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Claude Courty

Claude Courty


Franc-tireur de la pensée libre. Lanceur d'alerte démographique.
Humaniste rationaliste, dénataliste ; chercheur indépendant en sociologie, agnotologie, écologie, pauvrologie.
Fondateur de la “Pyramidologie sociale”.
Les certitudes sont les vérités des sots, dont chacun porte sa part selon sa crédulité et sa liberté de pensée ; les pires de ces certitudes étant érigées en dogmes, dans le déni de réalités factuelles et chiffrables concernant les fondamentaux de la condition humaine, pourtant accessibles au premier venu. C'est ainsi que d’une extrême à l’autre, l’immense majorité des croyances, doctrines et idéologies dans lesquelles baigne l’humanité, s'obstinent dans la poursuite de ce déni de réalité.
Pour me joindre : Formulaire de contact figurant en bas de la page d'accueil du blog 
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/ ou en commentaire des articles qui y sont publiés.

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  • Premier article le 02/09/2011
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Derniers commentaires



  • Claude Courty Claudec 7 février 2012 17:07

    « Faire feu de tout bois » c’est ce que font généralement ceux qui se sont en mauvaise position.



  • Claude Courty Claudec 6 février 2012 19:37

    Allons plus loin ...


    Fantasme de sectateurs d’un égalitarisme exigeant la mort des riches, la révolution, illustrée par la pyramide sociale inversée, ne fait que figurer un utopique renversement des rôles.

    Plutôt que de contester l’incontestable, ceux que gêne la structure pyramidale de la société, n’y voyant que la représentation d’une masse dominée par le pouvoir alors qu’elle ne prétend figurer dans la neutralité que le nombre dominé par l’exception, usent parfois d’un subterfuge consistant non pas à la nier mais à la renverser sur sa pointe. Or, renverser la pyramide sur sa pointe, c’est créer une situation chimérique, aberrante par définition. Concernant plus précisément la pyramide sociale c’est négliger, dans un élan romantique plus sommaire que révolutionnaire, qu’une pyramide inversée tient davantage de l’entonnoir que de cette pyramide par laquelle s’exprime toute organisation, de la plus conventionnelle à la plus anarchiste. L’anarchie elle-même n’est-elle par structurée pyramidalement, avec ses niveaux de pensée et d’action, de décision et d’exécution , ses chefs, ses troupes et leurs intermédiaires ? 
    Fantasme de sectateurs d’un égalitarisme exigeant la mort des riches, la pyramide sociale inversée ne fait que figurer un utopique renversement des rôles, la pauvreté ayant à charge de hisser la société vers le progrès – ce qui, davantage qu’un idiotisme est contraire à sa vocation –, ou de tout submerger. C’est vouloir que le poids de la base écrase l’ensemble, jusqu’à obtenir un nivellement généralisé, dominé par la pauvreté absolue, évacuant la richesse pour ne reposer sur rien et finir par par être condamné à sombrer dans l’inexistence sociale.
    La « pyramide inversée » n’est que la déformation de la pyramide « naturelle », par le seul effet d’une idéologie sommaire prétendant hisser à un sommet qui n’en est plus un et qui est même son contraire, la masse des individus en constituant la base. Négation extrême de ces individus en tant que tels, au profit d’une puissance faite du nombre, en oubliant que si tous nous profitons du progrès, celui-ci est produit par une élite dirigeant la masse – pour le meilleur et pour le pire –, ce qui en fait précisément l’élite, et en aucun cas l’inverse. Que l’élite puisse usurper sa position dominante, qu’elle puisse exister dans l’imposture est une toute autre affaire ne démentant en rien la fonction représentative de la pyramide, bien au contraire.
    La « pyramide sociale inversée » ne fait qu’exprimer une volonté de soumission de la raison à la force, de l’intelligence à l’instinct, de l’humain à la barbarie, sachant au demeurant que les révolutions les plus radicales ont leurs chefs (instigateurs et meneurs en constituant l’élite), leurs exécutants, et leurs intermédiaires (leurs cadres), même quand il arrive que les uns et les autres prennent également part à l’action.
    En matière de sociologie, la « pyramide inversée » est la représentation morbide d’un désespoir tournant le dos à la réalité plutôt que de l’affronter. Hors du temps et de la raison, elle préfigure cette misère absolue à laquelle nous aboutissons tous, là où la sociologie pas davantage que la démographie, l’ordre que l’anarchie ou que quiconque n’ont plus leur mot à dire.
    Que le chemin du progrès et de son partage soit semé d’embûches et que l’élite en soit comptable, rien de plus vrai ni de plus légitime, mais n’est-il pas d’attitude plus sensée que celle qui consiste à mettre fin à une situation conduisant quoi qu’il en soit, en dépit de ses lenteurs, au mieux être souhaité par le plus grand nombre ? 
    Certes, la pyramide étant une construction ayant au moins le mérite d’être suffisamment compréhensible par ceux qui la contestent, son renversement ou sa destruction ne peut être que souhaitée par eux. Mais à quoi bon puisque ce qu’il pourront édifier à sa place ne pourra être qu’une autre pyramide ?



  • Claude Courty Claudec 6 février 2012 19:29

    Aveuglé par ce que votre idéologie a de plus sommaire et de plus réducteur, replacez ces propos dans leur contexte SVP.

    Et qui à parlé de supériorité, mis à part vous-même ? 


  • Claude Courty Claudec 6 février 2012 17:50

    S’essoufflant même dans l’invective et la calomnie, armes privilégiées pour ne pas dire exclusives, à l’usage desquelles se sera d’elle-même réduite l’opposition depuis le début du mandat présidentielle, dans une débauche d’antisarkozysme primaire passant bien avant les intérêts de la nation et si facile à cultiver sur le terreau d’une ignorance consommatrice de ragots, voici venu le tour du jeu sur les mots.

    En avoir peur est une chose, les employer pour dire les choses comme elles sont en est une autre. Lequel d’entre nous ne se sent-il pas doté d’une valeur lui étant propre ? Et comment prôner les différences et prêcher leur respect sans les reconnaître, qu’il s’agisse d’individus, de minorités, ou de civilisations  ?



  • Claude Courty Claudec 6 février 2012 17:41
    La liberté peut être considérée, non seulement comme une richesse mais comme un espace et il est évident que plus le nombre de ceux qui partagent cette richesse-espace est grand, moins la part de chacun le sera.

     

    « Une expérience journalière fait reconnaître que les français vont instinctivement au pouvoir ; ils n’aiment point la liberté ; l’égalité seule est leur idole » Chateaubriand

    Pour autant qu’elle ne relève pas du rêve, la Liberté se définit par les limites que la loi lui octroie ou que chacun voit assignées à la sienne par celle des autres. Loin d’être cet idéal d’indépendance que chacun vit à sa guise, le Liberté a un caractère faisant hautement référence à la vie collective et réclame de ce fait une attention toute particulière, eu égard aux revendications de plus en plus inopportunément formulées par les uns et les autres à son sujet.

    La liberté consiste à faire à son propre gré ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque individu ou groupe d’individus est subordonné à ce qui assure aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. C’est en cela qu’il n’est pas de liberté sans devoirs. La loi pouvant aider à fixer et codifier ces droits et ces devoirs, c’est elle qui arbitrera autant que de besoin.

    « La liberté de chacun finissant où commence celle des autres », elle peut être considérée, non seulement comme une richesse mais comme un espace. Il est dès lors évident que plus le nombre de ceux qui partagent cette richesse-espace est grand, moins la part de chacun le sera. Sauf à concevoir bien entendu qu’elle soit extensible à l’infini. Or, de ce point de vue et en attendant la conquête pour tous de l’espace sidéral infini, l’humanité est confrontée à ses frontières matérielles ; celles de la planète sur laquelle elle vit, ou plus exactement aux limites dans lesquelles il lui est possible de vivre sur cette planète. Cet espace vital est en effet inexorablement grignoté, chaque jour davantage, par une inconscience aggravée par le nombre. 

    Plutôt que de revendiquer toujours plus de ce qui se raréfie à chaque instant, c’est la révision de ses exigences en matière de Liberté qui s’impose à l’homme. Si par exemple la réduction des libertés des uns est due à une croissance démographique imputable à d’autres, comment faire pour empêcher ces autres d’empiéter sur l’espace de liberté des premiers ? Que ce soit possible par la contrainte ou par la raison, il s’agit bien de limiter les libertés individuelles de tous.

    Il s’agit là encore d’un partage, qui nécessite davantage de pragmatisme que de bonnes intentions.

    Ne peut-on voir dans une telle analyse une explication supplémentaire du fait que la codification d’un système de valeurs, qu’il s’agisse banalement de politesse, de bienséance, de cordialité ou plus généralement de tout ce qui touche à la considération due à autrui, en même temps qu’à l’égalité de tous devant la loi, ne se fonde pas impunément sur des considérations abstraites, idéalistes, voire idéologiques et dogmatiques, a fortiori lorsqu’elles naissent dans l’euphorie et l’utopie ? À croire que la raison, comme la vérité, finit toujours par sortir du puits.

    Peut-être sommes-nous tout simplement confrontés aux conséquences de « l’emploi de l’esprit aux dépens de l’ordre public [...] une des plus grandes scélératesses [...] de toutes la plus dangereuse, parce que le mal qu’elle produit s’étend et se promulgue par la peine [...] infligée [...] des siècles après lui ». (Duchesse de Choiseul au sujet de J.J. Rousseau). À noter qu’il s’agit ici de la liberté de penser qui, pour le meilleur et pour le pire, ne connaît pas d’autres limites que celles de la raison et que c’est lorsque cette raison est bafouée que l’autre liberté, la liberté d’être, est en danger.

    Entre dès lors en jeu la responsabilité, sans laquelle la liberté n’est plus qu’une vue des esprit les plus fumeux ou les plus malhonnêtes, elle n’est même plus un espace à partager ; elle est un mythe qu’entretient la démagogie et son compagnon le mensonge.
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