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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 11 mai 2019 00:15

    @Eric F

    Pauvre régime iranien victime du totalitarisme américain ! Vous prenez la défense de vos pires ennemis, comme les collabos qui justifiaient l’Allemagne nazie. Vous les aimez donc tant, les ayatollahs ?
    Sachez quand même qu’eux ne vous aimeront jamais, et que s’ils pouvaient nous faire la peau, ils n’hésiteraient pas. Masochisme ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 23:59

    Et un musulman, c’est connu, quand il condamne ou dénonce une crapulerie d’un de ses coreligionnaires, hé bien, il fait simplement dans la taqiya....

    =====================================

    Si tous les musulmans, sur ce site, nous proposaient des analyses de la même teneur que celles de Salem Alketbi, il n’y aurait vraiment aucune raison d’être « islamophobe ».

    Cela n’a absolument rien de commun avec la stupidité grossière de plusieurs abrutis dépourvus de pensée, musulmans ou pas, incapables de faire autre chose que de répéter les slogans des propagandes les plus crasseuses, assortis d’injures répugnantes, et telles qu’il est vraiment rarissime qu’on daigne faire suivre cela du plus bref commentaire.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 16:16

    @L’apostilleur

    C’est très juste : il n’y a pas de religion plus violente ni plus génocidaire, dans ses conceptions et ses objectifs, que le bouddhisme. La prédication du Dalaï lama, par exemple, paraît constamment pasticher les discours d’Adolf Hitler. Il veut la mort de tous les Chinois, il le répète tous les jours, et cela ne fait aucun doute.

    Rien à voir avec la religion de paix et d’amour qu’est l’islam, toujours si respectueux des autres religions et si soucieux, partout où il est dominant, du bien-être des minorités. Qu’on songe au statut si privilégié des Juifs dans les pays du Maghreb, à celui des Yézidis et des chrétiens d’Orient sous la protection de ce Califat d’Abu Bakr al-Baghdadi en Syrie et en Iraq, lequel a tellement humanisé et pacifié, ces dernières années une région du monde si sujette à toute sorte de troubles et de violences.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 16:02

    Quand on est Parisien et qu’on entend parler de l’attentat au Sri Lanka, c’est triste à dire, mais on en est à peine surpris. On n’a aucun mal à se souvenir des massacres qu’on a connus en France, lesquels ont été si horribles et si nombreux depuis cinq ans qu’il serait impossible de vouloir les citer tous sans en oublier plusieurs.

    Par ailleurs, quand observe les mentalités européennes, et ne serait-ce que ce qui s’écrit sur AgoraVox, on voit bien que la radicalisation islamiste est puissamment secondée, partout, par une radicalisation de la bêtise qui est en train d’atteindre des sommets. Particulièrement dans une France où le niveau de culture a commencé à s’effondrer dès le milieu des années 80.

    Je ne vois aucune différence entre la radicalité terroriste et la radicale stupidité de pas mal d’intervenants sur AgoraVox, rongés jusqu’à l’os par la nostalgie des totalitarismes. Tout ce qui leur manque, c’est une kalachnikov.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 15:27

    ERRATUM

    On voudra bien m’excuser d’avoir écrit plusieurs sottises, en particulier à propos des Druzes : ils sont très nombreux dans Tsahal, même dans les grades supérieurs, et aucune loi ne les empêche, pas plus que ceux des autres minorités, (je viens de vérifier) d’entrer dans la fonction publique. En revanche, ce que je disais à propos des Palestiniens au Liban est tout à fait exact. J’ai dû confondre.

    J’ajouterai qu’avant-hier, lors de la fête de l’indépendance (j’aurais dû m’en souvenir !), c’est un médecin militaire druze, qui s’était signalé par un travail humanitaire exceptionnel lors de l’opération « bons voisins », qui a allumé l’une des douze torches rituelles, ce qui est, pour tout Israélien, l’honneur suprême.

    Il n’y a pas eu non plus, contrairement ce ce que je disais, de chrétiens brûlés vifs lors de cette cérémonie commémorative. L’écran était loin et je portais des lunettes pour voir de près. En revoyant tout cela avec les verres ad hoc, je suis obligé de constater qu’il s’agissait seulement de gros rochers sur la scène, en carton-pâte probablement, sur lesquels on avait projeté des images de flammes.

    Le reste est tout à fait exact. En particulier ce que je dis des minorités sexuelles. Il y a bien une gay pride chaque année à Tel Aviv, et même à Jérusalem, et ça, c’est aussi horrible que ce qu’on peut voir à Gaza (et ailleurs) où on conduit les homosexuels en haut des plus hauts immeubles pour les pousser dans le vide. Ce manque de tolérance, en Israël, fait un singulier contraste avec la liberté qui règne ici, dans notre vieille France, je ne saurais le nier.

    Je suis vraiment désolé d’avoir peut-être induit en erreur des gens qui seraient encore plus mal informés que je ne le suis de ce qui se passe en Israël. Avant d’écrire, il vaudrait mieux vérifier, ce que je n’avais pas fait. On voudra bien me pardonner cette négligence.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 14:30

    ZETER répète en boucle son crédo d’ Israel voleur de terre sans aucune connaissance des faits historiques.

    ................................................................
    @Ilan Tavor

    Il n’empêche, j’entends toujours parler de la « nakba », et je ne comprends pas très bien ce que cela veut dire. Pourquoi ceux qu’on n’appelait pas encore des « Palestiniens », au lendemain de la déclaration d’indépendance lue par Ben Gourion, ont-ils rameuté cinq armées arabes pour détruire Israël ? Etait-ce pour venger la destruction de l’Etat palestinien, le massacre de son président, de son premier ministre, la dispersion par les armes de sa représentation parlementaire démocratique ? J’aimerais avoir des précisions là-dessus.

    Je suppose qu’il y aura eu de terribles massacres de l’élite gouvernementale palestinienne, à la fin de mai 48. Sinon, cette guerre ne pourrait pas s’expliquer. J’ai chez moi pas mal de bouquins d’histoire et je suis à dix minutes de la bibliothèque de Beaubourg, mais sur l’état de la nation palestinienne avant 48 et sur les causes de cette « nakba », je n’ai jamais rien trouvé. Pourquoi ? J’en suis réduit à croire que les Arabes de la région détestaient le peuple juif et voulaient achever le travail d’extermination entrepris par le IIIe Reich, mais je peux quand même difficilement imaginer que des « Palestiniens » attachés à une religion de paix et d’amour (l’islam) aient jamais pu vouloir une chose pareille.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 14:10

    Israël est le pays des juifs. point !

    .......................................................
    @George L. ZETER

    Israël est le pays des Juifs et de tous ceux qui en sont les citoyens. Il y a des chrétiens en Israël, des Druzes, des musulmans (20%), des Bédouins, et j’en oublie peut-être. C’est ce qu’on appelle des minorités.

    Il est de fait que ces minorités sont terriblement persécutées et condamnées à choisir entre la valise et le cercueil. Les 250 mille Arabes restés en Israël à la fin de la guerre de 48 ne sont plus que 1.75 million aujourd’hui. C’est tout dire.

    Les chrétiens sont salement persécutés, quelquefois enduits de poix et ils servaient avant-hier de torches vivantes pour la célébration de Yom Haatzmaout (fête de l’indépendance), exactement comme sous le règne de Néron.

    Les Druzes, comme les Palestiniens du Liban, ne peuvent pas s’intégrer à l’activité économique ou militaire du pays : des lois sévères le leur interdisent.

    Enfin, je ne parle pas des minorités sexuelles, qui font l’objet de terribles massacres qu’on appelle, à Tel Aviv comme à Jérusalem des « gay prides ».

    Tout cela est horrible et sans comparaison avec la bienveillance dont jouissent les minorités partout dans les pays musulmans. Je pense aux Yézidis, aux chrétiens d’Orient en Syrie, aux Juifs des pays du Maghreb. Il paraîtrait qu’il en reste encore quelques uns en Algérie (mais personne n’en est sûr), dans les Aurès, et leur puissance est telle qu’ils sont devenus les vrais maîtres du pays.

    Cela dit, je ne prétends pas dire le Vrai. Si je me trompais, ceux qui sont mieux informés que moi rectifieraient, et j’y consens.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 13:18

    Prouvez le !

    ...........................................
    @Ilan Tavor
    Ce qui serait très intéressant, c’est qu’on nous explique comment l’Etat palestinien a été sauvagement détruit, à la fin de mai 48, tout de suite après la renaissance d’Israël.
    Je ne suis pas historien, je serais incapable de dire si ce puissant pays était une république ou une monarchie ou autre chose. Le chef d’état était-il Mohammed Amin al-Husseini ? Je n’en suis pas très sûr. Quelques détails sur l’attaque du Parlement palestinien, sur le sort atroce qui fut réservé au chef d’Etat, au Premier ministre palestinien, aux membres de son gouvernement, et à tous les députés de son parlement, ça nous remettrait tout de suite les idées en place.
    Je suis tellement ignorant que je ne sais même combien de chambres il y avait dans le système de représentation parlementaire palestinien. Une Assemblée et un Sénat, comme en France actuellement ? J’avoue ma totale ignorance et j’attends qu’on nous éclaire.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 13:06

    Bien il y a encore des politiques honorables en France comme le député républicain Éric Ciotti qui s’est prononcé en faveur de la défense de l’État hébreu par la France.

    .........................................................
    @Ilan Tavor

    Je ne dis pas le contraire, mais ces gens-là sont devenus tellement minoritaires qu’ils sont à peine audibles. Un parti conservateur, « de gouvernement », comme on dit, (LR) n’est même plus capable, bien qu’il soit dans l’opposition, de réagir aux déclarations crapuleuses du Quai d’Orsay dont un Macron, bêtement, se fait le porte-parole : soutien indéfectible au pire des régimes depuis le troisième Reich, et antisémitisme constant. Quand je vois l’Ambassadeur de France en Israël convoquée pour se faire remonter les bretelles par le premier ministre, et à très juste titre, j’ai honte d’être français.

    Après la pluie de missiles sur les villes du Sud, il y a eu une émission spéciale, en direct ou léger différé, de la série « Elie sans interdit ». Y intervenait un général français qui a débité dans les premières trente minutes la doxa imbécile du Quai d’Orsay. Le pauvre homme pense qu’il faut faire cesser le blocus de Gaza (il faudra dire ça aussi aux Egyptiens !) pour qu’une classe moyenne s’y développe, puisse prospérer. Du fait même de cette classe moyenne et aisée, le Hamas et le Jihad islamique disparaîtront comme par enchantement. C’est l’esprit même de la conférence de Münich, en 38, qui avait très bien, comme on sait, « sauvé la paix ».

    Dans la deuxième partie de l’émission, il est confronté à des interlocuteurs qui ont une meilleure connaissance des questions stratégiques, en particulier à l’excellent Olivier Rafowicz qui fut longtemps le porte-parole de Tsahal et qui le ratatine superbement dès sa deuxième prise de parole. Quand on est Français, comment ne pas penser à la drôle de guerre, à Gamelin, à tout un état-major dont la vision des choses est périmée, et qui se montrera incapable de faire face à la situation ?

    Quelques heures après que j’eus envoyé sur la liste de modération l’article que j’ai reproduit plus bas, on apprenait que le porte-avions USS Lincoln se dirigeait vers le détroit d’Ormuz. Trump, pas plus que Netanyahou, n’est un belliciste, mais il est très clair que la situation actuelle ne pourra pas durer indéfiniment et que si l’Iran continue à faire agir ses Gardiens de la Révolution en Syrie, ses milices au Liban ou à Gaza, on va vers un conflit majeur inévitable.



  • Christian Labrune Christian Labrune 9 mai 2019 23:22

    UN ARTICLE CENSURE SUR AGORAVOX


    La région parisienne s’étend sur 12012 kilomètres carrés. La superficie d’Israël, c’est 22072 kilomètres. A peu près le double, et donc l’équivalent de 3,25 départements français. Dimensions ridicules à l’échelle de la planète, ce qui n’empêche quand même pas ce pays parti de rien, en 70 ans, de s’être hissé au huitième rang des puissances mondiales.

    A peu près sept cents missiles viennent de tomber en pluie sur Israël en deux jours, après plus de 400 au milieu du mois de novembre dernier, et un missile tombé, au milieu de mars dernier sur une maison du moshav Mishmeret au centre du pays. Le dôme de fer élimine en plein vol plus de 85% de ces engins, mais 15% sur un millier, cela représente quand même 150 risques mortels pour les habitants . Imaginons que seulement cent cinquante missiles envoyés par des organisations terroristes, dans le but de tuer autant de Français qu’il est possible, tombent sur la région parisienne et ses alentours.

    De nombreux Israéliens ont été blessés. Plusieurs sont morts. L’aviation israélienne (330 interventions) a dû détruire encore des bâtiments administratifs, vides de préférence, et des sites stratégiques. Peu de victimes collatérales. Deux Gazaouis ont été délibérément éliminés : l’un, sur sa moto, qui venait de lancer un missile, et Hamad al-Khodori, commandant des brigades al-Qassam chargé des relations avec un régime de Téhéran qui rend possible et encourage, par le financement et les livraisons d’armes, ces sortes d’exactions. Sa voiture a été pulvérisée en pleine rue, sans dégâts collatéraux. Première élimination programmée depuis des années d’un terroriste connu. Immédiatement après, le Hamas a parlé d’un cessez-le feu. Les Haniyeh, les Sinwar qui se tiennent fort courageusement enterrés à dix pieds sous terre, et de préférence sous des hôpitaux pendant ces sortes d’opérations, ont parfaitement compris qu’ils risquaient rapidement de finir de la même façon. Ce matin, les tirs de missiles ayant cessé, Tsahal, comme d’habitude, a suspendu ses frappes, sans toutefois cautionner le principe d’un cessez-le feu bidon décidé unilatéralement par un Hamas en difficulté : le dernier cessez-le feu n’aura pas duré un mois !

    Les réactions en Israël à cet arrêt sans doute provisoire des interventions de Tsahal, sont assez véhémentes, souvent dictées par l’exaspération des populations et, dans la presse ou les différents partis, par des motifs purement politiques. Il faudrait, une bonne fois pour toutes, dit-on, résoudre le problème. Or, Netanyahou l’a déjà dit, et il n’est pas le premier : le problème du Hamas est un problème sans solution.

    Si l’idéologie des dirigeants israéliens était celle des Palestiniens, il va de soi que la bande de Gaza, étant donné le potentiel militaire d’Israël, serait immédiatement ratatinée avec tous ses habitants. Plus sérieusement, ce qui serait tout à fait possible, c’est d’envoyer les blindés dans Gaza, et d’aller massacrer les terroristes dans leurs abris souterrains, et « jusque dans les chiottes », selon l’expression qu’on prête (faussement) à Poutine. Personne n’y verrait rien à redire, et certainement pas ces Gazaouis qui ont manifesté naguère contre le Hamas en n’ignorant rien des risques qu’ils prenaient. De ceux-là on n’entend plus parler : le Hamas les a tirés comme des lapins, à balles réelles, et personne n’aimerait être à la place de ceux qui ne sont pas encore morts. Mais il ne suffit pas d’avoir des blindés. C’est quand il faut en sortir que les difficultés commencent. Il y aurait des scènes de carnage abominables, beaucoup de morts des deux côtés, et le même problème, de toute façon, resurgirait avant quatre ans.

    Les Israéliens des régions les plus arrosées par les pluies de missiles, ceux de Sdérot et d’Ashkélon qui vivent depuis plus de dix ans dans un état de guerre permanent voudraient que tout cela finisse au plus vite. En même temps, ils ne tiennent pas à ce que de jeunes soldats, leurs enfants, aillent se faire massacrer, et pour rien, par des terroristes. Aux dernières élections, on aurait pu croire qu’ils allaient voter contre le Likoud, mais c’est l’inverse qui s’est produit : trois fois plus de votes à Sdérot pour le parti de Netanyahou que pour celui d’un Gantz pourtant partisan, du moins dans ses discours, de solutions plus radicales.

    Pourquoi l’armée israélienne accepte-t-elle systématiquement, depuis l’opération « bordure protectrice » de 2014, des cessez-le feu qui n’en sont pas, au risque de perdre, comme il est souvent dit, sa force de dissuasion ? Parce que le problème n’est ni à Gaza ni à la frontière du Nord où menace le Hezbollah, mais à Téhéran. C’est le régime des mollahs qui finance, organise et commande les entités terroristes. Quand il sera tombé et qu’elles cesseront d’être financées, il ne s’agira plus que d’un simple problème de police, de lutte contre le terrorisme, assez comparable à celui que nous connaissons déjà en Europe.

    L’effondrement du régime islamo-nazi de Téhéran est plus que souhaité, il est programmé par l’Amérique de Trump, laquelle préfèrerait évidemment que les Iraniens se chargent eux-mêmes de balayer l’ayatollarchie : la démocratie peut difficilement être imposée de l’extérieur, et la désastreuse expérience irakienne est encore dans toutes les mémoires.

    Dans combien de temps le régime de Téhéran, qui accusait hier Israël, de concert avec le grotesque Mussolini des Turcs, d’une odieuse « agression » contre les pauvres et bons Palestiniens va-t-il enfin disparaître ? Ses mollahs peuvent encore compter, pour notre plus grande honte, sur un gouvernement français qui recourt, pour contourner les sanctions, à des méthodes mafieuses directement inspirées par l’expérience acquise du Hezbollah dans toute sorte de trafics criminels.



  • Christian Labrune Christian Labrune 9 mai 2019 23:09

    @Jonas

    Ciron a tellement peur que je démolisses les amas d’insanités qu’il nous propose régulièrement sur ce site qu’il a fait en sorte que je ne puisse plus les commenter.

    Le 6 mai, j’ai mis sur la liste de modération un article qui décrit aussi précisément que possible ce qui s’est passé durant deux jours en Israël.

    Il n’a pas été publié et ne le sera probablement pas. Ce forum devient de plus en plus crapuleusement antisémite. Je ne perdrai même pas mon temps à intervenir sur cette page de merde. Ras-le-bol.



  • Christian Labrune Christian Labrune 9 mai 2019 20:49

    @pemile

    Je n’ai que faire de l’antilabrunisme primaire et systématique.
    « Un antilabruniste est un chien », disait Jean-Paul Sartre, et je pense, bien que je sois de moins en moins sartrien, qu’il n’avait pas tort.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 20:24

    La crainte de l’an 1000 est un fait religieux,

    ===============================
    @velosolex

    Je ne parlais pas de l’an mille, mais de la fin du moyen-âge après la grande peste. La crainte de l’an mille est une invention des historiens du XIXe siècle. Tous ceux qui ont écrit récemment sur cette période sont d’accord : les gens n’ont pas été effrayés outre mesure. Et peut-être même moins que nous à la veille, rappelez-vous, du « bug de l’an 2000 », lequel allait faire tomber les avions et créer toute sorte de catastrophes.
    Jean Delumeau a étudié les « grandes peurs » qui ont surgi à divers moments de l’histoire du monde occidental.
    https://www.amazon.fr/peur-Occident-XIVe-XVIIIe-si%C3%A8cles/dp/2213005567
    Son étude, déjà ancienne, s’arrête à l’époque des lumières, où triomphe enfin la rationalité. SI Delumeau n’était pas mort, il pourrait donner une suite à son bouquin en étudiant ce que nous voyons à l’oeuvre depuis le début de ce siècle, qui est tout à fait de l’ordre d’une peur panique fondée sur de purs délires. Saint-Jean à Patmos décrivant l’apocalypse à venir (dans très peu d’années) était probablement beaucoup moins atteint que beaucoup de nos contemporains.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 16:27

    Je crois que ce sont les sentinelles du monde qui disparait. 
    Le notre ne va pas tarder. Sans doute que quelques timbrés survivront un temps dans des bunkers.

    ===================================
    @velosolex

    Vous nous tenez à peu près le même discours que cette gamine, il y a quelques semaines, véritable Bernadette Soubirous de l’écologie, marionnette dont des associations bien-pensantes tiraient les ficelles, et dont les media avaient fait leurs choux gras durant plusieurs jours ?

    Vous ne vous sentez pas un peu manipulé, vous aussi ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 16:15

    .Les particules diesel sont responsables de la moitié des AVC

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    @velosolex

    Les naissances, voulues ou pas, sont responsables de 100% des décès. Il y a des milliers d’années qu’on aurait dû s’en rendre compte, mais il se pourrait bien que plusieurs intervenants, sur cette page, l’ignorent encore tout à fait.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 16:00

    @velosolex

    Je n’ai jamais dit que Corbin serait d’accord avec ce que j’explique. Corbin est un historien ; il décrit, et avec une précision quelquefois maniaque, l’état des choses à un moment donné, La méthode de Delattre est la même. Quand ils disent que Paris, vers 1840, est une ville puante où l’on crève encore du choléra, même dans les classes favorisées (Casimir Périer) ils n’inventent rien, ils s’appuient sur les documents des archives.
    De la même façon, je pourrais aisément invoquer les historiens qui ont traité de la fin du moyen-âge, et par exemple Huizinga, pour faire voir que votre discours est exactement du même type que ceux de prédicateurs enragés qui, après la grande peste de 1348, prophétisaient la fin du monde. Ils étaient nombreux à Paris, du côté du cimetière des Saint-Innocents. La méchanceté des hommes, leur sottise, leur propension à céder à toutes les tentations proposées par le diable allaient bientôt précipiter l’humanité dans un désastre sans nom dont la danse des mort, vaste composition sculptée entourant le cimetière, était déjà la préfiguration certaine. C’est l’époque où les processions de flagellants se multipliaient dans toute l’Europe.
    Et qu’est-ce que nous disent les écolos ? La fin du monde est pour demain. Ils en voient les signes dans le fait que la température, ces derniers jours, est plus élevée que d’habitude au mois de mai, dans la disparition des petites bêtes, dans la multiplication des sacs en plastique, dans le fait que la calotte polaire arctique ait complètement fondu dès 2015, conformément aux prévisions, dans le fait qu’il y ait des OGM, trop de sucre dans le coca cola, trop de plomb dans l’essence et trop d’eau dans la mer.
    Que nous proposent-ils ? De nous serrer la ceinture, de nous repentir et de gémir, de cesser de conduire, de cesser de fumer, bientôt de cesser de vivre pour laisser la place aux protozaires.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 13:21

    @velosolex

    Il ne faut pas non plus se contenter de ce que nos yeux peuvent voir. La vie, ce n’est pas seulement les éléphants d’Afrique, les rhinocéros, les singes, tous animaux dont les espaces se vie se réduisent à cause de l’exploitation des forêts, et sans que nous l’ayons délibérément voulu.
    Vous oubliez des créatures plus discrètes et que l’homme, de la manière la plus barbare, s’est efforcé de faire disparaître radicalement.
    Je pense à Yersinia pestis, cette charmante bactérie qui avait connu une si formidable expansion au milieu du XIVe siècle. Ce fut son âge d’or, mais elle n’a plus droit de cité nulle part, désormais, et c’est scandaleux.
    On a presque réussi à faire disparaître de la même façon le tréponème pâle, glorieux responsable de cette syphilis qui avait enchanté la plupart de nos plus grands artistes au XIXe siècle. 
    Fort heureusement, le virus du Sida résiste encore très bien à cette entreprise de destruction, et le bacille de Koch tâche de survivre dans les milieux les plus déshérités. C’est bien.

    Ces derniers temps, grâce à de courageux écologistes soucieux d’assurer la vie et la reproduction de nos petits amis et qui avaient pris soin de leur confier la santé de leurs enfants en refusant toute vaccination, la rougeole, grâce à son héroïque résistance, réapparaît un peu partout et recommence à tuer. C’est très encourageant : la nature reprend enfin ses droits. Il reste que de la disparition peut-être définitive de la peste et de la vérole, je ne me consolerai probablement jamais.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 12:31

    au moyen âge, les teintureries, par exemple, situés sur les rivières, étaient des sources de pollution majeure,

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    @velosolex
    Je n’y pensais pas, mais j’aurais pu, de fait, évoquer le cas de la Bièvre qui, au début du XIXe siècle, était une rivière puante à cause des tanneries qui s’étaient multipliées sur ses rives. Comme c’était devenu un égout à ciel ouvert, on a pris le parti de la faire circuler dans de grands tuyaux sous le pavage, et à la fin du XIXe siècle elle avait complètement disparu du paysage parisien : elle se déversait et se déverse toujours dans la Seine, au niveau de la gare d’Austerlitz . Aujourd’hui, des associations préconisent de la remettre au jour et ce sera probablement fait, du moins sur certaines sections de son cours où ce serait possible. La principale difficulté, c’est le financement : ça coûtera extrêmement cher.

    En Chine, à l’époque où Mao, cet imbécile, voulait aussi que chaque village eût sont haut-fourneau pour produire de l’acier (ça n’a jamais marché) il avait aussi ordonné qu’on tuât tous les oiseaux qui ravageaient les récoltes. C’est tout l’équilibre du système des cultures qui en avait été durablement bouleversé. L’histoire humaine est une suite de stupidités de cette nature, et quand les écolos, aujourd’hui, aussi cons que nos ancêtres du XVIIIe siècle, lesquels pensaient que la pomme de terre était dangereuse et s’opposaient à Parmentier, vont arracher les OGM, ils participent du même obscurantisme crasseux.

    Avant de parler de « sophismes », lisez donc les deux bouquins que je citais, ça vous remettra les idées en place.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 11:43

    @Gilles Mérivac

    Il faut quand même observer que si, depuis la révolution industrielle, les effets pervers sont nombreux, on n’a pas attendu les écolos pour essayer de remédier à la détérioration de l’environnement. Quand on lit par exemple Le miasme et la jonquille d’Alain Corbin ou l’énorme pavé de Simone Delattre, son élève, intitulé Les douze heures noires, on trouvera une peinture d’un Paris puant et nauséabond du XIXe siècle dans lequel il nous paraîtrait tout à fait impossible de survivre. Quand Belgrand, sous le second empire, entreprend d’assainir une ville où les épidémies de choléra se multipliaient, en créant un gigantesque réseau d’égouts, il ne se réclame pas de l’écologie puisque le mot n’existe même pas encore. Les stations d’épuration, plus tard, et la filtration des effluents des usines, tout cela n’a pas attendu non plus le fascisme vert des écolos.
    Je suis assez vieux pour me rappeler, à Paris, un fleuve qui était encore un égout chariant une eau glauque et putride où toute vie paraissait impossible. Ce n’est plus du tout le cas, et l’on voit partout se développer des herbiers peuplés au printemps de myriades d’alevins.
    Les moineaux de Paris disparaissent certes, mais les grandes perruches d’Afrique à collier sont en train de coloniser le Père-Lachaise, les Buttes-Chaumont et tous les espaces verts.
    Il y a maintenant des stations qui permettent de rendre compte de la qualité de l’air. Rien de tout cela n’existait encore en 1840. On parlait bien des « miasmes », mais on ne s’inquiétait pas trop. Si on avait su, on serait mort de trouille !



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2019 11:17

    Comme si ce livre faisait office de référence scientifique.

    =================================
    @keiser
    On m’a souvent mis en garde sur ce site : votre assez constant usage de la tonalité ironique, me dit-on, risque fort de n’être plus vraiment compris.
    Là, je comprends clairement et distinctement qu’en raison d’un progrès général et spectaculaire du niveau de culture, il va falloir renoncer à ces sortes de subtilités.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ironie