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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 19 février 2013 17:55

    Bonjour Robert, Alain, Roungalashinga

    Le noeud du problème étant parfaitement résolu dans mon esprit grâce à vous, je voudrais parler de cette aventure que nous venons de vivre ici selon un biais plus psy

    Bien qu’il se soit agit de droite et d’infinis, je vous avais appelés au secours en vous exposant mon problème de la manière la plus physique, sensible, matérielle possible
    Et si l’on récuse le terme physique, celui de géométrique fera l’affaire

    Vous aurez procédé de beaucoup plus d’algèbre que moi.

    A part Robert qui pendant un moment est passé au sensible, au géométrique, en entrevoyant une droite filant vers le ciel, à part Alain qui a plusieurs fois évoqué des figures géométriques précises, vous aurez surtout trituré la matière mathématique avec des chiffres.
    Votre démarche, comparée à la mienne est beaucoup plus intellectuelle.

    Et bien qu’ayant utilisé quelques figures géométriques, vous entérinez la solution en la fixant par l’algèbre
    Alors que je l’entérine par « presque // » qui est très visuel et géométriste


    Je vous ai parlé du spectacle des plantations d’hévéas. Je précise qu’il ne s’agit pas d’alignement d’arbres de bord de route sur une seule ligne tels nos platanes
    Il s’agit de surface plantée de manière très régulière colonne + lignes
    Quand notre voiture passait devant, je voyais une succession de lignes de fuite et peu de Français ont eu l’occasion de voir ça à part pour les défilés militaires

    Depuis ces plantation et d’autres choses telle la boule de Canton, je voyais des infinis ou en tous cas les défis que l’infini posait aux hommes (Pyramides ; colosse de Rhodes, Muraille de Chine, même topo)

    Pendant des années, en France, mes profs dessinaient des droites au tableau et je vivais ça sans problème. J’avais toujours la meilleure note de la classe en géométrie, en embryologie et en géologie (coupe des couches) 

    Bon, là-dessus vient s’ajouter le fait que la culture viet de mon enfance est beaucoup plus apophatique que la culture française
    Mettons qu’un Viet dise davantage les choses par leur « autour » ou en creux, ou en négatif, ou par absence. Du coup le silence est une enveloppe du dialogue qui a de la valeur et du sens. Les Viets laissent des silences alors qu’ici, deux amies parlent sans une seconde de répit. Pour les Viets, le silence parle.

    Le logo Carrefour a posé des problèmes aux Français qui n’étaient pas habitués à cette représentation de la chose en creux. Beaucoup voient les deux formes rouge et bleu mais pas le C


    Par ailleurs, je mange souvent avec des baguettes et des gens me demandent de leur montrer comment on s’en sert. 
    Deux baguettes, c’est deux segments, deux droites, un V, un X, un + un plan plan ou un plan gauche, on fait plein de figures avec. Surtout quand on y ajoute des élastiques.

    Rappelez-vous la mode dans la lignée de Vasarely, ou inspirée du Palais de la découverte, avec des alignements de clous et des ficelles de couleur tendues dessus. J’en avais fait plusieurs.

    Ça fait que quand un jour j’ai commencé à me poser des questions sur la hauteur de l’horizon marin, avec une extrapolation à une mer plane, infinie, je suis resté matériel, physique, géométrique. 
    Bien sûr de la trigo mais toujours pour finir sur des lignes et figures, pas sur des chiffres.

    Le problème que j’ai posé ici ne me serait pas venu à l’esprit si j’avais été mathématiste.
    Le problème de la flèche de Zénon ne me serait pas venu à l’esprit ; alors que je pratique l’arc


    Ce n’est que parce que je suis géométriste que cette histoire de // à la droite dessinée au tableau quand on pointe du doigt son extrêmité m’est venue
    J’ai donc abordé ce problème depuis mon endroit d’élève qui tend les bras parfaitement // au tableau et ça provoque l’anomalie que vous savez maintenant

    Ainsi, quand vous me proposez des images algébriques en suite de 1/n, votre oeil algébriste et cataphatique est situé quelque part entre la courbe 1/x et l’axe des x 

    Vous seriez à construire ces presque// depuis la fonction1/x, ce qui vous offre l’avantage de savoir calculer où elles se trouvent. Votre biais offre de chiffrer la fausseté des //

    Alors que pour le géométriste et l’apophatique que je suis, il me suffit désormais de repousser chacune de mes // , de les repincer d’un iota depuis l’extérieur afin de sortir de mon noeud





    Ce matin, vous avez débattu de « Une limite n’est par définition jamais atteinte »
    Certes
    M’enfin, hors champ mathématique, toutes les limites sont atteintes et même franchies
    Quand je pose un verre sur la table, les limites de des deux objets sont atteintes. Et quand j’enfonce un clou dans la table...

    Je trouve faux-amis le terme de limite en math où il est intrinsèquement hors de question de l’atteindre, alors qu’ailleurs, la limite est au contraire très souvent atteinte et dépassée
     
    Le mot asymptote est mieux parce qu’il est réservé aux maths
    Le mot limite n’aurait pas dû être utilisé dans ce domaine 

    Puisque sur un repère orthonormé classique on ne rajoute pas une droite oblique pour dessiner l’asymptote de 1/x (le dessin serait trop confus), il se crée facilement une confusion entre asymptote non ortho et le repère qui est ortho

    Lorsque les asymptotes sont ailleurs sur le graphique, lorsqu’elles sont fortement inclinée, il n’y pas de risque de confusion mais lorsqu’elles sont quasiment sur les axes Y et X, il y a risque 
    Une asymptote devrait être dessinée en rouge



  • easy easy 19 février 2013 15:52

    Bonjour Curieux cureuil


    Je vous prie de m’excusez mais j’ai trop envie de parler de ce que vous venez d’offrir sous le seul angle Poe-tique pour l’instant.


    Dans ce que vous aviez écrit hier, dans ce texte qui m’avait filé des frissons il y avait vous, un type normal, à mentalité rationaliste
    (Chez vous c’était sincère, naturel, alors que Poe feint avoir une mentalité de Sherlock Holmes et feint être troublé) 
    Et il y avait la Chose d’allure plutôt concrète : la nature, une grotte, des compagnons, des poissons, un cénote....
    Et le nerf de votre récit (très naturel, sans aucune arrière pensée, il me semble) était dans le fait que cette Chose d’allure concrète, ouh la la, quel choc, elle a une âme !
    Et elle vous envoûte.
    Elle vous surprend parce que vous avez une mentalité de Columbo qui refuse l’irrationnel. Vous luttez mais la Chose est trop forte et elle vous dévore. La Chose gagne, vous aliène à elle et vous finissez à l’envers (Et votre lecteur aussi)



    Dans ce que vous avez C/C en italique ce matin, qui avait été écrit il y a longtemps et avec un état d’esprit d’écrivain, non plus de simple papoteur comme hier, je vois encore 75% de Poe-tique mais cette fois il y a 25% d’autre chose.
    Cette autre chose est ce que vous travaillez, triturez ; c’est votre précieux, c’est votre Message (aux autres et à vous-même). Ces 25% c’est la formalisation de vos réflexions, c’est votre conclusion métaphysique (provisoire). 

    Dans les 25%, vous vous subissez. Vous inventez une Chose qui vous dévore :

    **** Elle, n’est pas toujours douce. Et si sans cesse, elle me caresse, sous ses fines mains je me courrouce. Je crie, je hurle pour qu’elle arrête, mais son étreinte est sans retraite. J’ai beau cracher tout mon venin, aucun poison ne lui fait rien. Dans le silence elle me sourit, de toutes mes larmes je la supplie. J’épuise mon âme, évanouie, entre ces tendres seins, et puis j’oublie. L’espace d’un long songe, je me refuge. Dans l’antre du mensonge et le royaume des subterfuges****

    En ce qui me concerne, ces invention intrinsèques, les délires d’une personne, ne m’intéressent pas (je ne lis ni de poèmes ni de Dugué)

    Dans cet extrait en italique, tel que présenté, je peux me tromper, ce premier §, je n’arrive pas à le raccorder à une Chose externe à vous. Elle me semble créée par vous.
    Dans cet extrait en italique, je ne comprends pas et n’aime pas le 1er §. Je comprends un peu et j’aime les autres


    Dans les 75% Poe-tiques vous subissez la Chose : L’écorce, le bâton, la veine tarie, le silence, l’obscurité, le boyau, la chute, la peur, la créature, ses dents, le chemin, l’impasse, la pierre molle (Génial !) 

    Mais même les autres §, ces 75% plus Poe-tiques, me semblent moins vrais, plus inventés par vous que ce que vous avez produit hier en racontant naturellement

    En somme, à mes yeux et a priori, moins vous jouez l’écrivain, plus vous vous contentez de raconter simplement votre aventure, plus vous faites du Poe

    Vous êtes paradoxalement beaucoup plus écrivain quand vous ne cherchez pas du tout à l’être

     


    Sur les effets Poe-tiques que j’ai subis avec votre texte de ce matin, la roche molle c’est génial, ça m’a fait un choc mais je n’avais pas été mis sous tension préalable. Elle arrive trop brusquement sans avoir été annoncée. Je n’étais pas dans le doute. Les phrases précédentes ne m’avaient pas mis en angoisse. 
    Il y a trop de votre imagination :
    « Je l’imaginais rapide et véloce, m’épiant tapie dans un coin, à l’attente du moindre faux pas pour jaillir sur sa proie »
    Ce procédé n’est pas Poe-tique. Poe refuse de laisser son imagination le déborder aussi facilement. Il ne s’invente pas des monstres, il les découvre en vrai alors qu’il ne veut pas les découvrir. 




    Du coup, c’est ce qui n’est pas en italique, c’est ce que vous racontez banalement qui ma filé encore une fois la chair de poule. 
    C’est dingue, les frissons que ça me fait « Une crise violente d’asthme (comme je n’en avais pas connue depuis ma petite enfance)me sorti de mon sommeil »
    Vous rendez-vous compte que Poe procède toujours d’une maladie !!!!!
    Vous racontez platement votre vie et Boummm c’est du super Poe
     
    « j’ai reçu en rêve le message suivant » ça aussi c’est Poe-tique et ça m’a mis en tension. Du coup quand je suis arrivé à la crise d’asthme, je n’avais même plus besoin de vous lire pour faire un rapprochement magique entre ces deux faits. J’étais sidéré

    « Voilà la matière du mythe, et il serait bien prétentieux de prétendre en être sorti. » Très Poe ça Vers la fin du récit, Poe vacille et se demande comment il s’en remettra.
    Il entre toujours en pleine forme dans une aventure, il commence super rationaliste et à vers la fin il est à l’envers
    (Il démontre que plus on se veut rationaliste, plus on se retouve à l’envers quand on rencontre la Chose)

    « Cette efficacité symbolique de la parole que j’ai essayé de comprendre durant toutes mes études » Voilà encore du Poe : je fais des efforts pour rester lucide, pour comprendre...mais que c’est difficile... 


    «  »«  je m’apprêtais à m’enfoncer dans un monde où on n’entre pas sans fil. Chose étrange, ce fil que nous avons suivi pour pénétrer dans le royaume de Xibalba était un fil de hamac. Ce même fil qui vous porte et vous berce dans le royaume de Nyx, ce fil qui s’il est de travers vous gêne, entrave votre sommeil et meurtri votre chaire. »«  »"

    Là j’ai eu la méga chair de poule tant ça m’a fait de tilts

     *** L’avenir de nos croyances, est semblable à celui de ses poissons chats. Notre passé est enfoui, recouvert par le travail de Chronos, la source est asséchée, mais une gangue le protège, et quand l’eau viendra…***

    Là vous versez dans le prophétisme, dans le moralisme, en faisant une très belle métaphore, particulièrement portée sur l’eau mais ce n’est pas Poe-tique et ça ne me fait pas frissonner


    La légende des dieux qui ont du mal à arroser est superbe. Elle pourrait parfaitement s’inclure dans une Poe-sie mais ainsi que vous l’aviez fait : en racontant ce qu’on vous a raconté non en l’intégrant en vous.
    Poe n’intègre rien. Il se retrouve sur le cul à la fin de ses aventures, mais s’efforce de revenir ensuite à la virginité d’esprit afin de devenir à nouveau vulnérable lors de la prochaine aventure.
    Il faut qu’il entre vierge, qu’il soit affolé puis qu’il ressorte tout de même en voie de récupération afin d’être tout neuf pour la prochaine surprise

    Poe ne porte aucune philosophie. Devant un problème incroyable, il fait semblant de nous déballer des tas de références de sa trousse mais en scientifique.
    « J’ai effectivement entendu parler de la malédiction des pharaons mais ça ne peut pas être vrai ». Et Paf, il se fait avoir devant la Chose



    NB. Attention au point suivant :
    la Poe-tique fonctionne parce que Poe n’est pas seul. Il y a toujours d’autres personnes et c’est le décalage très net des fantasmatiques des individus qui rend la confrontation intéressante 

    Hier, il y avait plusieurs personnages : les uns croyants en la Chose, vous pas
    Aujourd’hui il n’y a que vous sur scène. On peut alors douter du réel de la Chose que vous rencontrez. On doute de la réalité de l’aventure 




    Voilà les impressions et émotions que j’ai ressenties en vous lisant
    Voilà la critique que je peux vous offrir de l’ensemble

    En toute Poe-tique bien comprise




  • easy easy 18 février 2013 22:46


    *****Une limite est par définition inaccessible... c’est sa définition mathématique....*****

    Oui
    On dit « la valeur tend vers... »

    M’enfin, le mot limite, s’il a été éventuellement bien défini par mes profs avec son « presque », ce détail du presque était ensuite régulièrement passé à la trappe par mes profs parce que nous n’avions pas fait d’exercices du genre de mes fausses // pour voir le prix qu’on paye à l’oublier



    Ainsi, vous-mêmes, en abordant trop vite ce problème, vous aviez deux fois de suite confondu limite et absolu 

     ****Lorsque le segment de droite aura une longueur L qui respecte l’équation T = L sin A, vous verrez l’extyrémité sous un angle de 0°. Cet angle croîtra progressivement jusqu’à A°. A ce moment l’axe de votre regard sera parallèle à votre droite.*****

    ****Imaginez qu’un segment de droite horizontale passe par votre oeil est se termine à une distance L de votre oeil : vous verrez tout le segment de droite sous la forme d’un seul point. Laissez la droite où elle est et abaissez votre oeil d’une hauteur H. Langle sou lequel vous voyez l’extrémité de la droite est maintenant arctg H/L.
    Si le segment devient une droite, L devient infini et l’angle est la limite pour L = infini de arctg H/L, donc 0° et vous voyez à nouveau l’extrémité de la droite dans un plan parfaitement horizontal par rapport à vos yeux...****

    Et en forçant le trait avec les termes : parallèle ; 0° ; parfaitement
     

    Toujours est-il que dans l’épreuve d’aujourd’hui, c’est précisément grâce à cette erreur microscopique que vous avez réitérée que la solution m’a explosé à la figure

    Il me semble que le meilleur moyen de souligner qu’une limite est un presque consistait à considérer de vraies // et de les empiler en grand nombre pour constater qu’on aboutissait à un résultat anormal d’où l’on peut conclure que ce qu’on avait pris un peu vite pour de vraies // n’étaient que des presque//
    Je suis convaincu que je n’aurais pas pu me dénouer autrement que par le biais de cette erreur


    Ce procédé de détection d’une erreur par empilement est très souvent utilisé en mécanique
    (Ainsi que le procédé par appariement pour les pièces ayant à s’emboîter avec un ajustement très précis)
    On entasse un million de pièces censées peser chacune un microgramme et ooops on voit une erreur indétectable à l’unité

    On fait pareil pour compter les microbes dans une boîte de Pétri puisqu’on compte les colonies, etc.

    Vous en convenez ?



  • easy easy 18 février 2013 21:54

    ****Entre vous et moi, toutes les personnes qui ont quelques choses à dire devrait ce taire parce qu’ils n’ont pas une maitrise en français ??? Où est donc la libre expression et ce qui en découle ???****

    En effet !



  • easy easy 18 février 2013 21:50

    Bin j’aurais pas perdu ma journée !

    Grand merci à tous et à l’hospitalité sans limites d’Automates intelligents 

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