Jean-Paul Foscarvel

Ne faudrait-il pas plutôt lire :

"Alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que les fractures entre le discours officiel et la réalité s’approfondissent, l’Union européenne pourrait être contrainte à une fuite en avant militaire ou à une négociation de survie. L’histoire, mobilisée comme mythe de légitimation, semble désormais se refermer sur un pouvoir à bout de souffle".

Ce serait alors plutôt un effet Berezina, ou 1945, que 1917.

Vous avez raison et tort à la fois. Nous vivons dans un monde complexe empli de contradictions.

Du côté LGBT, j’y vois une défense des droits, non pas pour une émancipation réelle, auquel cas les droits de ceux qui ne sont pas LGBT sont aussi à respecter, mais contre d’autres auxquels on ôte les droits.

Il y a alors lynchage du mâle hétérosexuel, qui n’a plus droit de cité.

J’y vois une régression qui va dans le sens du libéralisme sans fond, celui où chaque identité revendique ses droits contres les autres. Dans ce cas les catholiques traditionalistes peuvent aussi revendiquer leurs droits contre les homosexuels, ce qu’ils font, et c’est la guerre de tous contre chacun et de chacun contre tous. L’utopie hyper-libérale en acte.

D’un autre côté, j’y vois aussi une contradiction interne antre le féminisme et l’Islam. Une femme voilée n’est pas une femme libérée, tout simplement du fait de son statut dans cette religion. C’est vrai aussi du catholicisme, mais dans une moindre mesure (c’est vrai dans l’Église elle-même). La même contradiction est présente entre l’Islam et l’acceptation de l’homosexualité. L’affiche a donc de nombreux points contradictoires. Son message est brouillé.

Par contre, là où je ne vous suis plus, c’est quant à la remarque sur Gaza et l’emblème palestinien.

Vous retournez la tragédie que subissent les Palestiniens du fait d’un génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens eux-mêmes.

Il ne faut pas confondre la cause palestinienne qui est juste face à la création d’un ghetto type ghetto de Varsovie par ceux-là même qui en furent victimes et deviennent bourreaux, et le Hamas, qui est une organisation qu’en son temps Netanyahou avait facilité, et dont les Palestiniens modérés sont victimes.

Mais en tout état de cause, c’est Israël qui porte la responsabilité de la tragédie en cours, et cela n’a rien à voir avec les LGBT qui en sont victimes comme les autres.

@Phil
Il s’agit d’un faux féminisme.
Les femmes comme Thatcher, La Hyène, Bearbock, sont choisies par des hommes et ont choisi de fait une attitude machiste.
C’est comme en entreprise, les femmes « qui grimpent » sont celles qui correspondent aux clichés machistes et qui parfois utilisent leurs corps pour monter dans la hiérarchie, car ce sont des hommes qui les nommeront. Rien à voir avec l’égalité de fait et le respect des femmes comme sujets de leur volonté.
Même sous l’ère soi-disant woke, ce sont les hommes blancs qui décident, et peuvent nommer une Condoleeza Rice au gouvernement.
Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour une réelle égalité.

Kurt Waldheim avait été secrétaire général de l’ONU, alors que c’était un ancien nazi.

Ce qui prouve que l’Allemagne n’avait pas été dénazifiée. Pas plus que les pays du Nord, qui prirent un temps une apparence sympathique pour aujourd’hui se dévoiler.

L’Europe semble vouloir retrouver le démon qui l’habite, un mépris sans fin des populations extra-européennes, jusqu’à son auto-destruction.

Entre l’Allemagne de retour vers le fascisme (le vrai), l’Angleterre avec sa vision suprématiste, et la France qui leur sert de petit caniche, tous sont d’accord contre la Russie peuplée, pour eux, de sous-hommes. Pourtant, face à la puissance russe, on est mal.

La thanatocratie est-elle de retour ?

@sylvain
C’est exactement cela.
Sans nous en rendre compte, nous sommes passés d’une société de consommation à une société de coercition.
Autrefois, pour créer du profit, il fallait que les gens consomment. Voitures, frigos, machines à laver, etc.
C’était la société de consommation.
Aujourd’hui, c’est fini. Ils nous donnent à consommer de l’immatériel, internet, netflix, bnb, Google, etc. Mais la consommation d’objets réels, c’est fini. Cela ne rapporte pas suffisamment, car il faut fabriquer.
L’UE désindutrialise à fond pour la fabrication de produits civils, mais en parallèle réindustrialise à fond pour la guerre.
En parallèle, elle réduit l’État social et renforce l’État policier.
Car avec la pauvreté croissante, voulue, les gens ne consomment plus, il leur faut donc prendre l’argent à la source et financer directement l’industrie, la guerre étant le meilleur prétexte. Cela permet à l’État de favoriser les profits pour ces industries et la finance en se servant directement dans le poche de la population qui ne peut plus consommer quoique ce soit.
Par la même occasion, toutes les libertés sont supprimées, notamment celle de critiquer la politique belliciste qui nous amène à la destruction sociale.
C’est ça, l’économie de guerre.