Eh bien dis donc, Waldganger, on parle encore de moi ? J’en serais flattée si tu avais du charme, petit délateur pervers.
Et puis, tu ne comprends tellement rien à la politique
A propos, j’ai bien passé le bonjour d’Alfred.
Personne n’en a rien eu à foutre.
Acheron, la tolérance, le débat, le dialogue, les découvertes, les échanges et « le pluralisme d’opinions »
Sans compter le « je n’y suis plus, que l’on m’oublie »
Merci, j’ai bien ri. Pas de quoi, sinon :)
Rien ne dérange et tout ennuie, Yohan. Ce vaste cirque tourne en rond sur lui-même, mais il a moins de spectateurs et ceux qui restent continuent de baisser le pouce ou de le lever au gré de leurs névroses « politiques »...
Yo Cova ! (encore 2 points que le marché euro-us n’aura pas) :)
@ Yohan,
Je constate que me saluer ne vaut plus que moins-deux points, putain d’austérité ! :)
@ Colre,
La responsabilité de la gauche depuis Mitterrand à propos de la montée du FN est, me semble-t-il, admise par tout le monde et notoire...
Quant à « la problématique de l’immigration », je ne crois pas avoir exprimé que la gauche en était responsable à courte vue, ni avoir non plus invoqué une main invisible mais déterminée à détruire les structures traditionnelles des pays/peuples/cultures. Je te rappelle simplement qu’entre les années 50 et les années 80, il s’est passé un certain nombre de choses que le visionnement du magnifique film de Chris Marker « Le Joli Mai » permet de comprendre et d’entrevoir. Il est encore en salle.
Marker est l’un de ces hommes qu’aucune idéologie n’aveugle, et dont la générosité, même quand il tacle ses rencontres en 1962 pour leur totale absence de conscience politique (dont on ignore si elle ne correspond pas plutôt à une peur de parler devant une caméra puisqu’il n’existait qu’une chaîne d’Etat), devrait être un exemple pour la gauche, je le répète, cette gauche qui méprise le peuple et l’accuse de toutes les tares. C’est cela que je dis, et simplement cela.
Que nos politiques (après De Gaulle) n’exercent que dans le court terme et se lavent les mains de la suite, je l’ai toujours dit. La gauche et la droite ont eu (ont encore, peut-être) quelques hommes sincères et sérieux, et là encore ce n’est pas une question de couleur politique.
Quant à l’anarchie, ben après le Larzac, suffit de faire un tour en pays nantais pas très loin de chez m’sieur Ayrault... Je plaisante, quoique, mais sache qu’il ne sert à rien de s’entêter à dédouanner cette classe politique au pouvoir, et encore moins à diaboliser ses adversaires.
@ Yohan,
Salut ! Et toi ? Je constate que les airs ravis des Avoxiens l’an passé, pour qui le Miracle et son Messie étaient advenus, n’en finissent pas de déchanter. Rien que de très prévisible, donc. Sinon, je fais l’amour avec le plus merveilleux des hommes, des fleurs de toutes les couleurs dans les cheveux et j’écoute des concerts franchouillards les pieds dans l’eau en prônant le droit à la paresse et au travail raisonné
Coucou, Colre !
De la même manière que le gouvernement est hautement déprécié par une majorité de Français, il ne me semble pas que ce « ras-le-bol carabiné » d’Yvance soit dû uniquement à la question des salafs en France financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite. En effet, le problème de l’immigration avec l’idéologie du rejet de l’assimilation, puis de l’intégration, au profit de celle - de fait purement libérale - de « l’inclusion » portée par une gauche devenue folle en fait partie. Mais les choix économiques de ce même gouvernement, et la morgue médiatique et politique couplée au mépris (un mépris identique à celui qui s’est exercé à l’encontre du NON de 2005) de cette gauche irresponsable l’expliquent aussi.
Certains de mes amis ont continué à apprécier Mélenchon jusqu’à il y a peu ! Tant notre « gauche » trahit des « valeurs » dont nul ne voir plus très bien en quoi elles seraient meilleures que celles d’une « droite » le plus souvent tout aussi pathétique et insupportable. Et ni le cynisme ni l’idéologie ne sont les exclusives de « la droite » et de « la gauche ».
(De Gaulle n’était pas libéral, à propos, et l’exigence des grandes entreprises à l’égard de la main-d’oeuvre corvéable à merci lui est postérieure et ne correspond en rien aux premiers temps de l’immigration extra-européenne, puisque tel est le propos.)
Dédouanner les socialistes au prétexte que fatalement ils ne peuvent rien aux avatars de la mondialisation, pourquoi pas, mais dans ce cas, qu’ils ne prétendent pas gouverner un pays !
Quant à la montée du FN, elle est notoirement due à cette même gauche, qui aujourd’hui encore semble faire tout ce qui est en son pouvoir pour donner des voix à MLP... Et c’est bien Mitterrand qui a instrumentalisé « la lutte antiraciste ».
Quant à vouloir abattre la République, franchement, quel parti développe cette ambition de nos jours ? Pour le coup, on navigue en pleine uchronie. Même les anars s’en accommodent... D’ailleurs, quoi de mieux qu’une république ? L’anarchie
En effet et pas uniquement, mais cela ne change strictement rien à cette réflexion dans son intégralité. Et si vous la regardiez, vous jugeriez raciste le militant PCF rennais de la même manière que je suis une FACHO
La FACHO vous emmerde :)
Marx aussi devait être d’extrême droite : « Lumpen », c’est pas franchement flatteur.
« Discours raciste » ? Quand il parle des droits égaux des travailleurs, qu’ils soient Français ou immigrés ?
Inénarrable Jaja, je me demande s’il vaut mieux en rire ou en pleurer...
Chômeurs français et immigrés, précise-t-il, devant bénéficier des mêmes droits.
Le paradoxe tragique de la gauche de nos jours, c’est qu’elle se croit sincèrement de gauche et qu’elle renie Marx, sa conscience aiguë de ce qu’est le Lumpenprolétariat, l’esclavage moderne, la chair humaine internationale au service des « entreprises ». Elle vomit sur les souverainistes et répugne à s’assumer libérale, parfaitement libérale, ce qu’elle est de fait, sauf sur la question de l’impôt, prélevé pour... organiser toujours plus de libéralisme, créant son propre diable tout comme elle pousse (et ce n’est pas faute de l’écrire ici depuis quelques années) de plus en plus de Français dans les bras du Front national. Et ce sont ces tristes sires, plein de morgue et de mépris, qui continuent à afficher ce qu’ils pensent être la supériorité de leurs valeurs morales !
En passant par Agoravox, en lisant les interventions pathétiques de petits commissaires du peuple improvisés juges d’Yvance, l’accusant de « n’avoir jamais été de gauche » étant donné ses positions laïques et ses réflexions sur l’immigration, je ne peux m’empêcher d’offrir à ces personnes sûres de leur bonne morale ce petit florilège d’un Parti communiste français digne de ce nom, à l’époque où les ouvriers avaient encore confiance en lui.
Lord,
On a encore le droit de digresser (M. Chalot me le pardonnera), croyais-je, sur ces forums où tout sujet en implique d’autres sur à peu près tous les fils.
Et encore le droit de poser une question à un internaute sans qu’il prenne la mouche en élucubrant que la prise de pouvoir des FM que je craignais à l’époque soudain me réjouirait (où ai-je donc écrit cela ?) ou que par magie je soutiendrais tout à coup les militaires (idem).
Et le droit de rigoler est encore à l’ordre du jour ici comme ailleurs, sans réserve ni particulière indulgence. Je ne te savais pas si susceptible. Je prends acte.
Ne te sens pas en devoir de répondre, mais permets que j’exprime ce que je veux et de la manière qui me convient.
Sur ce, Merry Christmas !
Coucou Péripate,
Je constate que tu es rétrogradé par Foufouille, la hyène étant malgré tout encore un mammifère
Pierre Bergé est formidable, il est au PS. Son émerveillement devant la location-vente des utérus populaires en serait presque touchant.
A propos de ces manifestations « pro-mariage-pour-tous », on peut s’étonner qu’elles aient lieu en même temps qu’une pétition initiée par le PS pour valider une proposition du président PS François Hollande donc vouée à être entérinée en tant que telle puisqu’il a été élu à la majorité.
Mais on aime bien défiler et signer pour ce qui est voué à advenir quelles que soient les réticences contre, semble-t-il.
Toujours autant d’esprit et de finesse, Babad, et toujours aussi incompris...
A propos de tes analyses géopolitiques professionnelles, que penses-tu des événements d’Egypte, toi qui garantissait fut un temps que les Frères musulmans ne briguaient absolument, au grand jamais, une quelconque présence politique au Parlement, moins encore à la Présidence ? Quels imprévus ou impondérables ont, selon toi, mis à mal tant d’analyses savantes (convenons que nos journalistes partageaient tous peu ou prou ton avis) ?
Nombre de militants socialistes (centre gauche ou rad-soc) dont le parcours idéologique a été étudié par Epstein ne se sont pas contentés d’être antisémites - ce qui était courant à l’époque -, mais ils ont rejoint Vichy où ils eurent de brillantes carrières. Bousquet, par exemple...
Lire à ce sujet l’étude inégalée de Simon Epstein : « Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, Antisémites dans la Résistance ».
Bonjour Eric,
Très bien vu. D’une part, la question de l’adoption à l’international pour les couples homosexuels se heurte aux desirata des pays concernés, ainsi que le souligne l’Agence française de l’adoption, précisant aussi que le nombre d’enfants adoptables dans le monde a diminué drastiquement depuis 2005. On se souvient d’ailleurs de l’affaire épouvantable de l’Arche de Zoë, à propos de « droit à l’enfant » où la logique s’inverse puisque, théoriquement, l’adoption consiste à donner une famille à des orphelins, et non pas à offrir un enfant à un couple.
Par ailleurs, deux femmes ont demandé à la justice de déchoir le père de ses droits parentaux pour que la compagne de la mère puisse adopter ses enfants...
Je m’étonne que la gauche antilibérale soutienne une initiative qui, de fait, transforme et parents naturels et enfants en objets de droit abstrait soumis au pressions financières...
Bonsoir Marco,
J’ai donc raté un grand moment ! Je ne comprends cela dit toujours pas en quoi ces 700 km de vexation justifient de replier Dédé qui, il a tout à fait raison de le faire remarquer, gagne à ce jeu d’être plus mystérieux, plus intrigant, en un mot gagne le désir d’être lu beaucoup plus sûrement.
Réfléchissez-y, Olivier. A moins que vous ne soyez complice ?
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