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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 mai 14:54

    @berry
    Trump, je ne sais pas. Il roule pour les USA, pas pour le reste du monde. De plus affublé d’un Elon Musk, il a un pied dans le capitalisme immatériel, mais un autre dans le capitalisme traditionnel.
    Quoiqu’il en soit, il n’a pas la réponse adéquate pour nous, pour la France. Poutine non plus, d’ailleurs, qui a une part archéo-traditionnelle en lui, et encore moins La Hyène ou la baffe (macron).
    Il nous faudra inventer autre chose à partir du chaos dans lequel nous sommes. En ce sens, LFI est comme un germe, mais il leur faut résoudre certains problèmes et clarifier leurs positions. Il leur faudrait aussi oublier la centralité décisionnelle.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 mai 14:27

    Le « sétémieuavant » date de l’époque de ... Gilgamesh.

    Donc, oui, c’était mieux avant pour celui qui avait vingt ans il y a longtemps. Plus en forme, le corps performant, l’intelligence rapide, il faisait partie de ceux qui sont dans l’avenir.

    Puis cet espoir d’avenir c’est progressivement transformé, pour devenir le regret d’un passé disparu.

    C’est le temps, on n’y peut rien. On n’a jamais été si vieux qu’aujourd’hui et on ne sera jamais si jeune que maintenant.

    Ces appareils sont un peu les machines désirantes de Deleuze. Elles peuvent être sociales ou anti-sociales, intelligentes ou stupides selon qui les emploie.

    Par contre, leur expansion vient du capitalisme immatériel qui crée du profit non à travers le travail réel, mais à travers la reproduction sans fin de ces produits immatériels. Et avec l’IA, ce sera pire.

    C’est là le vrai problème. il s’agit simplement de l’accaparement de la connaissance humaine par des entreprises capitalistes monopolistiques, comme Alphabet (Google) et d’autre. C’est aussi la béendbéisation (air bnb) de l’immobilier qui chasse les habitants pour les remplacer par des e-touristes, faisant monter les prix à des sommes vertigineuses.

    Il faudrait que la société, les citoyens, exigent la restitution de ces biens publics, via la connaissance, au public, et non aux capitalistes immatériels.

    Il ne s’agit plus de regretter un passé qui s’efface, mais de comprendre les mécanismes de la captation des profits par une ultra-minorité.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 25 mai 12:40

    Le Monde et Libération tapent comme ils peuvent sur LFI.

    Qui cela peut-il étonner ?

    La presse système reconnaît par là qu’ils sont inquiets.

    Personnellement, je trouve qu’actuellement LFI est la force capable d’ouvrir vers une nouvelle voie, même si, comme cela est normal, j’ai des divergences sur deux sujets, l’une la proximité avec l’islam dans sa composante problématique, l’autre sur le besoin de plus de critique de l’UE.

    Mais si nous voulons construire une sortie par le haut de la crise actuelle qui couvre tous les domaines, LFI en est une pierre majeure (clef de voûte), à laquelle d’autres devront d’associer.

    L’urgence en ce moment, et il n’y en n’a pas d’autre, c’est de créer une force basée sur le social, la paix (Gaza et l’Ukraine) en retrouvant le rôle de la France comme médiateur exigeant, le cessation de l’antirussisme basique, et la reconstruction de la démocratie sur la base de médias ouverts basés sur de vraies règles d’impartialité et de recherche de la vérité, pas la propagande que nous subissons actuellement.

    Après, dans le fonctionnement au quotidien, tous les mouvements ont des soucis. Le défaut le plus récurrent, surtout à gauche, car c’est là qu’on attend la démocratie, c’est un niveau de rupture entre la base et le sommet ce qui aboutit à des organisations colinéaires à celle des entreprises avec un système hiérarchique et d’un côté une élite, de l’autre la base. C’est vrai aussi des syndicats. Il peut y avoir un reliquat du « centralisme démocratique », donc des questionnements sur le fonctionnement des organisations est légitime.

    Mais ce livre ne parle évidemment pas de cela, mais il est l’œuvre d’une meute de journalistes lancée contre LFI. De ce côté-là, le titre est bienvenu et révélateur de la réalité du projet.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 mai 13:45

    J’ai une petite hypothèse personnelle.

    Il a été un moment l’assistant de Paul Ricoeur, spécialiste de Heidegger et Husserl.

    Pour Husserl, la conscience est absolue et le monde est contingent. Il va jusqu’à écrire un opuscule La terre ne se meut pas. La traduction et l’interprétation de Paul Ricoeur est que la « réduction phénoménologique » consiste à se rendre compte que le monde est perçu par le sujet, mais que seule la conscience de cette perception est certaine. C’est la conscience des essences pures qui prime sur la contingence des objets réels. Du coup, le monde, comme objet de la perception n’existe pas en soi, mais quelque part, c’est le moi, par l’intention qu’il lui porte, qui le crée. En quelque sorte, le réel n’existe pas.

    Quant à Heidegger, les êtres purs sont ceux qui éprouvent l’angoisse de la mort qui leur fait naître la conscience morale, ils portent le flambeau de leurs ancêtres et sont maître du temps, tandis que les êtres impurs dévalent le « nous-on » sans conscience de la mort et sont soumis au temps (c’est un peu rapide, je l’accorde).

    Rappelons-nous qu’il se prenait pour Jupiter et affirmait être le maître des horloges.

    Si les philosophes idéalistes sont capables de distinguer la théorie et la pratique (pour Husserl, la phénoménologie était une façon d’interroger la connaissance et le fossé existant entre le monde en soi et le monde pour nous), pris au pied de la lettre, ces théories appliquées sans distance peuvent conduire au pire.

    Si Macron décide que le vrai monde est celui auquel il décide de porter attention et est conforme à sa communication, il restera dans une réalité parallèle qu’aucun démenti ne pourra jamais atteindre.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 mai 13:14

    Je retiens cette phrase :

    "A noter qu’en 1945, les forces d’occupation alliées interdirent la publication des contes de Grimm invoquant la violence qu’ils conviendraient. Il est sûr que les forces qui écrassèrent (sic) des millions de citoyens sans défense sous des tapis de bombes, avaient eut le culot de désigner quelques légendes comme responsables de la violence."

    Progressivement, à pas feutrés, le nazisme est en train d’être réhabilité et ses adversaires, les alliés des pays démocratiques qui l’ont vaincu, dénoncés.

    Comme si les nazis, qui subitement deviennent des citoyens sans défense, n’avaient pas détruit toute l’Europe, provoqué plusieurs dizaines de millions de morts et instauré la Shoah.

    Comme si le régime hitlérien, une thanatocratie barbare, était la victime des alliés.

    A ce propos, il faut voir L’oeil de Vichy de Chabrol, où on retrouve exactement les mêmes propos de la part de la propagande vichyste.

    Effrayant. Surtout en ce moment où l’Europe veut recommencer l’aventure contre la Russie. Ainsi les mémoires se manipulent.

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