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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 août 2012 15:01

    La Corée du Nord est une dictature militaire.


    Rien à voir avec l’idée du socialisme. C’est un exemple du drame qui se produit lorsque des dirigeants sans scrupule s’arrogent un mot commode pour tromper leur population.

    Le socialisme est impossible sans la démocratie. Mais inclue la part sociale dans la démocratie. À la fois politique, mais aussi sociale, avec une façon de fonctionner différente au niveau des entités productives et de service.

    Mais peu importe le mot, l’idée est celle d’un dépassement démocratique du capitalisme, qui lui, ne l’est plus.

    Bien sùr, les soutiens du système se servent du mot « communisme » comme d’un leurre qui signifie : toute alternative au système est vouée à l’échec, la dictature, et la mort. Il n’y a pas d’alternative.

    Ce qui disait Thatcher There is no alternative.

    Je crois pour ma part qu’il faut trouver la bonne.

    C’’est la raison pour laquelle vos questions sont importantes, car effectivement, il ne faudrait pas réitérer les échecs dramatiques. Mais renoncer me semble tout autant fatal.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 août 2012 14:36

    Chaque plan de récession accentue la récession, ce qui diminue les rentrés d’argent et augmente le déficit.


    En Espagne, par exemple, la TVA augmente, ce qui diminue les achats, et a pour résultat de diminuer les rentrés fiscales.

    Et comme toutes les mesures vont dans le même sens, avec une réduction sur la culture, l’enseignement et la santé en priorité, les gens sont plus pauvres, dépensent moins, ce qui accenute la récession.

    De nombreux commerces ferment, coincés entre la rareté du crédit et la diminution des vents. Seuls les gros (dont les français « croisement », « aux prés » et « Merlin Leprince ») vont y gagner, une fois de plus. 

    Aucune chance donc de réduire la dette d’autant plus qu’une partie est constituée des intérêts. La seule solution serait un prêt direct de la BCE, dont les allemands ne veulent névrotiquement pas (par phobie de l’inflation).

    Il faudrait que l’Allemagne sorte de l’Euro  !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 août 2012 13:36

    Personnellement, je ne crois pas en la nature humaine.


    Il est vrai que l’histoire semble plutôt une suite de catastrophes, d’affrontements, qu’autre chose.

    Mais il y a l’art, et depuis les origines, l’intérêt pour la surprise, l’inattendu, l’exploration.

    Si un astéroïde arrivait sur terre, notre intérêt commun aurait plus d’importance que la somme des intérêts individuels.

    Et je crois qu’aujourd’hui, nous sommes arrivés là. De fait de la fragilité de ce qui nous porte et notre prise de conscience, plus ou moins grande.

    Les animaux n’ont pas ce problème, ils sont dans la survie quotidienne, une lutte sans merci, mais sans capacité d’exterminer l’autre. Ceci dit, ils ont aussi des comportements coopératifs, pas seulement concurrentiels. Mais en cas d’astéroïde, ils ne pourraient rien faire, coopération ou pas. Nous si. Cela nous donne une responsabilité.

    C’est ce que je voulais dire par rapport à l’évolution, qui est une réflexion propre. L’extension de l’intelligence, qui nous permet le questionnement sur nous mêmes, mais aussi l’exploitation de l’autre, nous permettra-t-elle de protéger la planète ; ou ne fera-t-elle que nous opposer par l’inflation du moi qu’elle suppose (je suis plus fort car j’ai un gros 4x4, par exemple), ce qui, vu de l’astéroïde, est un peu ridicule ?

    L’intelligence ne fait-elle qu’enfler le cerveau reptilien, ou nous permet-elle á partir d’une conscience globale, d’avoir aussi une satisfaction par la sauvegarde et l’amplification de ce qui nous permet de vivre ? Pour moi, rien n’est décidé d’avance.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 août 2012 13:03

    Les USA ont une politique keynésienne, quoiqu’ils disent. En voilà la preuve.


    Seule l’Europe va au bout du dogme de l’école de Chicago, quoiqu’il en coûte.






  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 août 2012 12:36

    Je pense que chaque être humain a droit à une vie digne. Et que la captation de la richesse produite, par une minorité, dans le même temps qu’un appauvrissement généralisé est un scandale.


    Quant au soviétisme (ce n’était pas du socialisme), il a échoué, par son excès de rigidité. Par le fait qu’il ait débuté dans un pays féodal, arriéré, sans conscience démocratique préalable. Et que ce « modèle » n’ait jamais été remis en cause.

    Le capitalisme est ontologiquement antidémocratique, du fait du fonctionnement du coeur du système, les entreprises, qui ont un fonctionnement ploutocratique (les riches dirigent), tandis que le socialisme est par essence démocratique.

    Mais il y a un écart entre le développement sociétal et l’histoire. Le fait est que le socialisme bolchevik s’est développé en pleine guerre, dans un temps où naissaient les totalitarismes (á l’époque Hitler, Franco, Mussolini), et a été dirigé par un autocrate sans scrupule qui s’est servi d’un mot (communisme) pour asseoir son pouvoir. Il a réalisé une dictature monocapitalitique d’Etat. il s’agissait plus d’un pouvoir monarchique absolu que quelque forme que ce soit de socialisme. Nais ce modéle n’a pas été remis en cause par les communistes eux-mêmes, du moins jusqu’à la chute de 1989.

    Mais devant la situation catastrophique actuelle, de l’Europe, mais de la planète enti`re, le constat est que le capitalisme, colonio-capitalisme, est aussi un moyen de destruction des peuples pour une oligarchie.

    C’est là qu’on rejoint le développement sociétal.

    Devant une impasse, il faut analyser le pourquoi de cette impasse et comment la dépasser.

    En tant que groupe humain, nous avons alors soit la possibilité d’avancer á nouveau, en essayant de ne pas commettre les mêmes erreurs, soit de renoncer, et de voir la civilisation s’effondrer. Il faudra alors attendre plusieurs centaines d’années pour qu’un nouveau type de société humaine voie le jour, et peut-être tout recommencer à zéro.

    Alors, clairement, je suis pour une nouvelle forme de société oú la démocratie ne serait pas seulement formelle, mais réelle, et donc également sociale et économique. Et surtout ne soit pas réservée à un type particulier d’humain, mais accessible à tous.

    Car nous ne sommes pas responsables de notre condition sociétale (lieu, couleur, patrimoine matériel et culturel, sexe, etc.) de départ. 

    Aujourd’hui, nous avons plus d’avenir en commun, par la conscience que nous avons de l’étroitesse et de la fragilité de notre radeau (la terre), qu’autrefois. Nous pourrions en profiter pour assurer ce bien commun, sans la rigidité des expériences passées.

    La question pourrait être celle-là : notre intelligence individuelle nous permet-elle d’être intelligents comme espèce (l’espèce humaine), ou non ? C’est intéressant aussi comme questionnement vis-à-vis de l’évolution.
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