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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 janvier 2019 11:22

    @njama
    Il y a déjà pas mal de siècles que les chrétiens et les Juifs ne collectionnent plus les prépuces des ennemis tués au combat ! En revanche, les cinq mille chrétiens persécutés, décapités ou crucifiés du côté de Raqqa en application du verset 5 de la neuvième sourate, c’est l’histoire la plus récente.

    Si vous aviez une connaissance minimale de l’histoire antique, vous sauriez que l’origine de ces pratiques (collections de mains tranchées ou de prépuces) se trouve dans les textes des temples de l’Egypte. Le Livre de Josué, dans la Bible, procède de la même origine.

    Encore s’agit-il le plus souvent d’une rhétorique des plus conventionnelles : sur le socle de plusieurs statues de pharaons, au Louvre, ou sur le sarcophage de Ramsès III dans la crypte d’Osiris, vous verrez des alignements de prisonniers ligotés que le pharaon, muni de sa massue, assomme consciencieusement, comme déjà sur la palette de Narmer, laquelle date du XXXIIe siècle (!) avant notre ère.

    Description de cette palette dans l’article que Wikipedia lui consacre :

    "À l’extrême-droite de la scène sont étendus dix cadavres décapités, victimes des conquêtes de Narmer. Selon une publication de 1998 5, les cadavres décapités sont également émasculés, leur pénis déposé sur leur tête, à l’exception du premier où le membre viril est bien visible sur de bonnes photos. Selon les auteurs cités, l’omission de ce détail lors de la publication de la description de la palette à l’époque victorienne aurait été omis par pudibonderie. L’exception du seul ennemi non-émasculé reste une énigme. Cependant, les auteurs soulignent que la décapitation et l’ablation des pénis était destinée « à faire périr définitivement la victime dans ce monde mais aussi dans l’au-delà, privée de parties vitales de leur corps et ne pouvant renaître ». Ce dernier message est clair : « qui s’oppose à Pharaon reçoit une mort éternelle ».

    Le Livre de Josué, dans la Bible, avec son cortège de massacres, procède exactement de la même rhétorique, et il est très plaisant de constater que les musulmans, qui nient le plus souvent l’historicité du texte biblique lorsqu’il prouve la présence des Juifs, des siècles avant notre ère, en Palestine, ne remettent jamais en cause l’historicité d’un livre de Josué qui atteste pourtant que le soleil fut durant plusieurs heures arrêté dans sa course, ce qui est à peu près aussi crédible et rationnel que le voyage nocturne du Chamelier de l’islam jusqu’au temple de Jérusalem, venu de La Mecque sur son bourrin Buraq, par le septième ciel, en compagnie de l’ange Gabriel.



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 janvier 2019 10:54

    Faites appel au Saint Esprit peut être qu’Il vous répondra.

    =========================
    @CoolDude

    Les déclarations du Saint-Esprit, vous en conviendrez, sont assez rares, et je n’ai pas le souvenir que l’AFP s’en soit jamais fait l’écho. Je serais prêt à parier qu’en compulsant les archives de la presse depuis cent ans, on ne trouvera pas la moindre conférence de presse du Saint-Esprit.
    Vous me renvoyez au texte de l’Evangile que je connais aussi bien que vous, et je passe au Louvre chaque semaine devant une dizaine de tableaux, de différentes époques, qui peignent ce « miracle » en faisant un sort à chacun des détails du texte que vous citez. J’aime beaucoup celui de Gertgen Tot Sint Jans où l’on voit, à gauche, un personnage qui se bouche le nez à cause de la puanteur. Mais cela n’explique rien du tout. Faut croire, même si c’est idiot ! Si on commençait à réfléchir ce que vous ne faites pas le moins du monde dans ce que vous me répondez !-, on rigolerait.
    Je vous renvoie à ce que Spinoza dit du miracle en général dans sont Traité théologico-politique. Si vous pouvez produire, sans renvoyer à des articles de croyance, une réfutation rationnelle de son argumentation, je serais fort curieux de la connaître.
    Les penseurs d’un moyen-âge qu’on a trop longtemps assimilé à une période obscurantiste savaient bien pourtant, déjà, que la foi ne pèse pas bien lourd si elle n’est étayée par la raison. Fides quaerens intellectum était déjà l’exigence, au XIe siècle, d’Anselme de Cantorbery.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 janvier 2019 21:15

    et si on en croit les Miracles des Évangiles.

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    @CoolDude
    Si vous y croyez, vous allez peut-être pouvoir m’expliquer pourquoi Jésus ressuscite le pauvre Lazare. Qu’avait-il bien pu faire au bon Dieu, ce pauvre homme ?
    Habituellement, on ne meurt qu’une fois, et c’est déjà bien largement suffisant. Pourquoi le faire mourir une seconde fois ? Et de quoi est-il mort, la seconde fois ? On ne me l’a jamais expliqué, et cela m’a toujours préoccupé, mais pas au point d’entreprendre des recherches savantes. Si vous aviez des lumières là-dessus, je serais preneur.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 janvier 2019 21:09

    D’où, la tolérance séculaire des musulmans envers les Gens du Livre désignant à ce sujet les chrétiens plus particulièrement qui ne leur interdit pas de conserver leur@njama croyances et de pratiquer leur rites.

    ==================================
    @njama

    C’est très finement observé, mais comme il convient toujours d’en revenir au texte même de la révélation, je me permets de citer le verset 5 de la neuvième sourate qui est une parfaite illustration de la tolérance prescrite au musulman :

    " Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. "


    associateurs  : ceux qui associent au saint nom du dieu unique d’autres entités, comme le font en particulier ces chiens de chrétiens avec les hypostases de leur abominable Trinité. (je me suis fait quelque peu musulman, le temps de rédiger cette petite note, mais c’est fini. Ouf !)



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 janvier 2019 20:54

    quasiment tous les savants ont été des fervents croyants, Pascal, Fermat, Leibniz, Newton, Volta, Ampère, Gauss, Euler, Poincaré, Edison, Marconi, Plank, et même Darwin et Einstein, les athées sont des exceptions.

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    @Et hop !
    Vous n’y allez vraiment pas avec le dos de la cuillère ! Ce n’est pas parce qu’on parle de Dieu qu’on est « croyant » ! Dieu, dit Husserl « est un concept-limite qui peut être utile en philosophie », mais cela ne l’empêche évidemment pas d’être athée, et non pas même agnostique.
    Descartes et Spinoza (Einstein cite souvent Spinoza) s’appliquent à démontrer rationnellement (et assez ironiquement pour qui sait lire) l’existence de Dieu, mais leurs oeuvres présentent toutes les caractéristiques de la pensée sceptique, et l’athéisme du siècle des Lumières dérive entièrement de Spinoza.
    Bref, le dieu des philosophes n’a pas grand chose à voir avec celui d’une quelconque révélation qui trouverait sa source dans la Bible.
    Etant athée, je ne peux pas ignorer pour autant que le mot « dieu » existe dans la langue française, qu’il a son équivalent dans d’autres langues, qu’il a un sens, qu’on peut le définir, qu’on peut même disserter à l’infini sur les concepts que ce mot a enveloppés au fil des siècles, mais du mot à la chose, il y a une distance infinie, et bien des mots ne recouvrent que des fantasmes, ne correspondent à aucune chose tangible. Il est donc toujours plus élégant de faire l’économie de ce qui est fumeux. Quand Napoléon interroge Laplace qui lui présente ses travaux mathématiques : « et Dieu, dans tout ça ? », l’autre lui réponde : "Je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse.
    Nous entrons dans un monde où, Dieu merci, on éprouvera de moins en moins le besoin de parler de Dieu. J’entendais dire aux informations, il n’y a pas une heure, qu’en Amérique, les non-croyants étaient déjà plus nombreux que ceux de n’importe quelle secte. C’est le cas depuis fort longtemps en France, mais cette évolution des manières de penser américaines est de bon augure.

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