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 C BARRATIER

C BARRATIER

Je travaille depuis l’âge de 18 ans auprès des enfants, successivement instituteur, professeur, permanent des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), principal de collège, proviseur de lycée, mais aussi responsable de rencontres internationales de jeunes en Avignon et dans des chantiers bénévoles, conseiller municipal avec un suivi de crèches municipales, d’un Conseil municipal des Enfants, de chantiers internationaux dans ma commune. Je suis aussi Délégué Départemental de l’Education nationale appelé à suivre régulièrement le fonctionnement d’écoles publiques ou privées.

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  • Premier article le 28/03/2009
  • Modérateur depuis le 15/02/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  •  C BARRATIER C BARRATIER 5 septembre 2023 14:52

    Personnellement attaché à l’école publique je comprends parfaitement que des parents essaient d’envoyer leurs enfants à l’Ecole alsacienne, du fait qu’objectivement elle est l’école de la réussite. Je souhaite que tos les lycées et collèges atteignent son niveau, ce serait faisable avec des enseignants motivés comme à l’Ecole alsacienne, mais cela ne l’est pas du fait des établissements sui reçoivent des élèves dont les parents sont incapables de les pousser à étudier, les enfants eux mêmes ne pouvant empêcher une classe d’être agitée , voire impossible...d’où la désertion des enseignants, qui n’ont pas la vocation à être des missionnaires . Fini le temps des hussards noirs de la Républlque...malheureusement et paradoxalement mieux représentés à l’Ecole alsacienne, qui n’est pas une école prosélyte.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 5 septembre 2023 14:37

    Le ministre de l’EN a enfin clarifié la situation pour les chefs d’établissements. Je suis d’accord avec Guylain Chevrier, même en considérant la liberté des filles de suivre une mode, nous étions devant un autre phénomène qui est une offensive islamique contre les lois qui ont voulu faire de l’école publique un sanctuaire de respect de chacun tout en interdisant tout prosélytisme philosophique ou religieux. Tant pis pour la mode, préfabriquée comme toutes les modes. 

    Il reste au Minsitre d’en finir avec la tolérance vis à vis des mamans accompagnatrices de sorties scolaires, actuellement libres de porter le voile islamique ou l’abaya



  •  C BARRATIER C BARRATIER 3 août 2023 17:09

    Maintenir des soldats français en Afrique a un coût élevé pour nous, contribuables. Les maliens présents en France nous coûtent aussi quelque chose, alors réciprocité oblige, qu’un avion malien viene les chercher pour les rapatrier. L’uranium ? Il faudra bien que ceux qui le produisent le vendent. Si ça se trouve, l’achat de cet uranium sera couvert par les économies réalisées en rapatriant tous nos soldats et en chassant tous les maliens de France



  •  C BARRATIER C BARRATIER 25 juillet 2023 23:16

    @Joséphine
    Ils auraient envie de reprendre le combat. Après la guerre, ils étaient minoritaires et les ex collaborateurs majoritaires. Ceux là ne se présentaient pas comme d’ex collabos. On ne savait pas à qui on avait affaire. D’où le silence des résistants. Après tout ils avaient gagné !
    Aujourd’hui, en France comme en Italie, en Espagne, la droite politique a repris le pouvoir, héritière des ennemis du Front populaire : pour ces Français là, mieux valait l’occupation allemande que le Front populaire. 
    Il est difficile de résister à la décadence de la France. Demain les Français rechercheront à nouveau les valeurs qui avaient fait sa grandeur. Ce sera difficile, vu la mondialisation et la déstabilisation provoquée aussi par l’Islam politique. Il faudrait un événement exceptionnel pour s’en sortir, j’espère quez ce ne sera pas une guerre mondiale.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 25 juillet 2023 16:55

    il est difficile de retrouver les Résistants de 39-45, on retrouve le nom des fusillés mais la majorité des résistants a massivement survécu, ils sont aujourd’hui presque tous mors de vieillesse.

     

     

    En 1942-45 j’avais 9 à 10 ans, et je me trouvais en Ardèche au milieu de Résistants. Il est des souvenirs tenaces, d’autres qui s’effacent. Mes souvenirs à Hauteville au milieu des Résistants sont très présents et avec des détails. Personne ne m’expliquait, j’entendais seulement les adultes parler entre eux, je ressentais la tension parmi ce monde adulte, et je ne posais pas de question, ce qui fait qu’on ne se cachait pas de moi.

     

    Les Résistants de 39-45 ont beaucoup contribué à chasser l’Allemand
     Annie Saint André, fille de Jean Picq se souvient des départs nocturnes de son père, qui ne disait pas où il allait. Il a fallu attendre la Libération pour savoir qu’il détruisait des voies de chemin de fer pour retarder les transports allemands de troupes, d’armes et de munitions. Une participation secrète à « la bataille du rail ».

    Saint Laurent du Pape fut occupé par les allemands lorsque fut supprimée la ligne de démarcation le 11 novembre 1942. Les résistants n’étaient pas identifiés comme tels dans leur village. A Saint Laurent on ne savait pas qu’Alfred Arnaud, directeur de l’école publique, était capitaine du maquis, et avait pendant des vacances d’été, participé à la guerre d’Espagne contre un autre fasciste, Franco. A St Laurent il s’occupait du ravitaillement du maquis à partir de Royas, sur la montagne où il allait avec sa bicyclette après sa classe, et les jours de congé.
    Des résistants opéraient pas très loin du village au château d’Hauteville, où les FFI d’abord puis les FTP, avaient leur quartier général. Ceux là n’allaient pas jusqu’à la place du village, ils auraient été reconnus, ils risquaient des dénonciations, les « collabos » du régime de Vichy étaient partout.
    Ils avaient faux noms et fausses cartes d’identité, pour protéger leur famille s’ils étaient pris. J’habitais à côté du château où mon père était ouvrier agricole, les patrons habitaient Paris et ne venaient pas. Un maquisard qui disait s’appeler Soulier, me posait, gamin, sur le réservoir de sa moto et allait lentement tourner jusqu’ à la place de la mairie école. Mon père que tout le monde connaissait allait jusqu’au laitier en vélo, le pot pendu au guidon .Il pouvait observer sans être soupçonné. Il voyait nos maquisards tous les jours.

    André Robert, résistant Franc tireur Partisan (FTP) de Saint Laurent du Pape a été tué à Dornas près du Cheylard le 5 juillet 1944. Gaston Tabardel de St Laurent également fut pris en opération à Saint Remèze, et fusillé le 22 août 1944.
    Paul Chaudier, maquisard FTP aux côtés du capitaine Arnaud, vivait au dessus de Royas, à la ferme du Capet, et s’occupait surtout des parachutages, sur le plateau. On voit encore aujourd’hui là haut la « maison du maquis »
    Delarbre et des jeunes copains maquisards de Saint Fortunat, tout à fait inexpérimentés, ont raté leur coup : Ils savaient qu’un Allemand était dans le car Fayard et allait descendre sur la place. Ils l’ont bien mitraillé mais l’allemand, après avoir crié aux voyageurs « Couchez vous », a pu profiter de la confusion pour s’enfuir. Il connaissait les lieux à l’inverse des maquisards de St Fortunat, il s’est engouffré dans un canal couvert remontant jusqu’au Bousquet. Pas vu, pas pris.

    Un maquisard de St Laurent dont je ne connais pas le nom a été blessé en s’enfuyant dans les vignes. L’infirmière du village, Marie Faugier, est partie à sa recherche. Trop tard, il avait perdu tout son sang. Pour notre liberté, Saint Laurent a son soldat inconnu.

     

    Dans le secteur sévissait un triste personnage, dénonciateur et assassin de maquisards : Coissieu. Il a été fusillé par trois maquisards du coin.

    Justice est faite.

     

    Alice Verd née Bouchet habitant à Gonon, au dessus du serre du Pérou, m’a raconté que des gendarmes venus de La Voulte avaient annoncé aux Bouchet que le lendemain, une expédition allemande allait venir anéantir St Laurent du Pape. Le message a été transmis immédiatement à St Laurent. A Hauteville, le pont sur le ruisseau de Meyer fut miné, avec le responsable de la mise à feu sur place car l’état major d’Hauteville avait décidé de laisser passer les Allemands avant de faire sauter le pont, afin de les piéger sous Hauteville où ils étaient attendus de pied ferme et d’où il était facile de les mitrailler. Mais c’était la débâcle, les Allemands ont reçu l’ordre de remonter immédiatement sur Paris qui allait être pris par les alliés.

     

    Les deux gendarmes qui protégeaient les maquisards et la population sont probablement messieurs Fontbon et Soler, qui après la guerre venaient acheter leur vin à Hauteville. Ils se gardaient bien de raconter ce qu’ils savaient à leur collègue Mercier, pétainiste.

     

    Ces quelques lignes mettront peut être des chercheurs historiens sur des pistes utiles à notre devoir de mémoire.

     

    Sur la Résistance à Hauteville, voilà

    https://www.thebookedition.com/fr/tu-vois-je-n-ai-pas-oublie-p-386338.html

     

     

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