion dont vous semblez penser qu’elle tient ses qualités de bonnes paires de baffes ou coups de pied au postérieur bien senti, à quoi sert-elle ? A expliquer doctement qu’un père viendra au secours de sa fille autant qu’il la battra, comme tout héros qui se respecte ? Je n’ai pas l’intention de me montrer manichéenne, mais ce raisonnement peut tout aussi bien s’appliquer aux femmes, aux vieux, à toute personne, voire aux animaux domestiques, dont on jugera qu’ils ne comprennent que la brutalité en lieu et place de l’explication. Expliquer n’est pas perdre sa superbe, ni son statut de père, ni sa virilité.
Rien de plus pénible que l’adolescence, j’en conviens.
Est-ce un argument pour frapper ?
« Et ils vous craignent ? »
Cette formule sonne comme d’un autre âge. J’ai remarqué aussi que rire avec ses enfants décontenance certaines personnalités dans un sens (se « faire craindre » comme chef de meute) comme dans l’autre (« non, nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde mais parent-enfant dans une relation construite sur autre chose que la crainte, le tonnerre et le martinet »).
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