Vous faites encore avancer le débat Djanel ? Quel talent ! Cela vous dérange-t-il que les gens s’expriment. Ou cela vous dérange-t-il de voir que des personnes ont du vocabulaire et pas seulement, comme vous, des mots d’injure et de mépris ?
« pauvre plouc de basse bretagne. » On dirait du Sarko dans le texte avec ses « connards de bretons ». Les types qui n’ont que l’insulte comme argument sont bien à plaindre et souvent ils ne jouent aucun rôle utile pour leur pays.
C’est ainsi qu’on les prit en photo tous les deux réunis sous un
parapluie. Sur les planches de Deauville, il pleuvait mais on entendait
la chanson : “shabada bada, shabada bada”. Comme au bon vieux temps des
comédies musicales. Mais personne ne force Nicolas à la fermer pas plus
que Fred à s’taire . On faillit assister à la fin de l’idylle quand il
dit “je dois vous parler de la Grèce”. “Que dites-vous là”,
s’indigna-t-elle, je n’en ai point de trop. Hier encore, les trois
petits cochons y trouvèrent bien à faire…” Mais, non, rectifia Nicolas
qui s’aperçut de sa méprise et se tira d’affaire en lui parlant du cas
des Grecs. Ils décidèrent qu’ils allaient les punir. Au moment de la
photo finale, comme Nicolas se perdait dans cette forêt de grandes
jambes, tandis que le petit poussait - petit Poucet - , Angela, un peu
amère - et même s’il n’y avait pas plus amère qu’elle - Merkel -, lui
fit une place auprès d’elle.
Mais restons encore un peu dans cette histoire. Car, après tout, un petit coin de parodie pour un coin de paradis, vous n’perdez pas au change, pardi ! Mais lui, non plus, le Nicolas, qui avait maintenant le nez dans le corsage d’Angela. « Il se faut bien reconnaître qu’il y a du monde au balcon », se dit-il, et il ne se pencha que mieux, se prenant à rêver que du haut de ce charmant balcon, il pourrait mieux regarder passer le peuple des rois des cons. Car c’était un jour de manif .
Qu’avez-vous là dans votre panier à provision, lui demanda Angela. Oh ! ce n’est rien qu’un petit million, et la galette du peuple des rois des cons mais ça me réchauffe le coeur à la manière d’un feu de bois. Justement, de feu de bois il n’y avait pas car Angela avait oublié de faire du feu dans la cheminée. Alors ce qui devait arriver arriva, le petit Nicolas prit froid :
- « Ach ! Pitite nature ! », s’écria Angela.
- Angela, Angela ! J’ai des engelures, se plaignit Nicolas, Ma mie regagnons la voiture ! "
C’est ainsi qu’ils partirent pour Deauville.
Le petit Nicolas se promenait dans la forêt avec son petit panier à provision. Y’avait dedans un cadeau de grand’maman Liliane : un tout petit miliion parce qu’il le vaut bien et la galette des fonds de pension du peuple des rois des cons. Nicolas tenait à la main le billet doux de sa promise « Ach ! meine pitite Nicolas, je me languis d’amour pour. Rétrouvez-moi dans ma kleine Zimmer. » Il arriva devant la maison de sa bienaimée mais la porte ne s’ouvrit pas :
« Angela l’attendait là, dans son lit, grimée en grand méchant look. Elle lui cria : Tire la talonnette et l’oreillette cherra. Nicolas tira la talonnette et la porte s’ouvrit. »
- "Nicolaaaaas !
- Angelaaaaa !
- Nicolaaaaas !
- Angelaaaaa !"
Allez ! Une petite chanson :
Un pt’it coin d’parapluie
Il pleuvait fort sur la grand-route
Ell’ cheminait sans parapluie
J’en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d’abri
En séchant l’eau de sa frimousse
D’un air très doux, ell’ m’a dit « oui »
Un p’tit coin d’parapluie
Contre un coin d’paradis
Elle avait quelque chos’ d’un ange
Un p’tit coin d’paradis
Contre un coin d’parapluie
Je n’perdais pas au chang’, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D’ouïr à deux le chant joli
Que l’eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J’aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Un p’tit coin d’parapluie
Contre un coin d’paradis
Elle avait quelque chos’ d’un ange
Un p’tit coin d’paradis
Contre un coin d’parapluie
Je n’perdais pas au chang’, pardi
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
A l’horizon de ma folie
Il a fallu qu’elle me quitte
Après m’avoir dit grand merci
Et je l’ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubli
Un p’tit coin d’parapluie
Contre un coin d’paradis
Elle avait quelque chos’ d’un ange
Un p’tit coin d’paradis
Contre un coin d’parapluie
Je n’perdais pas au chang’, pardi
Georges Brassens. Je n’ai pas changé une ligne, c’est parfait.
A voir la photo, on croirait une comédie musicale comme « Les Parapluies de Cherbourg » ou bien l’on croit entendre « sha ba da ba da ». Quand on sait que la scène se passe sur les planches de Deauville, le doute n’est plus permis : c’est du cinéma !
Je propose que Sarkozy et Merkel chantent dorénavant leurs discours comme chez Jacques Demy.
Le gouvernement traque les nouveaux terroristes : les ouvriers en grève qu’il menace de prison !
Quant aux évènements du moment, l’heure n’est plus à parler de « mouvement social » mais de début de révolution.
Cette affirmation va surprendre. Mais je m’en vais la démontrer.
L’idée que Sarkozy est fort est un leurre, une fausse vérité inculquée à coups d’opérations de propagande, de coups de menton et de fantasmes liés au pouvoir et à l’argent.
La réalité est tout autre : face au géant que l’on appelle Démocratie, Sarkozy est un nain et, ici, aucune talonnette d’aucune sorte (conseillers, petites fiches, oreillettes, médias serviles, photos truquées, marche-pied ou chaussures truquées), non, aucune talonnette ne lui permet de se hisser au niveau de cet adversaire qui l’effraie : la Démocratie !
Impressionné par ce maître, le petit Sarkozy ne dispose que d’un arsenal ridicule. Son lance-pierre préféré est la petite phrase méchante. Normal, il est jaloux de ce grand-frère qui le dépasse d’au-moins deux têtes (pensantes qui plus est…). Alors, il passe sa rage ainsi : “casse-toi pov’ con !” Heureusement pour lui, sa faiblesse tactique autant que son infériorité intellectuelle sont momentanément compensées par des alliances - plus ou moins douteuses : avec des transfuges du PS, extrême-droite, dictateurs étrangers… - et ainsi, vaille que vaille, il passe de combine en combine pour perpétuer l’illusion qu’il est très fort, plus fort que vous, plus fort que moi, plus fort que la Démocratie !
Il s’illusionne d’ailleurs lui-même. Au prétexte que le peuple (mais surtout le fric) l’a porté là, il se croit doté de pouvoirs magiques extraordinaires. Mais, c’est curieux, Obama n’y croit pas et même s’en agace et écarte ce paltoquet. Car aux yeux du monde, Sarkozy apparaît sous sa véritable apparence : celle d’un petit homme sans pouvoir, sans capacités et qui se hausse sur la pointe des pieds en faisant du bruit pour qu’on daigne le regarder. Mais vain et inutile, totalement inutile. En un mot, un pauvre type.
Mais, attention de ne pas tomber dans l’injure facile et je vais donc reprendre mon argumentation. Donc Sarkozy ne connaît pas la démocratie. Déjà tout jeune, on le voit manifester dans la rue contre le droit de grève, un droit sacré inscrit dans notre constitution mais qu’est-ce que la constitution pour lui, il n’en saisit même pas le sens ! Il s’oppose en fait à toute liberté d’expression. Que son premier ministre s’avise de dire “je”, il le réprimande aussitôt. C’est pourtant un vieux routard qui a témoigné de bons et loyaux services et d’un sens du sacrifice de l’amour-propre.
Quelle place alors laisse-t-il aux autres, à tous ceux, toutes celles , très nombreux, qui ne pensent pas comme lui ! C’est très simple : aucune ! La Démocratie, ce colosse qui lui fait de l’ombre, il le jette dans les geôles et le fait bâillonner. S’il trouve à s’échapper (car, il faut bien le dire, il est bien plus malin que notre personnage), alors Sarkozy fait appel à la force publique (la nôtre donc !). A défaut de le passer par les armes (ce serait en faire un martyr), il l’humilie en public. Dernier exemple en date : la réquisition des grévistes et leur évacuation.
Un chef d’Etat qui recoure à l’humiliation pour se maintenir au pouvoir est un être faible.
Maintenant que nous savons que Sarkozy est faible, à nous d’agir !
A l’auteur. Nous ne sommes pas aveugles. Mais, vous, si vous n’êtes pas sourd, écoutez-donc ceci :
Le président bloque le pays et nous prend en otages jusqu’à quand il sera arrivé à ses fins qui flirtent avec le conflit d’intérêt...
Mais, comme vous, je retrouve la fierté d’être français quand je vois cette mobilisation générale. Je participe à ma manière sur le web et je participerai davantage après que la loi inique aura été imposée par l’oligarchie des puissants.
A Neuilly-sur-Seine, il est à la tête d’un célèbre gang :
Le gang du Fouquet’s, largement soutenu par des intérêts étrangers.
Elu grâce à de riches mécènes, soi-disant parce qu’il le vaut bien,
Il a pris son destin en main mais, ce qui est grave, le nôtre aussi !
Nous avons de quoi nous faire des cheveux et qui nous paiera le shampooing ?
Il fait des raids, des descentes : contre les jeunes des banlieues concurrentes, les marins-pêcheurs, les Noirs de Dakar, les athées, les pédés, les gamins de maternelle, les fonctionnaires, les journalistes, les juges, les représentants européens, les immigrés, les Roms…et maintenant aussi les salariés cotisants !
Il casse aussi ! Au Kärcher, au mixeur, au rouleau compresseur,
Nicolas Sarkozy est un casseur !
Moi, je vous le dis : les casseurs n’auront pas le dernier mot. Parce que dans notre démocratie, il y a des tas de moyens de s’exprimer, mais la violence la plus lâche, la plus gratuite, ça, ça n’est pas acceptable.
Le gouvernement devrait recourir cet après-midi au Sénat à la procédure du vote unique sur la réforme des retraites afin de faire adopter au plus vite le projet de loi. Non, vraiment, cela n’est pas acceptable !
Une lutte de casses aussi et même surtout...« La culture de la casse »
C’est la culture de la casse.
Un petit rappel s’impose pour Papon ? Y’a qu’à demander.
Papon
Il était un
préfet de la Seine.
Qui s’appelait Maurice Papon.
Un nom pas destiné aux ponts.
Son nom est aujourd’hui obscène.
En mille
neuf cent soixante-et-un,
Il se mit du sang sur les mains.
Du haut du pont, la joie
De faire des ricochets cessa.
On vit encore en
62
Se dérouler un drame affreux,
Une manif qui tourna pas rond
Dans l’eau (A-S !) fit des ronds.
A la station d’métro Charonne
Papon fit déferler des tonnes
De haine et de brutalité,
Applaudi par Michel Debré.
Voris Bian
Il manque la fin du titre non ? Ce n’était pas « L’homme qui rétrécit dans son pantalon » ?
Quel meilleur moyen de « liquider Mai 68 » (comme l’avait annoncé Sarkozy) que de le rejouer grandeur nature pour cette fois l’emporter ?
Mais il ne faut pas le laisser l’emporter...
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