ERRATUM
« l’Egypte colonisée par les arabo-musulmans du Calife Omar DES LE VIIe SIECLE », et non pas le VIème !!!
Car coloniser c’est la négation des droits des colonisés.
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@Oceane
Et les exemples ne manquent pas ! Je pense à l’Egypte colonisée par les arabo-musulmans du Calife Omar dès le VIe siècle, à peu près en même temps que la Palestine romaine. Qu’en est-il désormais des droits des Coptes ? Ils auront réussi à rester majoritaires jusqu’au XIVe siècle, mais Ils ne représentent plus désormais que 10% de la population, et le régime de Morsi qui avait déjà incendié plusieurs dizaines de leurs églises, et quelque peu massacré, s’était proposé de réduire les Coptes à ce choix : quitter le pays ou descendre le plus rapidement possible à six pieds sous terre. Dans ce cas précis, ce ne sont pas seulement les droits qui sont niés, c’est la possibilité même de la vie.
De toute façon, ce processus d’élimination des minorités est à peu près commun à l’ensemble d’un monde coranique aussi génocidaire qu’avait pu l’être l’Allemagne nazie. Qui ne se souvient du cas des Yézidis massacrés ou réduits en esclavage au début du Califat de Raqqa ? Et le génocide des Arméniens de 1915 aura été l’archétype de tous ceux qui ont suivi. Les ambitions actuelles du régime des mollahs ne font pas exception à cette logique exterminatrice de l’islam, qu’il soit sunnite ou chiite.
@Mazdak Teherani
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt, et archivé, l’article que vous proposez. J’ai une certaine difficulté à me faire une idée précise de ce que peut-être l’OMPI. Certains disent que cette organisation n’a plus beaucoup d’existence en Iran, et peu de capacités de mobilisation. On y serait même relativement hostile, même dans la population qui exècre les mollahs. Il y a une assez grande distance entre la vision un peu idéalisée que propose votre article, laquelle procède de cette « illusion lyrique » caractéristique, selon Malraux, de tous les mouvements révolutionnaires en situation de réussir quelque chose, et pas mal d’analyses beaucoup plus critiques, de gens qui seraient pourtant aussi désireux que moi de voir tomber au plus vite le régime des mollahs.
Ce qui m’inquiète un peu c’est, malgré l’objectif clairement déclaré et répété de créer un état laïque, cette référence des fondateurs à l’islam et à son djihad (moudjahiddine !), et cela se prolonge d’une manière assez incongrue et même comique avec l’éternel fichu islamique sur la tête de Maryam Radjavi ! Je crains que ces gens-là, dont on ne peut évidemment pas nier la détermination, s’ils s’emparent du pouvoir, ne finissent pas se conduire, auréolés par l’héroïsme de leur résistance, comme le FLN en Algérie, jusqu’à la momification.
Cela dit, l’Iran n’a pas plus le choix que la France dans les années 40, qui a bien dû composer, face au nazismei, avec la résistance d’un PCF sectaire et totalitaire qu’on ne pouvait évidemment pas souhaiter à la tête d’un gouvernement.
L’éternel problème, c’est toujours de se débarrasser au bon moment, et aussi pacifiquement qu’il est possible, des fanatiques. J’espère qu’un peuple iranien jeune et dégoûté des religions par quarante années d’abjection islamique finira par y parvenir.
à l’auteur,
Votre article est tout à fait intéressant, bien qu’il n’apprenne pas grand chose à ceux qui s’intéressent à la situation au Moyen-Orient et qu’il n’ait aucune chance de convaincre les lecteurs de ce forum, pour beaucoup entièrement crétinisés par la politique collaborationniste des états européens. Pour eux, le régime des mollahs restera probablement, jusqu’à sa disparition, un modèle de démocratie salement menacé par deux affreuses dictatures totalitaires : le grand Satan et le petit. Ah, les cons !
Le régime islamo-nazi iranien, avec son Hezbollah, la plus criminelle de toutes les mafias, et ses pays satellites gouvernés par des Pétain locaux, ne pourra plus se prolonger bien longtemps, et c’est heureux. La reconstruction ne sera guère facile : les moujahiiddines du peuple sont probablement un peu moins obscurantistes que les mollahs, mais si ces doctrinaires animés eux aussi par une idéologie fossilisée parvenaient à tirer les marrons du feu, les Iraniens ne seraient pas au bout de leur peine.
A la dernière manif du CNRI à Denfert-Rochereau, tous les courants de l’opposition affichaient une espèce d’harmonie. Mais comment pourrait-il en être autrement quand l’urgence est d’abattre la plus abjecte des tyrannies ?
Ce qui serait intéressant, c’est que dans un prochain article, vous nous informiez quelque peu sur les différents courants qui composent le CNRI, leurs convergences et leurs différences. Cela nous permettrait de mieux comprendre ce qui va se passer après la disparition de ces deux abominables tyrans sur les portraits desquels, à chaque manif, on se contente pour l’instant de s’essuyer les pieds — non sans bonheur !
à l’auteur,
Certes, cette rencontre n’est pas un succès, mais ce n’est pas non plus un désastre puisque ces menaces hyperboliques de part et d’autre qu’on avait entendues au début de la crise, n’ont pas refait surface. Aucune des deux parties ne paraît trop savoir sur quel pied danser, et vous avez raison de le souligner.
Il est inévitable de comparer ce conflit avec la Corée du Nord et l’autre avec l’Iran. A première vue, il s’agit d’empêcher deux régimes fascinés par la bombe atomique d’être à même de créer une situation de conflit général désastreuse pour tout le monde, mais les deux cas sont quand même fort différents.
La religion du Coréen, le communisme, est morte et enterrée ; elle n’est plus en état, sinon sur AgoraVox, de susciter des vocations. L’islam des ayatollahs ne tardera pas à connaître le même sort, mais on n’en est pas encore là, et son carburant est encore le fanatisme. La Corée du Nord n’a aucune possibilité d’envahir des pays voisins, pas même la Sud : ce serait sa fin immédiate. Rien à voir, donc, avec les ambitions conquérantes de l’Iran qui peuvent se réaliser, dans l’attente de la bombe, avec les moyens du terrorisme et d’une artillerie très ordinaire.
Le Coréen voit bien que s’il suivait l’exemple de la Chine, son pays pourrait très vite échapper à une lamentable stagnation que les sanctions aggravent, mais cela risquerait quand même de compromettre assez vite son étrange statut de monarque communiste, déjà troisième de sa lignée. Trump semble avoir très bien compris cette espèce de désarroi d’un personnage qu’aucune idéologie doctrinaire, probablement, ne détermine, et qui voudrait bien sortir, sans trop savoir comment, d’une impasse historique où il risque quand même, quoi qu’il fasse, de perdre son trône, si ce n’est d’y laisser sa peau.
Entre deux ennemis, l’un qui essaie de calculer froidement son intérêt, et l’autre qui est animé d’un véritable délire suicidaire, comme l’Iranien, le premier me paraît probablement moins dangereux si on ne cherche pas à le pousser trop brutalement dans ses retranchements et si on lui laisse un peu de temps pour se retourner.
ADDENDUM
Un article déjà ancien mais qui illustre assez bien ce que j’écrivais ci-dessus.
https://www.lepoint.fr/monde/etre-juif-en-iran-24-08-2014-1856121_24.php
@DACH
Depuis la révolution islamique, les trois quarts des Juifs, ceux qui en avaient les moyens, ont préféré faire leur valise et quitter l’Iran.
La condition sine qua non pour rester en Iran quand on est juif, c’est de ne jamais rien dire contre le régime en place. Mieux — si j’ose dire !— , d’en adopter l’idéologie et d’affecter de cracher ostensiblement sur Israël.
C’est à ce prix qu’on peut être juif dans un pays musulman. Ils étaient 230 mille au Maroc en 45. Ils ne sont plus quatre mille, et il serait difficile à ceux qui restent de ne pas chanter les louanges d’un Mohammed VI qui s’efforce ostensiblement, il est vrai, de maintenir le patrimoine restant et le souvenir d’une communauté qui a vécu là durant des siècles et dont le départ aura été aussi calamiteux pour le pays qu’en France celui des protestants après la révocation de l’Edit de Nantes.
à l’auteur,
Vous auriez pu citer, pour illustrer votre propos, cet extrait du Petit Livre Vert de Khomeiny que je recopie en bas de page, et qui ne date pas d’hier. Ce qui paraissait être encore, dans ce vieux texte, à l’état de projet, c’est ce qui est depuis en train d’être réalisé par la théocratie iranienne.
La politique des états Européens qui ont sous les yeux ce processus, c’est une « franche collaboration »,comme on aurait dit en France dans les années 40, avec le dernier avatar du nazisme. L’Iran a déjà fait main basse sur des états voisins, mettant à leur tête ces sortes de Pétain que sont le général Aoun au Liban et el-Assad en Syrie. Mais cela ne fait rien. Les Macron & Mogherini collaborent sans état d’âme, soutenus par une opinion politique incapable de rien comprendre à une situation désastreuse, et pas seulement pour les Iraniens victimes de cette tyrannie depuis quarante ans..
Apparemment, ces progrès de l’abjection politique conviennent à beaucoup de lecteurs de cet excellent article, soit qu’il s’agisse d’agents du Hezbollah actifs sur AgoraVox (cela s’est vu !), soit qu’il s’agisse de ces parfaits crétins qui, partout, se sont toujours mis spontanément au service des tyrannies les plus infâmes, Ayant lu cet article qui décrit très fidèlement la réalité, je vois que les avis des lecteurs avant mon appréciation étaient à 1.67. C’est plus qu’accablant.
Khomeiny :
La guerre sainte signifie la conquête des territoires non musulmans. Il se peut qu’elle soit déclarée après la formation d’un gouvernement islamique digne de ce nom, sous la direction de l’Imam ou sur son ordre. Il sera alors du devoir de tout homme majeur et valide de se porter volontaire dans cette guerre de conquête dont le but final est de faire régner la loi coranique d’un bout à l’autre de la Terre. Mais que le monde entier sache bien que la suprématie universelle de l’Islam diffère considérablement de l’hégémonie des autres conquérants. Il faut donc que le gouvernement islamique soit d’abord créé sous l’autorité de l’Imam afin qu’il puisse entreprendre cette conquête qui se distinguera des autres guerres de conquête injustes et tyranniques faisant abstraction des principes moraux et civilisateurs de l’Islam.
J’essaierez de vous répondre sur le problème de la métaphysique.
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@Hamed
Ne vous fatiguez pas ! De toute façon, vous répondez à un questionnement philosophique par des arguments tirés du dogme islamique, et vous allez jusqu’à citer un verset du Coran, ce qui, dans un tel débat, est proprement insensé ou relève de la pure provocation. Un Averroès n’aurait jamais fait une pareille erreur, qui voyait bien que la Vérité éternelle et toute faite que prétendaient lui imposer les dogmes de son temps n’avait pas sa place dans la philosophie et dans les sciences, où les vérités ne sont jamais que branlantes, provisoires et révocables.
Si vous voulez parler avec pertinence de l’histoire, des sociétés, ou de n’importe quoi d’autre, faites donc l’économie du mot Dieu. L’usage que vous en faites ressemble à celui du ketchup dont la cuisine américaine, qui n’est pas la meilleure du monde, recouvre indistinctement ses préparations les plus insipides.
Dans le monde musulman, et c’est cela qui est affligeant et qui fait bien mal augurer de son avenir, Dieu est mis à toutes les sauces. Je ne sais combien de fois j’ai pu en faire la remarque ces dernières années quand des armées composées de musulmans s’efforçaient de ratatiner les derniers groupuscules d’un Califat sur le déclin. On interrogeait des officiers. « Si Dieu le veut, disaient-ils systématiquement, on les aura ratatinés dans moins d’une semaine ». Je ne vois vraiment pas ce que Dieu aurait à faire dans ces sortes d’affrontements militaires. Bussy Rabutin remarquait déjà au XVIIe siècle que Dieu était toujours plus favorable aux plus gros bataillons. Pourquoi ? C’est assurément une question à laquelle il me sera plus facile qu’à vous de répondre ! C’est sans doute pour ça que les Iraniens veulent la bombe atomique : ils se disent qu’ils auront Dieu de leur côté, Sans voir apparemment que, de l’autre côté, l’arsenal est bien plus fourni et infiniment plus efficace. Est-ce que Dieu serait du côté des Américains ? A vrai dire, il s’en fout complètement.
Quand le Sultan envoie un vaisseau en Egypte, dit encore Voltaire, est-ce qu’il se soucie beaucoup du bonheur des souris qui sont dans les cales ?
Le mot Dieu n’a aucun sens dans aucune langue. Appelez Dieu l’ensemble de ce qui existe si, comme Spinoza (Deus sive natura), ça peut vous amuser, et il existera assurément puisqu’il y a bien un monde, et non pas plutôt rien, mais ce sera de peu d’intérêt. En revanche, le Dieu dont il est question dans les religions, muni des attributs qu’elles lui concèdent, celui-là est une fable aussi insensée que celle du Père Noël dont on amuse les petits enfants.
Ceux qui croient en dieu ont-ils moins d’accidents que ceux qui n’y croient pas ?
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@popov
La plupart des gens que je connais, un jour ou l’autre, se sont retrouvés avec un membre immobilisé dans un plâtre. Quand les archéologues, dans deux ou trois mille ans, déterreront nos squelettes (si cette occupation les amuse encore !), ils ne diront jamais : en voilà encore un qui présente un cal de fracture consolidée, parce que ce sera le cas le plus fréquent, mais ils feront cercle autour du mien et diront : « Voilà un squelette impeccable, sans la moindre trace de fracture ; et pourtant, le bonhomme est mort très vieux ! »(*)
Si le monde, alors, n’est pas encore entièrement sorti des ténèbres, certains diront peut-être : « c’est probablement que celui-là croyait en Dieu ! » En quoi il se mettra bien profondément le doigt dans l’oeil !
(*) ce n’est pas là une parole propitiatoire : à l’âge que j’ai déjà, et quand bien même je le voudrais, il me sera désormais tout à fait impossible de mourir jeune. On voudra bien m’en excuser.
Approche qui retient l’attention. Néanmoins les discours leibnitzien et voltairien sur le problème humain ne traitent que sur l’apparent et non sur le transcendant.
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@Hamed
Il n’y a rien de plus radicalement opposé que la thèse leibnitzienne de l’harmonie préétablie et l’espèce d’empirisme Voltairien hérité de la philosophie anglaise, de Locke en particulier.
Sur la question du transcendant, vous devriez méditer la dernière phrase du Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein : « Ce qui ne peut pas s’exprimer, il faut le taire ».
Ca vous ferait gagner du temps !
@Jonas
Rien à redire à votre propos. Accord total.
Espérons donc que Bouteflika sera le Churchill de l’Algérie. Attendons un miracle : « Lève-toi et marche ! », comme disait l’autre. C’est quand même un peu mal parti, semble-t-il....
Et les Frères musulmans, tapis dans l’ombre, attendent leur tour : Allah akbar !
Toutes ces discusions philosophiques ou sur les dieux comme vous le faîtes, c’est de la phraséologie et personne ne touche le fond du problème.
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@Hamed
Quand Napoléon interroge Simon Laplace sur ses travaux en physique et en mathématiques, touchant en particulier à la question du déterminisme, qui sont aujourd’hui largement dépassés mais étaient remarquables pour l’époque : « Et Dieu dans tout ça ? ». Laplace lui répond « Je n’ai n’a pas eu besoin de cette hypothèse ». De fait, si les sciences avaient continué à se préoccuper de la question de Dieu, elles n’en seraient pas au point d’avancement où on les voit aujourd’hui. C’est l’ancien monde qui parle de Dieu, le nouveau auquel j’appartiens n’en a que faire, et je ne réponds à ce que vous écrivez à propos de l’hypothèse d’un Dieu que parce que vous continuez à la poser. Moi, je m’en passe aisément. Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque.
La métaphysique n’est pas aussi méprisable que le disaient les philosophes des Lumières. Un Frédéric Nef (Qu’est-ce que la métaphysique), en a à très juste titre réhabilité les questionnements, mais n’importe quel individu muni de bon sens, considérant l’histoire de la philosophie, pourra quand même vous faire observer que parmi tous les discours possibles sur l’état des choses, aucun n’est plus proche de la « phraséologie » que la métaphysique et sa question de Dieu. Pour une raison simple : les sciences se demandent COMMENT les choses fonctionnent, parviennent à trouver des formalismes mathématiques permettant utilement de prévoir l’évolution des systèmes, et ça marche. La métaphysique, elle se demande POURQUOI le monde est ainsi fait, tout en étant obligée de conclure inévitablement qu’on n’en sait rien, qu’on n’en peut rien dire puisque les « desseins de Dieu », comme chacun sait, seraient « impénétrables ». Le « problème » dont vous parlez ressemble donc au tonneau des Danaïdes : il n’a pas de fond, et il peut absorber tous les bavardages du monde sans que la connaissance s’en trouve aucunement augmentée. C’est du temps perdu, et en pure perte.
Si ces questions vous intéressent, je vous revoie à un article que j’ai publié sur ce site il y a très longtemps. Il établit que Dieu, si on admet l’hypothèse de son existence, est nécessairement un gros farceur. Je viens de lire une excellente intervention de Popov qui vous demande ce que vous penseriez s’il vous arrivait par hasard un de ces grands malheurs qui nous menacent tous. Eh bien, vous n’avez effectivement en pareil cas que deux solutions : celle, masochiste, de vous dire que c’est bien fait pour vous, que vous êtes un salaud et que vous ne l’avez pas volé, que vous devriez être content, même avec un oeil en moins (comme le Pangloss de Voltaire !) de vous en tirer à si bon compte. L’autre solution, si vous tenez à maintenir cette hypothèse de Dieu, c’est que vous avez affaire à un gros farceur à peu près aussi innocent et irresponsable que l’abruti qui tire la chaise sur laquelle vous alliez vous asseoir pour avoir le seul plaisir de vous voir vous casser la gueule. Mais ça n’a aucune importance de toute façon, puisque l’instant d’après, si un traumatisme crânien fatal vous a envoyé dans l’autre monde, des anges vous y serviront immédiatement des gâteaux et des rafraîchissements. In paradisum dans le meilleur des cas.
Un Dieu farceur :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-dieu-farceur-183631
@Hamed
Votre discours sur la nécessité procède apparemment de l’Essai de théodicée de Leibniz, théorie assez subtile que ses disciples, Wolf en particulier, auront quelque peu simplifiée, ce qui permet à Voltaire, dans Candide, d’en faire des gorges chaudes. Voyez l’extrait que je recopie ci-dessous, lequel ne serait nullement une caricature de votre propos si on se limitait à la première phrase en omettant les exemples qui n’en sont pourtant que la conséquence très logique.
Par ailleurs, il est très clair qu’il n’y a pas beaucoup de rapport entre le Dieu de la Torah, construction intellectuelle complexifiée par le Talmud, et celui des chrétiens qui, s’inspirant d’un faux messie, auront volé la religion des Juifs sans la comprendre et pour la dénaturer de la manière la plus naïve et primaire. Les musulmans finiront le sabotage, faisant du dieu réservé à un seul peuple un tyran universel et sanguinaire dominé par les plus bas instincts.
Voltaire :
« Il est démontré,
disait-il [Pangloss], que les choses ne peuvent
être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement
pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des
lunettes ; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement
instituées pour être chaussées, et
nous avons des chausses. Les pierres ont été
formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi
monseigneur a un très beau château : le plus grand baron de la province
doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés,
nous mangeons du porc toute l’année. Par conséquent, ceux qui ont avancé que
tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au
mieux. »
@Jonas
Vous oubliez le cas de Churchill, un des principaux artisans, par la plus courageuse et la plus efficace des politiques, de la victoire contre le Reich.
Or, en 45, il perd les élections, et ne redeviendra premier ministre qu’au début des années cinquante. Ca paraît assez choquant, mais la démocratie, c’est ça, et il l’avait dit lui même :« Democracy is the worst form of government - except for all those other forms, that have been tried from time to time ».
@popov
S’il existait un dieu des musulmans, force est de constater qu’après les avoir assez bien soutenus jusqu’au XIIIe siècle, il les a ensuite salement laissé tomber. Depuis le développement d’un rationalisme occidental qui, dès l’époque classique, ayant rangé Dieu tout au fond d’un tiroir, a pu développer les sciences et réaliser les révolutions industrielles, on a nettement l’impression que Dieu soutient avec une très grande efficacité ceux qui ont pris le parti de l’ignorer complètement, voire d’en rire.
L’existence de Dieu ressemble à celle de la théière de Russel. Si on ne l’a pas encore bien compris, on est carrément foutu,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9i%C3%A8re_de_Russell
La réalité, c’est qu’un pays appartient à ceux qui sont capables de le défendre.
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@popov
On ne saurait mieux dire. L’Alsace et la Lorraine, à l’origine territoires du Saint-Empire romain germanique, ont été rattachés très tardivement, après le XVIe siècle, à la couronne de France.
Votre contradicteur souhaiterait probablement qu’ils fussent restitués sans plus tarder à la plus grande partie restante du Saint-Empire, c’est-à-dire à l’Allemagne.
Vive Bismarck ! Crachons par conséquent sur nos « poilus » de 14-18, ces parfaits salauds ! Deutschland über alles !
Lisant ce qui s’écrit sur ce site de collabos pourri d’antisémitisme, j’ai de plus en plus souvent envie d’écrire : « AgoraVox ment, AgoraVox est musulman ! », mais dans ce cas particulier, on pourra reprendre, sans même y rien changer, le petit refrain de la radio de Londres dans les années 40 : « Radio Paris ment, radio Paris est allemand ».
Nous avons hâte de savoir qui est cet hurluberlu !
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@njama
A lire ce que vous écrivez ordinairement sur AgoraVox, c’est forcément un type dans votre genre. Hâtez-vous vers le plus proche miroir, et vous verrez tout de suite à quoi il peut ressembler.
@oncle archibald
Après chaque attentat en Israël ou dans les territoires disputés, le porte-parole du Hamas ou Haniyeh lui-même ne manquent jamais de féliciter des types qui viennent de trucider horriblement des citoyens israéliens, et même des femmes et des enfants. Au fil des années, j’ai dû voir toutes ces videos qui sont à faire vomir, et plus abominables encore que celle que j’avais signalée plus haut, laquelle paraît pourtant être une réédition des rassemblements nazis à Nüremberg dans les années 30.
J’ai essayé de retrouver ces videos, mais elles n’ont pas laissé de traces sur le net, probablement parce qu’elles sont très brèves. Il faudrait pourtant pouvoir les mettre sous les yeux des crétins palestinomanes, et leur demander ce qu’ils en pensent.
Ces pays arabes ont fait les frais de la Guerre froide et des guerres avec l’État d’Israël, implanté en Palestine.
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à l’auteur,
D’abord, l’Etat d’Israël ne date pas de 48 : les royaumes de Juda et d’Israël, huit siècles avant notre ère, n’étaient pas du côté de la mer de Chine, ce me semble. Ce sont les Arabes qui se sont « implantés » en Palestine au VIIe siècle, comme ils se sont « implantés » aussi en Egypte dès la même époque, poussant dehors peu à peu les anciens Egyptiens, c’est-à-dire ces Coptes encore majoritaires au XIVe siècle, lesquels ne représentent plus désormais que 10% de la population et à qui le régime de Morsi prétendait ne laisser plus d’autre choix qu’entre la valise et le cercueil.
Ensuite, si les Arabes ont « fait les frais » de quelque chose, c’est d’abord d’un islam qui les maintiendra, aussi longtemps qu’il n’aura pas disparu, dans le pire des obscurantismes, leur interdira tout accès à une civilisation qui est désormais la même de la Californie au Japon en passant par Israël, et dont ils se sont eux-mêmes radicalement exclus en lui déclarant la pire et la plus lâche des guerres, celle du terrorisme.
Ce qui se passe en Algérie en ce moment est néanmoins innovant, mais de la plus funeste des manières : c’est le despotisme des momies, et cela ne s’était encore jamais vu dans l’Histoire. Les jeunes Algériens bien vivants ont tout à fait raison de ne pas vouloir être gouvernés par un zombie, mais sauront-il après cela remettre à la place qui lui revient, c’est-à-dire nulle part, un islam qui les a si profondément enfoncés dans un atroce merdier ?
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