@Giordano Bruno Le terme « principe de précaution » n’apparait effectivement pas dans les textes, c’est une façon de parler au sein des services sociaux, ce qui apparaît c’est « Enfant en danger ou en risque de danger ».
Alors oui, la logique veut qu’on enquête au préalable mais, s’il y a un enfant en risque de danger devant vous, que faites vous ? Vous attendez au risque de voir surgir une nouvelle affaire ou vous intervenez au risque de détruire une famille ? Sans oublier qu’il y a aussi votre poste en jeu, moins pour les travailleurs sociaux fonctionnaires mais il y a des contractuels, un certain nombre travaillent dans des associations aussi.
Les services sociaux ont tout ça en tête, ils sont aussi des êtres humains et, par conséquent, peuvent aussi avoir des jugements hâtifs mais, au passage, ils sauvent quand même des enfants réellement en danger tout de même)
@Taverne La contradiction existe au sein de l’ASE. Dans les faits, nombre d’enfants devraient être placés mais ne le sont pas, pour des raisons multiples : manque de places dans les foyers ou dans les familles d’accueil, parents qui font profil bas ou très bonne figure devant les services sociaux, qui déménagent dans un autre département...
Les placements injustifiés, c’est surtout des placements où aucune autre solution préventive n’a été proposée au préalable, en théorie, les services sociaux ont un panel de mesure avant le placement qui est censé être un dernier recours.
Les affaires qui défraient la chronique (Fiona par exemple ), souvent la famille est suivie par les services sociaux (certainement en AEMO) et on leur reproche généralement d’avoir laissé faire.