On commence à être un peu fatigué de tous ces articles sur le Vénézuéla sur AgoraVox. Que Maduro soit un excellent chef d’état, dans un pays opulent malgré tout ce qu’on peut raconter ici et là, cela ne fait aucun doute et je ne sais pas pourquoi tant d’articles s’appliquent à démontrer bien laborieusement des évidences qui crèvent les yeux.
Il suffit d’un minimum de bon sens pour comprendre tout de suite la situation, et voir clairement tout ce qui peut opposer les terres de grande liberté comme Le Vénézuéla, Cuba ou, plus loin, la Corée du Nord et l’Iran, à l’immonde totalitarisme américain.
Le gros problème du Vénézuéla, actuellement, c’est de devoir empêcher l’immigration aux frontières. Malgré sa prospérité, ce pays ne peut quand même pas, comme disait Michel Rocard, « accueillir toute la misère du monde ». Il est donc obligé de faire obstacle à l’entrée de tous ceux qui rêveraient, venant de pays pauvres, faire fortune rapidement à Caracas. Mais dans un pays d’inspiration socialiste, on ne se résoudra jamais à élever des murs aux frontières.
Quel est, a contrario, le rêve de l’abominable dictateur Donald Trump ? C’est d’empêcher les Américains de fuir leur pays pour trouver ailleurs, et particulièrement au Mexique, la liberté et l’aisance dont ils sont si cruellement privés dans leurs Etats-Unis. Il voudrait voir s’élever des murs, ce salaud, sur des centaines de kilomètres, qui permettraient de garder prisonniers indéfiniment ses pauvres concitoyens dans un enfer américain qu’ils exècrent autant que nous.
Je profite de cette page pour exprimer ma solidarité avec tous les Américains qui ont pu réussir à s’échapper et gagner les côtes françaises. Si des réseaux existent déjà et si je peux faire quelque chose pour les aider, j’y suis tout à fait disposé.
Dans tous les autres pays du monde, c’est le bonheur et la richesse assurée et partagée.
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@Le421
Il me semble que vous avez oublié cet autre paradis terrestre qu’est devenu l’Iran sous la sage conduite des ayatollahs. C’est curieux, cet oubli constant de l’Iran, en Europe, comme si ce pays n’existait pas.
Je regardais hier soir sur la chaîne Arte, aussi pourrie que Le Monde ou Libération, un documentaire sur les nouvelles menaces nucléaires en Europe. On glosait à perte de vue sur un rêve supposé des Russes de faire main basse sur les pays baltes comme naguère sur la Crimée. En cas de violation des frontières, il pourrait y avoir un risque de guerre nucléaire, disait-on. Je ne sache pourtant pas que les Russes, même à l’époque de la guerre froide, aient jamais explicitement formulé une intention de vitrifier l’Europe : leur stratégie, comme celle des Américains, ayant toujours été purement dissuasive.
Les ambitions de l’Iran, répétées à l’envi depuis quarante ans, sont d’une tout autre nature : d’abord, s’assurer une mainmise sur les états voisins, ce qui est déjà partiellement réalisé : le Liban présidé par le général Aoun, nouveau Pétain à la botte du Hezbollah, est dans la même situation que la France sous la botte nazie. On peut dire la même chose de la Syrie ; l’Irak et le Yémen, si on laisse faire, deviendront vite d’autres satellites d’un Iran devenu une puissance nucléaire. Ensuite, ou dans le même temps si possible, « rayer Israël de la carte du temps » et mettre en oeuvre les missiles balistiques enfin nucléarisés qui pourront aisément frapper d’abord l’Europe, puis le Grand Satan. L’objectif final -et complètement délirant !— de cette « guerre de conquête » ou « guerre sainte » (dixit Khomeiny) étant de « faire triompher l’islam d’un bout à l’autre de la Terre ».
Mais dans cette émission de la chaîne Arte faite par des imbéciles et pour des imbéciles, il n’aura pas une seule fois été question de l’Iran.
ADDENDUM
Je viens de taper « La richesse au Vénézuéla » dans Google. Je ne trouve rien. Ou plutôt, quand je parle de « richesse », on me répond « pauvreté ».
Ainsi, le premier article en haut de page s’intitule :
« Le Vénézuéla, un pays de plus en plus pauvre avec un sous-sol si riche ». Tous les articles qui suivent traitent de difficultés économiques évidemment inexistantes.
Il est d’autant plus évident qu’on nous ment que les intentions de Chavez & Maduro ont toujours été de réaliser le bonheur du peuple et de combattre la pauvreté.
J’espère qu’il se trouvera bien quelque défenseur de l’actuel régime du Vénézuéla qui sache nous montrer l’opulence d’un pays où la pauvreté, en dépit de tout ce qu’on raconte, a dès longtemps disparu.
J’ai eu peur un instant qu’on ne parle pas du Vénézuela aujourd’hui...
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@Le421
Vous avez d’autant plus raison d’avoir eu peur qu’il y aurait beaucoup à en dire, du Vénézuéla. Pour faire un peu le point sur cette question de la pauvreté au Vénézuéla, dont tout le monde parle, je viens de taper « Pauvreté au Vénézuéla », et je suis tombé sur un grand nombre d’articles.
Examinons le premier que j’aie trouvé :
J’y découvre les assertions suivantes :
"L’Enquête sur les conditions de vie au Venezuela (Encovi), menée par les principales universités du pays et dont les conclusions ont été présentées mercredi 21 février à Caracas, a révélé qu’en quatre ans l’extrême pauvreté est passée de 23,6% à 61,2% et a augmenté de près de dix points entre 2016 et 2017."
"Le même graphique montre que les ménages « non pauvres » représentaient 51,6% en 2014, 27% en 2015, 18,2% en 2016 et 13% en 2017.«
Vous ne me démentirez probablement pas si je dis qu’on parle ici de pauvreté, et non de richesse, et cela traduit un choix idéologique vraiment pervers. Dans le deuxième extrait, au lieu de parler de richesse, on parle encore des ménages »non pauvres« , ce qui signifie clairement qu’on n’a en tête que la pauvreté. Or, l’armée vénézuélienne chargée d’éviter par une répression ad hoc qu’une conspiration internationale empêche le président Maduro de pouvoir mener à son terme son excellente politique, est constituée, on le sait très bien, de gens qui sont convenablement rétribués. Beaucoup de militaires de haut rang, en plus de leur rôle dans l’armée, se sont aussi dévoués pour accepter des fonctions économiques : direction de banques, de grandes entreprises, etc. Ces gens-là, qui sont les »premiers de cordée« du pays, ne sont pas pauvres, et c’est tout le pays qu’ils entraînent derrière eux vers les sommets.
J’ajouterai que s’il faut en croire les chiffres communiqués, d’autant plus incontestables qu’ils émanent des universités vénézuéliennes, 13% de »non pauvres« sur une population de 32 millions d’habitants, cela représente plus de quatre millions de citoyens, ce qui n’est pas du tout négligeable. C’est l’équivalent de deux fois la population parisienne ! C’est énorme, et il s’en faut bien qu’on puisse dire »non-pauvre" tous les Parisiens. Beaucoup, non sans raison, à la suite du pauvre M. Mélenchon, préfèreraient sans doute vivre au Vénézuéla !
Il est pleins de rien du tout ton article camarde. Si je le coupe, y reste plus rien. Tu n’a fait que t’étonner, que de vaste ressources naturelles ne fasse pas la richesse.
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@bisou
Traduit en français, ça deviendrait quoi, votre commentaire ?
Le régime iranien vit la même crise : les ressources pétrolières du pays sont destinées à soutenir des milices sectaires dans plusieurs pays
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Les sommes attribuées par le régime iranien au Hezbollah auraient été de l’ordre du milliard de dollars par an. Tout de suite après la levée des sanctions accordée par la conférence de Vienne sur le nucléaire (nouveau Münich), une rallonge de 520 millions de dollars avait été allouée à la recherche sur les missiles balistiques (on en voit actuellement le beau résultat !) et 800 millions de dollars avaient été accordés au Parti de Dieu libanais, pour ses bonnes oeuvres.
Aux dernières nouvelles, il semble que, du fait des sanctions, et malgré la sale collaboration des états européens, l’Iran ait été obligé de réduire de 40% les subsides accordés au Hezbollah.
Cette organisation, qui est la plus puissance mafia de la planète, classée il y a peu de mois par l’Amérique parmi les organisations criminelles spécialistes du blanchiment d’argent, du commerce de la drogue, du crime organisé et du terrorisme, va donc devoir elle aussi diversifier ses ressources.
Elle demande déjà à ses complices un peu partout dans le monde (il s’en trouve même sur AgoraVox !) de lui faire parvenir des subsides en bitcoins qui est aussi, parce qu’il est plus difficile d’en surveiller les échanges, la monnaie de plus en plus privilégiée par les gros dealers.
les ressources matérielles des États, quelle que soit leur taille, ne parviennent pas à construire des pays et à assurer leur sécurité, leur stabilité et leur bien-être à moins d’être précédées d’une vision stratégique consciente pour utiliser ces ressources et possibilités.
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C’est tout à fait évident. Il suffit de considérer ce qu’était encore la Palestine à la veille du mandat britannique : une région vivotant depuis des siècles d’une économie pastorale misérable. Pas de pétrole, pas de ressources minières, des terres arides et désertiques. En quelques dizaines d’années, l’agriculture est devenue florissante et le pays est désormais à la pointe de la recherche dans tous les domaines les plus essentiels. La découverte d’énormes gisements gaziers venant là-dessus sera, lorsque l’exploitation aura commencé, la cerise sur le gâteau.
Si les états de la péninsule arabique, forts d’une richesse accumulée depuis tant d’années par l’exploitation du pétrole, s’appliquent à diversifier leurs ressources et à faire la part belle à la recherche et aux techniques les plus avancées, l’ensemble du Moyen-Orient deviendra une puissance économique considérable où la coopération, par delà la différence des cultures, succèdera aux conflits qu’exacerbe la misère des populations.
Le seul obstacle à cette évolution paraît être encore un Iran médiéval dont les richesses naturelles, qui sont loin d’être négligeables, sont salement détournées au profit d’ambitions guerrières imbéciles d’un autre siècle.
Il faudra bien, par la force des choses, que ce sinistre cauchemar prenne fin. Dans un mois ? Dans un an ? Le plus tôt sera le mieux.
À cet égard, il convient de citer le regretté Cheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, père fondateur des Émirats arabes unis, qui envisageait de construire un État moderne avant l’extraction et l’exportation du pétrole.
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Un contre-exemple intéressant à étudier serait le cas d’une Algérie qui a tout misé sur une rente pétrolière qui sera de moins en moins rentable, qui se raconte encore, ridiculement, que tous ses malheurs viennent d’une colonisation qui fut l’état constant du pays depuis l’Empire romain.
L’Algérie est un état souverain depuis plus de cinquante ans, et pourtant menacé d’un très prochain effondrement pour n’avoir pas compris que l’or noir, bientôt, ne vaudrait plus grand chose à l’exportation.
L’inflation est devenue incontrôlable, les pénuries de denrées alimentaires et de médicaments et la perturbation de services de base, tels que l’eau et l’électricité, sont devenues des problèmes normaux, ce qui a poussé des millions de citoyens vénézuéliens à quitter leur pays pour devenir des réfugiés dans les pays voisins !
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Je n’ai pas le temps de réagir longuement tout de suite à cet article extrêmement intéressant dont je finirai plus tard la lecture.
J’ai déjà lu plusieurs articles sur AgoraVox concernant le Vénézuéla. L’impression que j’en retire, c’est que tout ce qu’on raconte à propos de ce pays serait complètement faux, et je vais rendre un petit service à tous les grands amis de Chavez & Maduro en résumant leur point de vue. Ca leur évitera, j’espère, d’avoir à rétablir ici la Vérité vraie :
Le Vénézuéla est l’un des très rares pays du monde où la pauvreté a été enfin complètement éradiquée. On aurait du mal à y trouver des gilets jaunes ; quand les Vénézuéliens descendent dans la rue, c’est seulement pour soutenir leur grand dirigeant Maduro victime de l’affrreux Trump. L’opposition est quasi inexistante, et totalement stipendiée par les Etats-Unis.
Il n’y a pas d’inflation au Vénézuéla, et s’il y en a une un peu plus forte qu’en Europe, cela n’a pas beaucoup d’importance puisque les salaires progressent plus vite que l’inflation.
Il n’y a aucune pénurie alimentaire au Vénézuéla. On y mange très bien. Faut pas croire tout ce qu’on raconte !
Le seul problème aux frontières, c’est celui de l’immigration : les pauvres des pays limitrophes voudraient entrer au Vénézuéla pour y faire fortune rapidement, mais ce beau pays ne peut quand même pas, comme disait Michel Rocard, « accueillir toute la misère du monde ».
La preuve de l’extraordinaire réussite économique et sociale du Vénézuéla — si vraiment il en fallait une !— c’est qu’il continue à être un modèle pour M. Mélenchon, un véritable ami du peuple, désireux de pouvoir un jour, comme Chavez & Maduro, réaliser son parfait bonheur.
Etre professeur, c’est être un bon petit soldat.
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@Sophie
Je confirme votre propos. J’ai souvent écrit que la destruction de l’Instruction publique en France avait été l’oeuvre des enseignants eux-mêmes. A partir du milieu des années 80, les « réformes » se sont multipliées. Chacun voyait bien qu’elles étaient idiotes et conduiraient à la destruction du système. Il n’empêche qu’elles ont été appliquées par des gens qui pensaient que le rôle d’un fonctionnaire était d’obéir (sous Vichy, c’est déjà ce que beaucoup avaient pensé !) et les syndicats eux-mêmes, les plus « à gauche », les ont encouragés à s’engager dans cette voie pernicieuse. Or, on n’a jamais mis un couteau sous la gorge d’un prof pour l’obliger à mettre en oeuvre les TPE, par exemple, ou bien d’autres dispositions perverses inventées par ces malades mentaux que sont les « pédagogues ». Si on veut comprendre ce qui s’est passé depuis trente ans, il suffit de relire l’essai d’Etienne de la Boétie : De la servitude volontaire que, pourtant, n’importe quel diplômé de l’enseignement supérieur connaît nécessairement.
J’ajouterai qu’il y aura eu beaucoup de bouquins publiés sur la destruction de l’Ecole. Le plus grand nombre présente cela comme une politique cynique et criminelle venue d’en haut ; presque aucun n’examine la responsabilité du corps enseignant, sa passivité, son masochisme. Les thèses conspirationnistes commençaient à fleurir à la fin du XXe siècle. On croyait voir partout des intentions diaboliques, mais ce qu’on ne voyait pas, c’était l’imbécillité, laquelle est pourtant la chose du monde la mieux partagée, du haut en bas de la pyramide sociale. Le beau résultat de tout cela, c’est que la France est devenue un pays d’imbéciles, désormais complètement hors-jeu sur le plan international, et gouverné aujourd’hui plus que jamais par des cons parfaits.
Une organisation criminelle ne pourra pas facilement convertir des millions de dollars en BTC et vice-versa.
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@axiaman
Je suis totalement incompétent sur ces questions monétaires qui ne m’ont jamais passionné, et je serais bien incapable d’argumenter sérieusement sur le fond.
Il reste que si les organisations criminelles (drogue, terrorisme) commencent à préférer le bitcoin - et ça, c’est un fait-, c’est bien, probablement, qu’il y a une raison, et votre mise au point ne l’explique pas.
Sinon, je suis bien d’accord : c’est l’usage qu’on fait des choses qui les rend bonnes ou mauvaises, et les concepteurs de l’Internet n’avaient probablement pas prévu non plus l’émergence d’un darknet qui pourrait servir au terrorisme.
C’était des traitres, encore que certains français ne sont pas d’accord. Devons-nous retirer la nationalité française à Zémour parce qu’il considère que Pétain n’a pas totalement trahi la France. La liberté de conscience n’est elle pas garantie par la France.
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@ETIENNE
Zemmour, qui n’a jamais justifié le terrorisme, est un simple con.
Par ailleurs, vous connaissez beaucoup de vrais Français, vous mis à part, qui considèreraient que l’assassin des enfants de Toulouse, celui du vieux prêtre normand, pour me limiter à deux exemples atroces, ne sont pas des « traîtres » à la France ?
Le mot « traître », en la circonstance, paraît même bien insuffisant : ce sont des monstres en tous points comparables aux nazis.
Donc ni centre, ni gauche radicale, ni droite radicale, alors clairement quel est votre choix ?
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@Eric F
Ai-je dit que je faisais un choix ? Je ne vois rien qui me satisfasse, même partiellement. Nous sommes dans un pays décérébré, complètement hors-jeu au plan international, et qui court à la catastrophe. Je ne peux même pas espérer que quelque chose sorte de l’espèce de guerre civile qui risque, très vite, de nous tomber dessus : la politique du pire n’est pas ma tasse de thé.
Article extrêmement intéressant, bien documenté, et qui éclaire d’une lumière crue l’actuelle décomposition du pays.
Le métier de professeir a pu être passionnant jusqu’au milieu des années 80, quand on se trouvait en face d’élèves désireux d’apprendre et qui savaient à peu près ce qu’ils venaient faire dans un établissement d’enseignement. Ce n’est évidemment plus le cas désormais, surtout dans les banlieues où des élèves décérébrés par le climat ambiant, par l’Internet et surtout par la « pédagogie » des pires imbéciles qui les aura peu à peu persuadés qu’ils en savaient autant que leurs maîtres, leur fait voir le prof comme un ennemi à abattre. Affronter certaines classes, désormais,c’est une expérience qui ressemble à celle des poilus qu’on obligeait à sortir de la tranchée sous le feu des mitrailleuses.
N’importe quel professeur, lorsqu’il se fait encore une certaine idée de son métier, ne peut que désirer s’extraire au plus vite d’un bourbier où il se sent inutile. Les dispositions qui devraient permettre de quitter l’éducation nationale ressemblent donc à ces politiques humanitaires qui se proposent d’exfiltrer des citoyens pris en otage dans une zone de guerre.
Mais par qui les remplacera-t-on ? Par des gens qui seront disposés, pour un salaire de misère, à faire acte de présence pour sauver les apparences, dans des garderies où l’en n’enseigne déjà plus rien, où le sens de l’émulation s’est inversé, où le « mauvais élève », aux yeux de ses copains, est déjà celui qui voudrait travailler et réussir.
Une solution serait peut-être, puisqu’on envisage de rapatrier les jihadistes du Califat d’origine française, de les affecter dans les établissements d’enseignement des banlieues. Ces obscurantistes distingués seraient en prise directe avec le public scolaire et sauraient, eux, comment s’y prendre. On dira que je plaisante, mais pas tant que ça : quand on s’acharne à détruire un système d’enseignement comme on l’a vu faire en France dès le milieu des années 80, on en arrive à la situation actuelle où c’est tout un pays qui se retrouve décérébré et hors jeu : l’imbécillité est au gouvernement, elle est dans les média, elle s’observe dans la lâcheté des « intellectuels » qui ont les moyens d’analyser la réalité des choses mais préfèrent ne rien dire et faire comme s’ils ne voyaient pas : pourvu que ça dure encore un peu ! « Encore une minute, Monsieur le bourreau », avait dit la comtesse Du Barry au pied de l’échafaud.
QUE FAIRE ?
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Certainement pas voter pour un parti composé de naïfs destinés à être les dindons de la farce, et de dirigeants qui, quelles que soient les orientations nouvelles affichées par ce parti, n’ont jamais été pris de nausées à l’idée de rejoindre une organisation fondée par des nostalgiques de Vichy et de l’OAS.
Les Français ont la mémoire courte, c’est leur malheur.
Cela dit, je ne suis pas loin de penser, avec le député De Courson, que le régime de Macron n’est pas très éloigné non plus du collaborationnisme de Vichy. Il faudrait au plus vite que cette sale engeance tombât au plus profond des poubelles de l’Histoire.
Je préfère ne rien dire du totalitarisme abject d’une extrême gauche maduriste soumise de surcroît à l’islamisme. Mélenchon est pire que la vérole et le sida réunis.
Tout reste à inventer.
@troletbuse
Pétition signée. On en est à plus de 120 mille signatures.
Faudrait déchoir de la nationalité Française tous les céfrans kouffars...
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@Cadoudal
Je suis bien d’accord, mais il ne faut pas le dire, cela pourrait donner de mauvaises idées.
Cela dit, -et entre nous !-, je conviens que nous n’avons rien à faire en France. Historiquement, c’est incontestablement une terre d’islam, une terre palestinienne bien avant la conquête de Jules César.
J’ai un peu mauvaise conscience et il m’arrive de moins en moins souvent d’aller à Saint-Denis où la grande mosquée édifiée par le Calife Suger au XIIe siècle est devenue, odieusement, une « basilique des rois de France » où on a entassé de faux gisants pour faire croire que nous aurions un droit historique sur ces terres d’islam odieusement occupées, particulièrement dans le 93, par des colons qui prétendent, à l’abri dans leurs implantations, y faire appliquer les règles fascisantes de l’administration coloniale française.
Cela dit, j’y suis, j’y reste, et l’islam avec ses prétentions, peut bien aller se rhabiller.
la peine de mort a été abolie, et même si on la souhaite , elle n’est pas applicable .
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@moderatus
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de rétablir la peine de mort pour les terroristes. Dans les grands attentats de ces dernières années, en y mettant les moyens mais aussi en risquant les vies de policiers, on aurait pu arrêter les terroristes. On a préféré les refroidir sur place, et je n’y vois rien à redire : quand on est en France, armé, et qu’on menace des Français, on commet un acte de guerre, et à la guerre on risque évidemment sa peau.
Hollande avait convenu -mais un président ne devrait jamais dire ça — que les services secrets avaient refroidi, et avec son aval, pas mal de nos anciens concitoyens devenus jihadistes. Pour moi, pas d’objection. C’est à ça qu’ont toujours servi les services secrets. Ce n’est pas bien glorieux, mais les choses étant ce qu’elles sont, c’est un mal nécessaire.
Cela vaut mieux que d’avoir à organiser à grands frais des procès indécents comme celui, actuellement, de l’assassin du musée juif de Bruxelles. Si les jihadistes « français » sont jugés par nos tribunaux, il sera très difficile de prouver les assassinats perpétrés par ces crapules qui prétendront avoir été trompées par des rabatteurs qui leur proposaient de s’engager dans une action humanitaire.
Pas de pitié pour les tueurs et pour leurs complices !
on n’est pas français en fonction de sa couleur ou de son nom, ou de son origine ou de sa religion.
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@moderatus
C’est encore le cas de ces gens d’extrême Orient qui sont arrivés en France dès la fin des années 70 pour échapper à toute sorte de totalitarismes. Après l’assassinat d’un des leurs à Aubervilliers, j’avais défilé avec eux durant deux heures, de la République à la Bastllle. Ils agitaient des milliers de petits drapeaux tricolores et hurlaient à s’en faire crever les poumons la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité ».
Bref, des Français « de souche » auraient agi ainsi, des crétins auraient tout de suite crié au nationalisme. C’était pourtant une belle leçon de patriotisme donnée par des gens venus de très loin, qui sont devenus français et plus français que nous (eux savent pourquoi ils sont venus ici !), qui n’ont pourtant pas renoncé à leur culture d’origine, laquelle est si porteuse d’universalité qu’elle fait désormais très bon ménage avec la nôtre et l’enrichit. Une intégration réussie, c’est ça.
En quoi ne sont ils pas français ?
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@ETIENNE
Ceux qui ont trahi notre pays cessent ispo facto d’être Français. Déat, Doriot, Laval ou Pétain n’étaient pas nés allemands. Ils le sont devenus par leurs engagements, et tout ce que la France avait à faire après cela, c’était de retrancher à jamais ces monstres de la nation qui avait eu le malheur de les engendrer.
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