Rêver d’un « Syriza » hexagonal ou bâtir le Front antifasciste, patriotique et populaire contre l’UE atlantique ?

par PRCF
jeudi 11 juin 2015

A l’occasion du congrès du PS (le futur « parti démocrate » pendant des pseudo-« républicains » sarkozyste ?), le « Club des socialistes affligés » propose de mettre en place une coalition des « frondeurs », des Verts et du Front de gauche. Et au front de gauche comme chez les Verts, certains s’agitent aussi dans ce sens dans la perspective des régionales.

A défaut de dire un seul mot sur la reconquête de la souveraineté nationale – sans laquelle toutes ces promesses ne sont que bavardage rosâtre – tout ce joli monde jure de s’occuper des salariés, de rompre avec l’austérité (comment ?) et de sauver la « gauche » en perdition.

Bien entendu, le « modèle » implicite de tous ces re-compositeurs de la vraie gauche est, tantôt le mouvement grec Syriza, tantôt le mouvement espagnol Podemos. Aucune analyse critique sur le fait que, faute d’être sorti de la dictature européenne, Syriza avale couleuvres sur boas et qu’en Espagne, la montée de Podemos est contrebalancée par les difficultés de la Gauche unie, dont nombre de militants s’orientent désormais, et pour cause, vers l’idée d’une rupture avec l’UE et l’euro.

La proposition du PRCF est tout autre : on ne peut sortir de l’austérité et de la décomposition nationale que notre pays subit dans le cadre de l’intégration maastrichtienne, sans :

La mise en place d’un « Syriza français » n’affrontant aucune de ces questions apporterait de nouvelles désillusions, en alimentant le FN, dont le projet est porteur d’une sanglante guerre intercommunautaire qui peut mettre un point final déshonorant à l’histoire de France. Le seul « avantage » qui résulterait, pour les dirigeants du PCF (qui se sont enchaînés au Parti de la Gauche Européenne, pro-euro) de ce rassemblement rouge pâle, vert, rose, c’est qu’ils pourraient finir d’extirper ce qui reste de racines communistes dans leur parti « muté » et dénaturé… Qui peut penser qu’un parti intitulé « Europe-Ecologie », qui est contre la République une et indivisible (n’est-ce pas M. Mélenchon) et pour l’Europe fédérale des régions et dont le « penseur » s’appelle Cohn-Bendit, voudrait désobéir le moins du monde à l’UE et à son maître berlinois ?

C’est pourquoi le PRCF qui a participé le 30 mai au rassemblement unitaire des Assises des communistes devant l’Assemblée nationale, appelle plus que jamais

Sans demander à l’ensemble des républicains anti-UE d’aller jusqu’à cette conclusion révolutionnaire, le PRCF considère que l’application d’un tel programme favorable au monde du travail et aux couches moyennes se heurterait au sabotage du capital financier, du Parti Maastrichtien Unique sark-hollandien, sans oublier les fascistes. La classe ouvrière serait amenée à prendre la tête du combat et, à la lumière de sa propre expérience, notre peuple pourrait remettre à l’ordre du jour, pour reconstruire la Nation en danger de mort, la question du socialisme pour la France. 

C’est sur la base de cette stratégie cohérente, aussi éloignée du sectarisme impuissant que de l’union de la gauche en faillite, que le PRCF appelle celles et ceux qui veulent rester, devenir ou redevenir communistes, à rejoindre notre organisation combative, démocratique et unitaire. 

www.initiative-communiste.fr - site web du PRCF

http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/rever-dun-syriza-hexagonal-ou-batir-le-front-antifasciste-patriotique-et-populaire-contre-lue-atlantique/


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