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Dominique Larchey-Wendling

Chercheur au CNRS, outils logiques pour la vérification de programmes informatiques.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/11/2006
  • Modérateur depuis le 01/06/2007
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Derniers commentaires



  • Dominique Larchey-Wendling 26 mai 2009 17:28

    Voilà la définition qu’utilise Chomsky que vous citiez avant et qui est celle du manuel de l’US Army : "l’usage calculé de la violence ou de menaces de violence afin d’inculquer la peur ; dans le but de contraindre ou d’intimider des gouvernements ou sociétés quant à la poursuite de certains objectifs ; généralement politiques, religieux ou idéologiques."

    Ce n’est pas la définition que vous citez et elles sont très différentes. La votre « emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique » ne recouvre ni le Hamas ni le Hezbollah puisqu’en se présentant aux élections, ils n’emploient donc pas systématiquement la violence pour atteindre un but politique ... Ce qui n’est pas souhaitable de votre point de vue j’imagine ...

    Ce qu’il faut comprendre dans tout cela, c’est que le mot terroriste est en général utilisé pour diaboliser un ennemi. Et rien d’autre. Alors il vaudrait mieux arrêter de l’utiliser car son sens dépend de celui qui en parle.



  • Dominique Larchey-Wendling 26 mai 2009 16:14

    c’est l’accaparement et la conservation du pouvoir en usant de la terreur aveugle

    Aveugle ? Cynique, sans état d’âme, sans doute, mais aveugle ? Aveugle voudrait dire qu’il frappait au hasard pour terroriser son peuple. L’usage de la torture n’entrant pas dans ce cadre bien que sa fonction principale soit d’inspirer la crainte chez les dissidents (et non pas l’extraction de renseignements qui se révèle de toutes façons plus absurde les uns que les autres).

    Loin de moi l’idée de minimiser la nocivité du régime de SH, mais le mot terroriste n’est pas approprié pour lui. Vous ne pouvez pas changer la définition des mots comme cela vous chante. SH ne frappait pas au hasard, il frappait ses opposants, les shiites en particulier. A vous entendre, n’importe quel régime dictatorial est forcément terroriste ... à partir de là, on n’en a pas fini avec le terrorisme ...

    Maintenant, votre coalition de 50 démocraties, c’est de la rigolade. Elles avaient pour la plupart un fusil américain dans le dos, ces 50 « démocraties. »



  • Dominique Larchey-Wendling 26 mai 2009 14:37

    Quant à l’Irak, le terroriste était Saddam Hussein.....

    Si on utilise les mots n’importe comment, ils n’ont plus de sens. Vous pouvez traiter SH de dictateur sanguinaire si vous voulez, de despote, mais de « terroriste » certainement pas. J’ai l’impression que vous utilisez ce mot pour désigner les ennemis que l’Amérique se choisit pour déployer et justifier sa puissance militaire.



  • Dominique Larchey-Wendling 26 mai 2009 12:06

    Vous pouvez bien citer Chomsky mais une fois que vous vraiment l’aurez lu, je ne pas sûr que vous continuerez à utiliser ses mots ... Le 11 septembre ne l’intéresse pas tant que ça surtout parce qu’il considère que c’est un bien « petit » crime au regard des nombreux autres crimes de terrorisme d’état, en particuliers ceux commis par les administrations américaines successives.

    Il a une phrase particulièrement éloquente à propos du terrorisme :

    « The only way we can put a permanent end to terrorism is to stop participating in it. »

    « Notre seule manière d’aboutir à la fin du terrorisme est que nous cessions d’y participer. »



  • Dominique Larchey-Wendling 19 mai 2009 15:05

    Voici un texte exceptionnel, probablement l’un des meilleurs que j’ai lu sur AV, et même dans l’absolu. C’est une critique en profondeur du principe fondateur de nos sociétés. Principe que nous avons hélas rendu indispensable à notre survie.

    Bien-sûr, certains points pourraient être développés un peu plus : quelles sont les principales limites concrètes au progrès (je pense à l’énergie et Peak Oil), quel serait le prix à payer pour le maintien de l’idéologie du progrès (je pense à la manipulation de peuples par la peur/terrorisme, aux guerres de ressources, à la disparition de la démocratie et au retour de la barbarie), quelle dynamique politique serait-elle en mesure de mettre à nu et détruire cette idéologie (doit-on nécessairement déclarer la guerre à nos parents qui sont plus nombreux et riches que nous ?).

    Mais le texte est déjà assez riche. Je signale toutefois l’ouvrage du Colonel Andrew Bacevich « The Limits of Power », un conservateur américain qui analyse les limites du progrès sous l’angle géopolitique et la fin de « l’exceptionalisme américain » et qui explique parfaitement comment le concept de progrès s’est peu à peu épuré pour signifier aujourd’hui « accumulation croissante des biens matériels, » au moins dans le contexte de la société américaine.

    En un mot, bravo pour cette analyse admirable.

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