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Julian Dalrimple-sikes

Julian Dalrimple-sikes

rien à dire.

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Derniers commentaires





  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 3 février 11:28

    Donc les anti us et vassaux vont revenir..........



  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 3 février 10:08

    @Rinbeau

    Salut, tout à fait d’accord...



  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 3 février 08:29

    @Julian Dalrimple-sikes

    De La Boétie :

    Ami de Montaigne, à qui il confia son manuscrit, Etienne de La Boétie vécut de 1530
    à 1563. Voici le texte qu’il écrivit en 1549, à l’âge de 19 ans, transcrit en français
    moderne par Charles Teste au XIXe siècle.
    Homère raconte qu’un jour, parlant en public, Ulysse dit aux
    Grecs : « Il n’est pas bon d’avoir plusieurs maîtres ; n’en ayons
    qu’un seul. »
    S’il eût seulement dit : il n’est pas bon d’avoir plusieurs
    maîtres, c’eût été si bien, que rien de mieux ; mais, tandis qu’avec
    plus de raison, il aurait dû dire que la domination de plusieurs ne
    pouvait être bonne, puisque la puissance d’un seul, dès qu’il prend
    ce titre de maître, est dure et révoltante ; il vient ajouter au
    contraire : n’ayons qu’un seul maître.
    Toutefois il faut bien excuser Ulysse d’avoir tenu ce langage
    qui lui servit alors pour apaiser la révolte de l’armée, adaptant, je
    pense, son discours plus à la circonstance qu’à la vérité. Mais en
    conscience n’est-ce pas un extrême malheur que d’être assujetti à
    un maître de la bonté duquel on ne peut jamais être assuré et qui a
    toujours le pouvoir d’être méchant quand il le voudra ? Et obéir à
    plusieurs maîtres, n’est-ce pas être autant de fois extrêmement
    malheureux ? Je n’aborderai pas ici cette question tant de fois
    agitée :« si la république est ou non préférable à la monarchie ». Si
    j’avais à la débattre, avant même de rechercher quel rang la
    monarchie doit occuper parmi les divers modes de gouverner la
    chose publique, je voudrais savoir si l’on doit même lui en
    accorder un, attendu qu’il est bien difficile de croire qu’il y ait
    vraiment rien de public dans cette espèce de gouvernement où tout
    est à un seul. Mais réservons pour un autre temps cette question,
    qui mériterait bien son traité à part et amènerait d’elle-même
    toutes les disputes politiques.
    Pour le moment, je désirerais seulement qu’on me fit
    comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes,
    tant de nations supportent quelquefois tout d’un Tyran seul, qui n’a
    de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a pouvoir de leur
    nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur
    faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de
    le contredire. Chose vraiment surprenante (et pourtant si
    commune, qu’il faut plutôt en gémir que s’en étonner) ! C’est de
    voir des millions de millions d’hommes, misérablement asservis,
    et soumis tête baissée, à un joug déplorable, non qu’ils y soient
    contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et,
    pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient
    redouter, puisqu’il est seul, ni chérir, puisqu’il est, envers eux tous,
    inhumain et cruel.

    Telle est pourtant la faiblesse des hommes ! Contraints à
    l’obéissance, obligés de temporiser, divisés entre eux, ils ne
    peuvent pas toujours être les plus forts. Si donc une nation,
    enchaînée par la force des armes, est soumise au pouvoir d’un seul
    (comme la cité d’Athènes le fut à la domination des trente tyrans),
    il ne faut pas s’étonner qu’elle serve, mais bien déplorer sa
    servitude, ou plutôt ne s’en étonner, ni s’en plaindre ; supporter le
    malheur avec résignation et se réserver pour une meilleure
    occasion à venir.

    Ma question : comment sommes nous devenus si stupides, si ignorant de tout, si mauvais, ?
    Mais à force de le vouloir !
    Pour essayer de fuir la vie ...ce qui est impossible sauf de se détruire soi même, ce que nous faisons tous..



  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 3 février 08:27

    @Julian Dalrimple-sikes
    suite :

    « Je suis vieux comme le vol, le mensonge, la laideur et la prostitution », semble dire, moitié tout bas, moitié tout haut, le candidat. « Aussi, je me propose à toi comme homme nouveau. Je viens d’où sont venus tous mes prédécesseurs, je vais où ils sont tous allés, je veux ce qu’ils ont tous voulu, je ferai ce qu’ils ont tous fait, je suis ce qu’ils ont tous été et je te mènerai où ils t’ont tous mené... Tu ne veux plus de coquin, j’en suis un ! Tu ne veux plus de fripon, j’en suis un ! Tu ne veux plus de voleur, j’en suis un ! Je suis donc bien, tu le vois, l’homme nouveau que tu as réclamé ! »

    Et l’électeur de répondre de même  : « Oui, tu es vieux comme le vol, le mensonge, la laideur et la prostitution, mais tu es tout de même mon homme nouveau ! Tu viens d’où venaient tous les autres, tu vas où ils sont tous allés, tu veux ce qu’ils ont tous voulu, tu feras ce qu’ils ont tous fait, tu es ce qu’ils ont tous été, tu m’emmènes où ils m’ont tous mené, tu es un coquin, un fripon, un voleur, c’est vrai, je le sais, mais ça ne fait rien, ne me le dis pas, tais-toi, et vas-y tout de même ! Trompe-moi, bats-moi, vole-moi, fais de moi comme ils ont tous fait Je suis tout de même l’électeur qu’il te faut, et tu es tout de même le député qui me convient ! »

    voila où nous les masses en sommes rendu de puis des millénaires

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