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Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 13:27

    Approche qui retient l’attention. Néanmoins les discours leibnitzien et voltairien sur le problème humain ne traitent que sur l’apparent et non sur le transcendant.

    =================================
    @Hamed
    Il n’y a rien de plus radicalement opposé que la thèse leibnitzienne de l’harmonie préétablie et l’espèce d’empirisme Voltairien hérité de la philosophie anglaise, de Locke en particulier.
    Sur la question du transcendant, vous devriez méditer la dernière phrase du Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein : « Ce qui ne peut pas s’exprimer, il faut le taire ».
    Ca vous ferait gagner du temps !



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 13:15

    @Jonas
    Rien à redire à votre propos. Accord total.
    Espérons donc que Bouteflika sera le Churchill de l’Algérie. Attendons un miracle : « Lève-toi et marche ! », comme disait l’autre. C’est quand même un peu mal parti, semble-t-il....
    Et les Frères musulmans, tapis dans l’ombre, attendent leur tour : Allah akbar !



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 13:06

    Toutes ces discusions philosophiques ou sur les dieux comme vous le faîtes, c’est de la phraséologie et personne ne touche le fond du problème.

    ====================================
    @Hamed

    Quand Napoléon interroge Simon Laplace sur ses travaux en physique et en mathématiques, touchant en particulier à la question du déterminisme, qui sont aujourd’hui largement dépassés mais étaient remarquables pour l’époque : « Et Dieu dans tout ça ? ». Laplace lui répond « Je n’ai n’a pas eu besoin de cette hypothèse ». De fait, si les sciences avaient continué à se préoccuper de la question de Dieu, elles n’en seraient pas au point d’avancement où on les voit aujourd’hui. C’est l’ancien monde qui parle de Dieu, le nouveau auquel j’appartiens n’en a que faire, et je ne réponds à ce que vous écrivez à propos de l’hypothèse d’un Dieu que parce que vous continuez à la poser. Moi, je m’en passe aisément. Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque.
    La métaphysique n’est pas aussi méprisable que le disaient les philosophes des Lumières. Un Frédéric Nef (Qu’est-ce que la métaphysique), en a à très juste titre réhabilité les questionnements, mais n’importe quel individu muni de bon sens, considérant l’histoire de la philosophie, pourra quand même vous faire observer que parmi tous les discours possibles sur l’état des choses, aucun n’est plus proche de la « phraséologie » que la métaphysique et sa question de Dieu. Pour une raison simple : les sciences se demandent COMMENT les choses fonctionnent, parviennent à trouver des formalismes mathématiques permettant utilement de prévoir l’évolution des systèmes, et ça marche. La métaphysique, elle se demande POURQUOI le monde est ainsi fait, tout en étant obligée de conclure inévitablement qu’on n’en sait rien, qu’on n’en peut rien dire puisque les « desseins de Dieu », comme chacun sait, seraient « impénétrables ». Le « problème » dont vous parlez ressemble donc au tonneau des Danaïdes : il n’a pas de fond, et il peut absorber tous les bavardages du monde sans que la connaissance s’en trouve aucunement augmentée. C’est du temps perdu, et en pure perte.
    Si ces questions vous intéressent, je vous revoie à un article que j’ai publié sur ce site il y a très longtemps. Il établit que Dieu, si on admet l’hypothèse de son existence, est nécessairement un gros farceur. Je viens de lire une excellente intervention de Popov qui vous demande ce que vous penseriez s’il vous arrivait par hasard un de ces grands malheurs qui nous menacent tous. Eh bien, vous n’avez effectivement en pareil cas que deux solutions : celle, masochiste, de vous dire que c’est bien fait pour vous, que vous êtes un salaud et que vous ne l’avez pas volé, que vous devriez être content, même avec un oeil en moins (comme le Pangloss de Voltaire !) de vous en tirer à si bon compte. L’autre solution, si vous tenez à maintenir cette hypothèse de Dieu, c’est que vous avez affaire à un gros farceur à peu près aussi innocent et irresponsable que l’abruti qui tire la chaise sur laquelle vous alliez vous asseoir pour avoir le seul plaisir de vous voir vous casser la gueule. Mais ça n’a aucune importance de toute façon, puisque l’instant d’après, si un traumatisme crânien fatal vous a envoyé dans l’autre monde, des anges vous y serviront immédiatement des gâteaux et des rafraîchissements. In paradisum dans le meilleur des cas.

    Un Dieu farceur :
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-dieu-farceur-183631



  • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2019 17:46

    @Hamed

    Votre discours sur la nécessité procède apparemment de l’Essai de théodicée de Leibniz, théorie assez subtile que ses disciples, Wolf en particulier, auront quelque peu simplifiée, ce qui permet à Voltaire, dans Candide, d’en faire des gorges chaudes. Voyez l’extrait que je recopie ci-dessous, lequel ne serait nullement une caricature de votre propos si on se limitait à la première phrase en omettant les exemples qui n’en sont pourtant que la conséquence très logique.
    Par ailleurs, il est très clair qu’il n’y a pas beaucoup de rapport entre le Dieu de la Torah, construction intellectuelle complexifiée par le Talmud, et celui des chrétiens qui, s’inspirant d’un faux messie, auront volé la religion des Juifs sans la comprendre et pour la dénaturer de la manière la plus naïve et primaire. Les musulmans finiront le sabotage, faisant du dieu réservé à un seul peuple un tyran universel et sanguinaire dominé par les plus bas instincts.

    Voltaire :
    « Il est démontré, disait-il [Pangloss], que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi monseigneur a un très beau château : le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année. Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au mieux. »



  • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2019 14:35

    @Jonas
    Vous oubliez le cas de Churchill, un des principaux artisans, par la plus courageuse et la plus efficace des politiques, de la victoire contre le Reich.

    Or, en 45, il perd les élections, et ne redeviendra premier ministre qu’au début des années cinquante. Ca paraît assez choquant, mais la démocratie, c’est ça, et il l’avait dit lui même :« Democracy is the worst form of government - except for all those other forms, that have been tried from time to time ».

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