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Les commentaires de Dominique Larchey-Wendling



  • Dominique Larchey-Wendling 24 août 2013 12:38

    A propos de Léo Strauss et de la dérive fasciste en Amérique, une piqûre de rappel de 2007 : Comment l’Amérique s’oriente vers la dictature


     


  • Dominique Larchey-Wendling 18 août 2011 10:03

    C’est exact. L’article que j’ai lu sur un site de news américain mentionnait explicitement que les membres de la Team 6 qui sont morts dans le crash n’étaient pas ceux qui avaient participé au prétendu assassinat d’OBL.

    Exemple : http://www.dailypress.com/news/dp-none-of-the-navy-seals-on-bin-laden-mission-among-team-6-members-lost-in-crash-20110806,0,3584373.story

    While most of the SEALs who died belonged to the unit that killed Osama bin Laden, none participated in that raid, U.S. officials confirmed Saturday.

    Par contre, il est vrai que beaucoup de gros titres laissaient planer le doute voir laissaient entendre que « ceux qui avaient tué Ben Laden étaient morts dans le crash. »



  • Dominique Larchey-Wendling 18 mai 2011 01:39

    @ l’auteur,

    Vous avez MAGNIFIQUEMENT traduit ma pensée sur cette affaire.



  • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 18:37

    Oser faire retomber les conséquences de la crise financière sur les baby boomers, il faut le faire.

    La financiarisation de l’économie est la conséquence du vieillissement de la population occidentale, je veux dire l’age moyen mais surtout l’age de ceux qui disposent des leviers du pouvoir, donc la démographie (le vote) et l’argent (l’achat du vote).

    Dans fonds de pensions il y a « pensions. » Vous n’ignorez pas que ces investisseurs institutionnels déterminent les normes de « ce qui est rentable » (15% de ROE en augmentation continuelle) et de « ce qu’il faut liquider. » La crise financière n’est pas directement liée aux fonds de pensions mais c’est la recherche du rendement financier maximal aux dépends de tout le reste (salaires, emplois, état social, solidarité ... TOUT) qui est la cause de la crise financière. Pas d’augmentation de salaire donc endettement, donc insolvabilité ... Priorité aux actionnaires avant toute autre considération. Que ces loosers de travailleurs qui vivent aux dessus de leurs moyens crèvent ... ah ben non, s’ils arrêtent de consommer, comment va-t-on faire ?

    Je ne suis certainement pas le premier à dire ça. Je peux citer Lordon ou Stiglitz mais il y en a plein d’autres.

    Ce que j’ajoute, chez les actionnaires, il y a beaucoup de baby boomers. Pas forcément directement, mais par l’inter-médiation des investisseurs institutionnels qui gèrent « leur » argent, placements, pensions, assurance vie ...

    Ou vous ne voulez rien entendre, car vous êtes en service com’, et je ne vois pas la nécessité de continuer à dialoguer avec vous

    Service com, vous vous donnez beaucoup d’importance. Mais visiblement nos opinions divergent ... par contre, je ne vois pas trop vos arguments. Je peux comprendre que ce que je dis n’est pas vraiment plaisant à entendre.

    Ou vous n’y comprenez rien (ce qui m’étonnerait), et alors ne venez pas jouer dans la cour des grands.

    Elle est bien bonne celle là !

    Les politiques ne défendraient pas les « actionnaires » contre tout le reste de la société s’il n’y avait pas une vraie force politique (en nombre) qui se trouve derrière. Pourquoi on n’a pas laissé tomber les banques casino faillies à votre avis ? Pourquoi on saigne la Grèce pour sauver nos banques qui ont placé de l’argent là-bas ... Parce qu’on ne veut pas se confronter à tous ceux dont les économies dépendent de ces banques et leur expliquer que ces placements étaient mauvais et se sont volatilisés, comme les emprunts Russes en leur temps.

    Pour finir par une idée simple, de Paul Jorion, l’argent n’est pas au bon endroit. Au lieu d’être entre les mains de ceux qui en ont besoin, il se concentre en les mains de ceux qui n’en ont pas besoin et ne s’intéressent qu’à faire grossir leur capital.



  • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 14:47

    Je crois que vous m’avez mal lu. Ce que j’essayais d’exprimer

    Je n’en suis pas si sûr :

    - c’est que l’argent qu’avaient gagné les baby boomers n’avait pas été volé.

    Bien-sûr que non il n’a pas été volé. Mais il ne leur appartient plus. Ils l’ont donné en partie à leurs parents pour financer leurs retraites. Je crois qu’il y a ici un point fondamental. L’argent n’est pas mis de côté pour la retraite, en tous cas dans le système français, il est donné aux générations plus anciennes. En échange, on attend la solidarité des générations futures.

    Les baby-boomers ont eu de la chance, vous l’avez dit. Je n’ai pas connu l’époque ou les survivants de la génération de la grande guerre 14-18 ont fini leur vie mais il ne me semble pas qu’ils se soient plaints à ce point de l’incurie de la jeunesse ... pourtant, s’il y en a bien une qui a fait sa part, c’est bien cette génération là !

    Le problème des retraites aujourd’hui, c’est que les baby boomers ne demandent pas la solidarité mais le remboursement de l’argent qu’ils ont donné. Or les jeunes générations ne sont pas assez nombreuses pour le faire. Elles n’en ont tout simplement pas les moyens. Au travers de la finance, les rentiers pillent la société pour obtenir ce remboursement. Bien-sûr, c’est encore pire dans les systèmes à capitalisation.

    Il y aurait un moyen de les calmer les rentiers : l’inflation. Mais toutes les structures politiques refusent cette solution pourtant simple ... pourquoi à votre avis ? Qui à la force politique. A qui s’adresse les discours des politiques sinon aux rentiers .... « sécurité », « valeur travail », « peur » ....
     
    - si la répartition des richesses entre le travail et le capital n’avait pas été scandaleusement orienté vers le capital, nous n’aurions pas l’occasion de discuter de ce projet, puisque les caisses seraient normalement alimentées.

    Mais pourquoi ce scandale si ce n’est pour financer les placements des rentiers ? Justement, ce sont par exemple les fonds de pensions qui exercent une pression énorme à la rentabilité financière et qui vampirisent l’économie réelle. Je ne nie pas qu’il existe une structure spéculative qui exploite cette situation à son profit, mais la légitimité de cette structure est fondée sur le besoin de hauts rendements financiers pour la rente.

    - vous oubliez également que la plupart des baby boomers ont des enfants, que des transferts importants de biens et d’argent ont été réalisés vers la génération montante, alors qu’il y a un peu plus de 30 ans c’était à ceux qui travaillaient d’aider leurs parents.

    C’est juste mais c’est une solidarité très individuelle/familiale, pas inter-générationnelle. Aider ses propres enfants oui, mais « les enfants des autres sont des grosses feignasses qui n’en branlent pas une. » Ca correspond bien à l’individualisme exacerbé des baby-boomers que l’ont retrouve aussi (pour certains qui sont faciles à trouver en allumant la télé) dans leur incapacité chronique à laisser la place aux jeunes ...

    - que l’on n’avait jamais vu un coffre-fort passé sur un corbillard.

    Je ne suis pas sûr de bien saisir là. C’est très facile de voir où est l’argent dans la société, il suffit de déterminer le public visé par la publicité ... vive les crèmes rajeunissantes ... le corbillard, lui, on ne l’a collectivement jamais autant craint qu’aujourd’hui. La vie n’a pas du être si difficile que ça finalement ...



  • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 09:24

    Autre remarque, accuser leap2020 de néoconnerie, c’est à peu près l’équivalent de la réduction ad Hitlerum. Ce n’est pas un argument. L’Europe est bien la dernière des préoccupations des néocons qui ne la voient que comme un supplétif de l’Empire.



  • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 09:20

    @ l’auteur

    Cette génération des babyboomers a travaillé dur, a eu la chance de vivre son travail à un moment où le chômage était au minimum, où le curseur de la répartition des richesses acquises par le travail était à peu près équilibré entre le capital et le travail.

    Vous semblez ne pas faire le lien, pourtant relativement évident, entre l’arrivée de la génération du baby boom à la retraite et le changement du rapport de force en capital et travail. Il est pourtant évident. Il faut que la rente augmente pour financer les retraites et les placements financiers des retraités.

    C’est fascinant à quel point cette génération est incapable de voir autre chose que ses propres intérêts et de tout analyser au regard de ce qu’elle considère être sa propre réussite, alors que « la jeune génération (tous des fainéants) ne cherche qu’à les priver d’un repos bien mérité ».

    Il n’y a pas de reproche particuliers à faire aux baby-boomers d’avoir su profiter d’un moment historique favorable (ie. pétrole pas cher et immenses opportunités due à la reconstruction des sociétés ravagées par la guerre). Mais maintenant, cette génération « chanceuse » doit se montrer solidaire des jeunes générations qui elles, n’ont pas cette chance. Sinon, les jeunes finiront par comprendre que leur vrai problème, ce sont les exigences d’une population de retraités trop nombreuse par rapport aux actifs et ça sera inévitablement la guerre des générations.

    Dans le systèmes des retraites à la française, la répartition est le fondement de la solidarité entre les générations. La solidarité ne doit pas s’exprimer du plus précaire vers le plus riche. Aussi, les retraités étant globalement plus riches que les jeunes, les retraites doivent baisser. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

    Ceci ne veut pas dire qu’il n’y a pas de retraités qui se trouvent dans des situations difficiles. Bien-sûr qu’il ne faut pas mettre à la rue des gens qui ont travaillés toute leur vie. Mais de trop nombreux retraités vivent une deuxième vie dorée sur le dos de quantités de jeunes qui rament pour s’en sortir. Le coût d’une pension en maison de retraite dépasse souvent le salaire d’un jeune actif. Tout cela n’est pas soutenable. Il est impératif de réduire les coûts de la retraire, ce qui ne veut pas dire que les retraités doivent vivre moins bien. Juste moins cher. Que ces nouveaux retraités se souviennent seulement de la manière dont leur propre parents vivaient leur retraite.

    PS : et je suis allé manifester contre l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. E. Woerth avait bien expliqué qu’il n’était pas envisageable de toucher au montant des pensions de retraite. Normal, Sarkozy doit protéger ceux qui l’ont élu ...



  • Dominique Larchey-Wendling 11 février 2010 14:37

    Superbe traduction, superbe synthèse. Rien à dire.



  • Dominique Larchey-Wendling 7 février 2010 00:50

    Plein de signaux positifs, non ?

    Le problème de la preuve est qu’elle nécessite des discussions techniques et des investissements plus que technicolore sur le « vert » de la chose. Et surtout d’y mettre un peu de bonne volonté, ce que la virulence de vos réactions semblent démentir : vous ne voulez pas y croire, si l’on vous écoute, rien ne sert d’essayer.

    Ben non, il se trouve que l’idée de signer encore et encore des chèques en blanc à l’industrie nucléaire ... évidement aux dépends d’autres pans de la recherche ... ne me parait pas une bonne idée. Que le lobby nous parle des problèmes d’approvisionnements en combustible, de concurrence nucléaire et de pollution et arrête d’agiter les épouvantails de la prolifération et du terrorisme nucléaire, et on pourra alors sérieusement discuter de la place que peut prendre le nucléaire dans la définition de la stratégie énergétique de la France.

    Des promesses et des fantasmes sur les fantastiques progrès du nucléaire ... on peut avoir envie d’y croire mais c’est donner encore plus de pouvoir à un lobby qui semble ne plus s’intéresser qu’au maintien de son pouvoir. Parfois l’industrie nucléaire donne l’impression de promettre qu’elle est à la veille de la découverte du mouvement perpétuel ... l’énergie « gratuite et illimitée », un vieux fantasme de l’humanité ...

    Maintenant, vos arguments sur la rentabilité énergétique des renouvelables sont recevables. Bien-sûr, il ne faut pas imaginer que les renouvelables vont pouvoir se substituer aux fossiles et au nucléaire ... c’est absurde.

    Mais je ne crois pas non plus que le nucléaire soit la solution au problème de pénurie énergétique global qui apparait avec Peak Oil. La France refusera tout simplement de partager le nucléaire civil avec les nouveaux arrivants ... parce que le gâteau nucléaire n’est pas assez grand pour tout le monde.



  • Dominique Larchey-Wendling 1er février 2010 22:51

    Et voilà ... il suffit de payer plus et hop, on a de l’énergie comme par magie ...

    Il n’y a rien à faire, cet argument idiot fini toujours par ressortir ...

    Oui il y plein d’uranium dans l’océan .... et de l’or aussi, il y en a peut-être même sur la Lune ... mais tout ça ne sert à rien si le rendement énergétique est négatif, c’est à dire, s’il faut plus d’énergie pour récolter cet uranium qu’il n’en rapporte en combustion dans une centrale.

    Je parle d’énergie, pas d’argent ...

    L’argent ne règle pas tous les problèmes, contrairement à ce que pensent les économistes de la Terre plate.

    Quand aux autres technologies ... surgénérateurs, thorium, fusion ... il reste à faire la preuve de leur faisabilité à grande échelle ... pour l’instant c’est de la science-fiction.
     



  • Dominique Larchey-Wendling 1er février 2010 11:42

    Taddeï se défend très très bien ... on le voit très agacé par ses collègues ...



  • Dominique Larchey-Wendling 1er février 2010 11:41

    A mon avis, vous faites une grosse erreur sur la notion de réserves d’uranium. Voir cet article : L’hypocrisie nucléaire française.

    Vous faites le même genre d’erreur que ceux qui parlent de 50 ans de réserves de pétrole :

    1/ Il ne faut pas assimiler réserves et capacité de production. Ce qui compte, ce sont les capacités de production. Elles ne dépendent pas uniquement des investissements. Elles dépendent aussi de la géologie, de la géographie, des rapports de forces politiques, économiques voir militaires ...

    2/ Il faut ramener les capacités de production aux besoins du marché mondial. Le nucléaire ne représente que 5% de la production mondiale actuelle d’énergie.

    Le nucléaire est un marché de niche dans lequel la France a une position ultra-favorable. Cette position pourrait se dégrader nettement si des concurrents venaient à pointer leur nez un peu partout. La France (et surtout ses élites nucléaires) n’a aucun intérêt a une généralisation de l’utilisation du nucléaire civil partout dans le monde. Vous pouvez juger de sa politique extérieure sous cet angle ...



  • Dominique Larchey-Wendling 22 janvier 2010 08:14

    C’est vrai que le coût d’exploitation du pétrole augmente, mais passé un certain seuil l’augmentation s’arrête parce que le coût d’exploitatation des sables et schistes bitumineux devient rentable dès que le prix du baril est au dessus de 70$.

    Vous raisonnez encore en économiste de la Terre plate qui croit que l’argent vient à bout de tous les problèmes.

    Certes, les « réserves » de pétrole sous forme de schistes bitumineux sont importantes (mais pas infinies pour autant), mais les contraintes d’exploitation sont telles qu’il serait très difficile d’augmenter les capacités de production. Parce qu’il faut beaucoup d’eau chaude (et c’est du gaz naturel qui chauffe l’eau) pour dissocier le pétrole du sable dans lequel il est emprisonné (c’est schématique). C’est très polluant, et surtout, l’eau ne vient pas de Mars mais des rivières voisines dont le débit n’est pas fixé par l’argent ou la technologie. On sait aussi fabriquer du pétrole avec du charbon ... c’est le procédé Fischer-Tropsch

    Demandez-vous sur quoi se fondent nos avancées technologiques depuis la révolution industrielle et posez-vous la question de ce qui serait arriver si on avait pas su exploiter le pétrole ...

    Ah mais j’oubliais ... nous devons tout à l’intelligence, l’argent et la technologie ... si je vous suis bien ... Avant de vous avancer sur une question dont vous connaissez déjà la réponse (toujours la même : « nous sommes les plus beaux et les plus intelligents, alors soyons optimistes, nous trouverons forcément une solution »), lisez ce que pensent les spécialistes de la question comme par exemple les géologues ou écoutez les, il y a beaucoup de reportages sur le Peak Oil. Je peux vous en conseiller.
     



  • Dominique Larchey-Wendling 21 janvier 2010 20:18

    "La quantité de pétrole disponible ne dépend que de la technologie utilisée et donc du prix auquel on peut le payer car le pétrole n’est pas un liquide stocké dans un réservoir dont on connaît la quantité exacte et qu’on peut pomper jusqu’à la dernière goutte.« 

    Il y a quelque chose de juste dans cette phrase ... mais elle est globalement absurde. Certes, les stocks de pétrole ne peuvent pas se résumer à une jauge sur un réservoir et cette image fausse déforme la perception de la problématique du Peak Oil. Non, il n’y aura pas de »panne« de pétrole comme on peut avoir une panne d’essence. Heureusement d’ailleurs, que ferait-on le lendemain ...

    Mais il est complètement idiot de penser que la quantité disponible ne dépend QUE de la technologie.

    En effet, on arrêtera de pomper du pétrole lorsque ça ne sera plus rentable énergétiquement, c’est à dire, quand l’énergie nécessaire à l’extraction sera supérieure à l’énergie produite. Bien-sûr, il existe d’autres utilisations du pétrole que la production d’énergie mais c’est très marginal et de toute façon ce n’est pas le sujet ici. Le rendement énergétique baissant, le pétrole sera de plus en plus cher et produit en quantité toujours décroissante.

    Ce qui détermine le rendement énergétique de la production pétrolière n’est pas la technologie, bien qu’elle joue un petit rôle, c’est la géologie, c’est à dire, la manière dont se pétrole se trouve mélangé à la roche. Et comme vous l’avez bien remarqué, la géologie se dégrade de plus en plus. Autrement dit, on se tourne vers des pétroles de plus en plus couteux à extraire, au rendement énergétique de plus en plus faible. Il faut lire le livre de Matthew Simmons pour comprendre toute la complexité de la production pétrolière. Par exemple, il explique très bien comment les rendements de plus grand champ pétrolifère du monde, Ghawar en Arabie Saoudite, baissent parce que l’on injecte du plus en plus d’eau de mer pour maintenir la pression dans les »réservoirs". Les conséquences sont : un pétrole qui contient de plus en plus d’eau de mer, un dessalage couteux et polluant, etc.

    La croyance dans l’idée qu’il suffit de mettre de l’argent et il en sortira de l’énergie est complètement idiote et pourtant, elle prédomine dans l’esprit des économistes : les géologues les appellent économistes de la Terre plate. Ces gens sont irresponsables et dangereux.



  • Dominique Larchey-Wendling 7 décembre 2009 12:27

    C’est cela oui, du côté occidental, il n’y que de pures intelligences et de l’autre que des cons.

    Ce n’est absolument pas ce que je dis ... vous ne semblez pas avoir perçu l’ironie derrière mes propos ... Ce ne sont pas les anciens mineurs qui dominent politiquement la France ... Qui a baigné, grandi et fait carrière dans le sillage des 30 glorieuses ?



  • Dominique Larchey-Wendling 7 décembre 2009 11:24

    Le problème que nous avons, au moins nous Occidentaux, par rapport au Progrès, c’est qu’il est devenu une drogue dont nous ne pouvons plus nous passer ... Un peu comme ces américains endettés qui ne peuvent vivre normalement que si le prix de leur maison continue à monter éternellement.

    C’est déplorable, mais nous sommes condamnés au Progrès sans quoi notre civilisation s’effondre : c’est pourquoi nos dirigeants ne parlent que de croissance, de croissance ... seul le progrès permet le remboursement des dettes contractées ... Malheureusement, le progrès est capricieux et n’est pas uniquement fondé sur le génie de l’Homme ... il est aussi et surtout fondé sur l’exploitation des ressources naturelles.

    Nous sommes face à un vrai problème, d’autant plus sérieux que les générations politiquement dominantes (par leurs poids démographique et financier) n’ont jamais connu ce problème et refusent de le voir comme tel. Peut-être y a-t-il là un élément de psychologie ? Comment accepter que les progrès dans lesquels ont baignés ces générations et les réussites individuelles qui en ont découlé ne soient pas seulement le fruit de leur travail et de leur intelligence mais surtout le résultat de leur exploitation d’une ressource naturelle abondante et peu chère à l’époque, le pétrole ?

    Le problème n’est pas le progrès mais notre addiction au progrès. Une autre référence à lire sur AV.



  • Dominique Larchey-Wendling 1er décembre 2009 14:19

    Je ne saurais trop vous conseiller la lecture du dernier livre du colonel Andrew J. Bacevich : « The Limits of Power : The End of American Exceptionalism »

    Il y explique comment la recherche du bonheur inscrite dans les gênes de l’Amérique a muté pour se transformer en volonté d’accumulation sans limite de biens matériels. La croissance, c’est le progrès ... Non ?



  • Dominique Larchey-Wendling 28 novembre 2009 09:32

    Bonjour,

    Tout d’abord, je ne suis pas une dame ...

    Nous ne manquerons pas d’énergie dans les années à venir ... dans quelques décennies notre technologie aura tellement progressé que les petites peurs énergitiques de l’an 2000 feront rire nos descendants. Je ne parles pas simplement de technologies explusivement énergétiques mais tout un tas de technologie dont les nanotechnologies,...

    Que dire ... c’est affligeant et typiquement libéral comme réponse. La technologie va nous sauver. Si vous arriviez à trouver un ingénieur capable de transformer votre propre bêtise en énergie, alors je vous accorde que nous ne manquerons pas d’énergie pour les siècles à venir, on aura même de la réserve pour le prochain millénaire, voir assez pour réaliser les voyages intersidéraux auxquels vous rêvez.

    Hélas pour nous, cet ingénieur n’est pas encore né. Le progrès, celui du 19ième et 20ième siècle est presque entièrement fondé sur notre capacité à exploiter au maximum les énergies fossiles. Sans pétrole ... fini ce progrès là. Le prix ne changera rien. Un puits de pétrole n’est pas une machine à transformer l’argent en pétrole. Ce sont les contraintes géologiques qui déterminent l’accessibilité du pétrole. Il y a encore beaucoup de pétrole sous Terre mais si on ne peut pas l’extraire avec des rendements positifs, il nous sera presque aussi utile que l’énergie libre disponible dans les autres galaxies.



  • Dominique Larchey-Wendling 27 novembre 2009 14:34

    Ce que ne supportent pas les néo-libéraux, c’est que la réalité, que ce soit le déclin des ressources fossiles (dont Peak Oil) ou la destruction de la nature (dont le changement climatique), entre en contradiction avec leur doctrine économique.

    Alors ils dénigrent, sapent, etc, etc. Sauf que la réalité, ils ne peuvent pas la changer et que l’on ne se laissera pas enfoncer dans le trou par leurs délires de puissance.

    La richesse vient de la Terre et vous ne pouvez rien y faire.



  • Dominique Larchey-Wendling 20 novembre 2009 16:13

    Cette ruée généralisée sur des instruments financiers à risques permettant de dégager des profits au-dessus de la moyenne est toutefois la conséquence indirecte du vieillissement des populations !

    Vous avez parfaitement raison. C’est le vieillissement qui donne la force économique et politique aux rentiers, et à ceux qui gèrent leur épargne, aux dépends du monde du travail. Par contre, je ne suis pas d’accord pour la France.

    Le système de sécurité sociale français est un système de solidarité entre les générations. Rien n’impose que cette solidarité s’exerce toujours dans le sens travailleurs vers retraités. Si les retraites pèsent trop sur les revenus du travail, on peut et on doit les diminuer. Sur le principe, le système par répartition n’est pas un système par capitalisation bien que nombreux sont ceux qui le perçoivent ainsi et qu’il n’est pas très politiquement correct de parler de la sorte.

    Nos retraités actuels ont pour beaucoup bénéficié dans leurs carrières de l’élan des 30 glorieuses (pas de chomages, peu de retraités à financer), lié à une prospérité qui ne reviendra sans doute jamais par manque d’énergies fossiles bon marché. Les travailleurs d’aujourd’hui ne sont absolument pas dans cette situation ultra-favorable.

    Les revendications financières de nos retraités/rentiers sont insoutenables et ils faudra bien qu’ils acceptent d’y renoncer. Leur poids politique ne suffira pas à changer cet état de fait parce qu’ils ont bien plus à perdre qu’à gagner dans un conflit ouvert avec les jeunes générations.