Soit le système reste le même, et les « marchés » financiers gagneront la guerre qu’ils ont déclaré aux états, qui seront obligés de continuer leurs coupes sombres dans tous les services publics, les systèmes sociaux, le gel des salaires, le chômage, les délocalisations, la paupérisation croissante de la majorité des populations, et transformer l’économie en un énorme jeu de casino, avec spéculation ; aujourd’hui sur les dettes des pays, tout à l’heure sur les denrées alimentaires, et tous les biens nécessaires à la survie, mettant les citoyens du monde à genoux,
Comme notre ami auteur est visiblement un débutant en matière de sciences économiques, puisqu’il est « historien ». Profitons touteois des bonnes dispositions qu’il affiche, en prétendant être également un « humaniste attaché au savoir ».
Nous allons donc lui souffler la réponse :
La spéculation est une activité humaine consistant à imaginer, à anticiper les réactions et activités d’autrui, comme si nous étions à sa place, et à porter un regard sur notre propre activité, comme si nous étions un autre. C’est donc la mise en miroir (speculus).
Voudra-t-il ensuite nous expliquer en quoi cette mise en miroir pourrait provoquer les terribles conséquences dont il nous prévient de façon aussi péremptoire :
VAMPIRISATION, misère, chômage, baisse du niveau de vie et reculs civilisationnels« évidents ?
Car, voyez-vous cher ami »historien« , j’ai bien peur qu’au lieu d’être cet »humaniste attaché au savoir" que vous prétendez être, vous ne soyez en fait qu’un âne qui devrait s’épargne le ridicule de parler de choses auxquelles il n’entend rien.
De notre inénarrable auteur, économiste en herbe :
« La spéculation et ses « produits financiers » VAMPIRISENT toute l’économie réelle, et aussi maintenant les ressources publiques des Etats, ce qui conduit inévitablement à la spoliation sociale et économique des peuples, par le chômage, la misère, la baisse du niveau de vie, les reculs civilisationnels évidents, la dureté de l’existence du plus grand nombre ».
Mais oui ! Tout cela est bien dit, mais ne signifie pas grand chose si on ne défini pas le mot « spéculation » avec précision.
En effet, comment pourrait-on postuler qu’une chose pareille pourrait éventuellement « conduire à la spoliation économique et sociale des peuples », de façon « inévitable comme l’affirme notre auteur, ainsi qu’à la misère, au chômage, à la baisse des niveau de vie, à des »reculs civilisationnels évidents« , sans oublier la peste et le choléra, alors que nous ne savons même pas de quoi il s’agit.
Notre auteur pourrait-il éclairer notre lanterne et nous expliquer ce qu’est cette calamité qu’il nomme : »spéculation" ?
« Tous les partis corrompus se valent. Ils vous ont tous volés, ruinés, trahis [...]. Si vous voulez voir des scandales nouveaux empester le pays, si vous voulez être écrasés par la dictature des banksters, [...] suivez alors, comme des moutons, les politiciens profiteurs ! Vous aurez, vous-mêmes, signé votre condamnation à mort. »
Grâce aux spéculateurs, les Occidentaux vont se reporter sur les matières premières, qui vont augmenter, et ces matières premières, les Africains en ont des kilos sous les pieds. Le seul problème, c’est qu’on ne leur a pas donné les moyens de les exploiter.
« On » ne leur a pas « donné ».....
Qui est ce « on », est-ce dieu le père ? Et pourquoi leur « donnerait »-on ces moyens, puisqu’ils n’ont été « donné » à personne ?
Et enfin dernière question, mais là je crains que votre cervelle ne fasse un blocage : Pourriez-vous nous donner une définition précise du mot : « spéculateur » ?