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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 30 avril 23:59

    Nous sommes dans une période d’explosion des identités, et l’islam en est une.

    Au nom de cette identité, celle-ci devient irréprochable, parfaite et incritiquable.

    La critique de cette identité devient alors une « phobie ».

    C’est un point de vue manichéen et anglo-saxon qui applique la logique formelle à la vie, à la pensée, à toute pensée..

    Il n’y a pas d’identité hors de la différence.

    Si je suis catholique, musulman, athée, ceci ne définie pas mon identité, car elle est variable, discontinue. De même pour le Français, cela ne définit pas une identité. Je peux donc être détaché de ma supposée identité et accepter les critiques et les remarques sans m’en offusquer, puisque ce n’est pas ma personne en tant que Français qui est visée, mais une entité abstraite faite de tous les Français, ou d’un concept abstrait de Français que je ne suis pas.

    La critique des identités n’est pas une « phobie », mais une pensée qui à ce titre est légitime, car nul n’est parfait et encore moins cette pseudo-identité. Ce ne peut donc en aucun cas constituer un crime, comme essaie de la transformer les « valeurs » de l’UE. Cela ne fait que généraliser la censure au point de ne plus pouvoir penser du tout en dehors de la pensée obligatoire.

    Ce qui constitue un crime, c’est l’atteinte à la personne au nom de l’identité qu’elle est supposée avoir.

    Il y a une marge considérable, par exemple, entre critiquer le port du voile dans les structures officielles de l’État laïque, et s’en prendre physiquement à une personne sous prétexte qu’elle porte le voile.

    Le terme « islamophobie » a en ce sens une ambiguïté qui peut servir de confusion et mélanger les actes répréhensibles avec la liberté d’exprimer une pensée, y compris négative.

    Comme il y a une marge entre accueillir les musulmans en France de façon digne et permettre que ceux-ci imposent les lois religieuses en contradiction avec celles de la République.

    Une ligne rouge doit être franchement établie entre des comportements acceptables et inacceptables, d’où qu’ils viennent et quels que soient ceux qu’il visent, ce qui permettrait à la majorité non radicale de pouvoir vivre en paix en France. 

    Comme je l’ai écrit par ailleurs (ici), la gauche doit à tout prix devenir claire sur ces sujets épineux, délicats, mais essentiels.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 15:54

    @Cassandre G
    Ils finiront par interdire les livres papier au nom de la préservation de la planète, ce qui leur permettra de les réécrire, notamment ceux d’histoire, en fonction des objectifs du jour. Tel personnage sera porté aux nues, considéré comme un héros universel, puis le lendemain comme un traître absolu, ou tel pays sera l’ami éternel pour le lendemain devenir l’ennemi irréconciliable, et tous les livres qui ont parlé de ce personnage ou de ce pays seront réécris selon les nouvelles modes. Il n’y aura plus d’incohérence, car plus de vraie mémoire, les anciennes versions étant systématiquement et intégralement effacées. Ceux qui garderont les vieux livres se verront dénoncés d’atteinte à l’intégrité de la planète et bannis de la cité (leurs comptes, N° d’enregistrement, etc. seront tout simplement effacés : ils n’existeront plus et n’auront jamais existé).
    L’UE : la dystopie en marche.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 15:37

    @Cassandre G
    J’avais à la lecture confondu avec mémoriel (source CNRTL) :
    "Relatif à la mémoire. Images visuelles mémorielles (Warcollier, Télépathie, 1921, p. 46).Le refoulement paraît être, au niveau de la matière affective et mémorielle de la conscience, un aspect de ces fonctions d’organisation et de régulation qui règlent, plus bas que la conscience, la vie elle-même (Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p. 375).La synthèse mémorielle dans la perception et la reconnaissance des objets (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p.161).

    Rem. ,,Au lieu de « mémoriel », les psychol. emploient plutôt un dérivé technique du gr. mnèmè : mnémique, mnémonique, mnésique`` (Foulq. 1971, s.v. mémoire)."

    Le recours à l’effacement de la mémoire était l’un des aspects de la dictature orwellienne de 1984. Quarante ans plus tard, nous y sommes.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 11:51

    Cela est révélateur d’un basculement.

    Les analyses de Lacroix-Rizz montrent que les élites bourgeoises françaises étaient plutôt favorables au nazisme, en réponse au front populaire notamment.

    L’Allemagne n’a pas été autant dénazifiée que cela, la France très partiellement. L’ultra-droite s’est simplement adaptée dans le contexte de la découverte des camps.

    Il ne faut oublier que l’Allemagne avait demandé le retrait de Nuit et Brouillard, à Cannes, d’Alain Resnais.

    Kurt Waldheim, ancien nazi, a été à la tête de l’ONU, et aujourd’hui Ursula Von der Leyen, héritière de nazis, est à la tête de l’Europe.

    Les USA avaient un temps espéré mette Laval à la tête du gouvernement de la France et les Anglais ont poursuivi en Grèce l’élimination des résistants communistes (voir le film Le voyage des comédiens de Theo Angelopoulos).

    L’UE a été créée à l’origine comme barrage au bolchevisme, mais surtout comme moyen pour l’élite bourgeoise, devenue élite financière, de conserver le pouvoir. Il y a une méfiance vis-à-vis du peuple qui aujourd’hui est exacerbée.

    La guerre actuelle en est la poursuite, toujours la même, celle de l’élite contre le peuple, toujours, sans cesse se renouvelant, sous de nouvelles formes, jusqu’à ce qu’une catastrophe vienne faire échouer ces plans que les générations suivantes remettent à l’ordre du jour.

    C’est pourquoi il faut effacer des mémoires les luttes populaires anciennes afin d’étouffer les nouvelles. Mais au final, ces luttes reviennent, car c’est tout simplement une question de vie ou de mort. Et que la démocratie, la vraie, celle du peuple, finit par ressurgir pour ensuite être à nouveau détruite.

    Nous sommes dans la phase descendante de destruction de la démocratie par les élites mêmes. Mais les modifications tectoniques en cours sur le plan géopolitique rendent ces poussées de fièvre nazies européennes un peu ridicules. L’UE est tout simplement en train de disparaître.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 avril 13:29

    @Octave Lebel
    Mon but n’est pas, loin de là, de tirer sur la gauche, mais d’essayer d’analyser la situation.
    Mon hypothèse principale, fondamentale, est que le système capitaliste a changé de paradigme et que cela implique de prendre en compte ce changement.
    Ce sont les classes moyennes et populaires qui sont dans son viseur, et l’urgence est de les défendre, sans quoi elles se tourneront, comme elles le font déjà, vers des forces traditionalistes réactionnaires avec un discours de protection sécuritaire et pseudo-social.
    C’est ce qu’il faut éviter.
    Les moyens du système sont énormes, avec le système de communication et désormais de censure généralisée que l’UE est en train de mettre en place et la guerre, comme autrefois le covid, en est un accélérateur sans précédent.
    Ce contre quoi il faut lutter est effectivement très fort, mais le seul moyen d’être efficace est de connaître son fonctionnement et ses objectifs.
    Sinon, on peut croire avancer alors qu’en fait au lieu de poursuivre des objectifs d’émancipation populaire, on agit à l’envers, c’est-à-dire dans le sens de ce que j’appelle turbo-capitalisme immatériel (voir ici).
    Pour être concret, des mesures comme les ZFE, l’application des lois sur les « passoires thermiques », le projet d’abolition des monnaies matérielles, et bien entendu le surarment et la guerre, justifiant toutes les coupes sociales, en font partie. Les attaques de l’UE contre les services publics, les services d’énergie, la privatisation forcenée de tout, sont aussi des leviers de destruction sociale.
    Quant à l’immigration, s’il faut respecter le droits des nouveaux arrivants, il faut aussi que ceux-ci acceptent la société française et le République, sans quoi eux-aussi deviennent des levier aux mains du système afin de diviser les classes laborieuses. Il s’agit d’un équilibre subtil et complexe, mais qui doit être explicité sans tabou.
    Je reconnais que le programme, tel qu’écrit du LFI (lien du message auquel je réponds), est attrayant, mais pour le mettre en œuvre, il y faut les moyens et la conviction, et surtout l’adhésion de la population. Celle-ci peut se gagner, mais sans mettre en exergue les risques d’effondrement que les politiques actuelles, et surtout la guerre, font peser sur nous, cela me semble impossible. De plus, le côté social, et économique anti-turbo-capitaliste (ce n’est pas une mince affaire), est désormais la priorité absolue. Et quoiqu’il arrive, LFI ne peut le mettre en place seul. Avec les socialistes et les écologistes actuels, ce n’est pas gagné.

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