• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 95 832 3068
1 mois 0 8 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 177 150 27
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 7 mai 18:25

    Comme toute découverte, ce n’est pas l’IA en soi qui pose problème, mais qui s’en sert et à quelles fins.

    L’IA est comme la cerise sur la gâteau du capitalisme immatériel, créé dans les années quatre-vingt du siècle dernier par les fabricants de logiciel à coût de production nulle et reproduction à l’infini.

    Il y eut ensuite les réseaux sociaux, ou Google, pour qui les clients étaient les annonceurs, voire les services de surveillance de État états-unien, et l’usager celui qui produisait les données sans le savoir.

    Les taux de profits ainsi générés dépassés de loin ceux produits par la production matérielle.

    Aujourd’hui, avec l’IA, une nouvelle étape est en train d’être franchie.

    Si l’immatériel rendait la production réelle inutile, voire nuisible quant aux taux de profit, c’est désormais la production immatérielle elle-même qui n’a plus besoin de main d’œuvre.

    Il sera bien moins coûteux de passer par un IA pour le scénario d’un film que de passer par une myriade de scénaristes, comme le fait Hollywood. A terme, on n’aura plus besoin d’acteurs.

    Ce ne sont plus seulement les professions manuelles qui sont remplacées par la machine, mais aussi intellectuelles, y compris les artistes.

    Plus besoin de création humaine, les machines s’en chargeront.

    Donc en effet, plus de médecins, d’architectes, d’ingénieurs, de romanciers, de scénarises, de metteurs en scène, d’acteurs, de joueurs d’échecs, de go, etc.

    Mais alors, plus besoin non plus d’apprendre les mathématiques, la philosophie, les langues, la littérature, l’histoire, la géographie, la physique, la chimie, etc.

    Mais étant dans le système capitaliste, à terme, ces nouveaux superflus vont se trouver sans travail, donc sans ressource, et vont ainsi, avec l’inflation et les prix de l’immobilier, se retrouver à la rue.

    Seule une petite élite, restreinte, aura accès aux dividendes ainsi produits mais qui vont aussi finir par se tarir, faute de consommateurs.

    Il leur faudra créer une SA (Stupidité Artificielle) qui consommera sans borne les produits de l’IA. La boucle sera bouclée et l’humanité liquidée.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 1er mai 00:09

    En général les procédures de simplification ont pour résultat, en France, de rendre les choses encore plus compliquées.

    Plus on simplifie, plus ça ce complique (c’est comme le produits à « ouverture facile » qui produisent des crise de nerfs)



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 30 avril 23:59

    Nous sommes dans une période d’explosion des identités, et l’islam en est une.

    Au nom de cette identité, celle-ci devient irréprochable, parfaite et incritiquable.

    La critique de cette identité devient alors une « phobie ».

    C’est un point de vue manichéen et anglo-saxon qui applique la logique formelle à la vie, à la pensée, à toute pensée..

    Il n’y a pas d’identité hors de la différence.

    Si je suis catholique, musulman, athée, ceci ne définie pas mon identité, car elle est variable, discontinue. De même pour le Français, cela ne définit pas une identité. Je peux donc être détaché de ma supposée identité et accepter les critiques et les remarques sans m’en offusquer, puisque ce n’est pas ma personne en tant que Français qui est visée, mais une entité abstraite faite de tous les Français, ou d’un concept abstrait de Français que je ne suis pas.

    La critique des identités n’est pas une « phobie », mais une pensée qui à ce titre est légitime, car nul n’est parfait et encore moins cette pseudo-identité. Ce ne peut donc en aucun cas constituer un crime, comme essaie de la transformer les « valeurs » de l’UE. Cela ne fait que généraliser la censure au point de ne plus pouvoir penser du tout en dehors de la pensée obligatoire.

    Ce qui constitue un crime, c’est l’atteinte à la personne au nom de l’identité qu’elle est supposée avoir.

    Il y a une marge considérable, par exemple, entre critiquer le port du voile dans les structures officielles de l’État laïque, et s’en prendre physiquement à une personne sous prétexte qu’elle porte le voile.

    Le terme « islamophobie » a en ce sens une ambiguïté qui peut servir de confusion et mélanger les actes répréhensibles avec la liberté d’exprimer une pensée, y compris négative.

    Comme il y a une marge entre accueillir les musulmans en France de façon digne et permettre que ceux-ci imposent les lois religieuses en contradiction avec celles de la République.

    Une ligne rouge doit être franchement établie entre des comportements acceptables et inacceptables, d’où qu’ils viennent et quels que soient ceux qu’il visent, ce qui permettrait à la majorité non radicale de pouvoir vivre en paix en France. 

    Comme je l’ai écrit par ailleurs (ici), la gauche doit à tout prix devenir claire sur ces sujets épineux, délicats, mais essentiels.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 15:54

    @Cassandre G
    Ils finiront par interdire les livres papier au nom de la préservation de la planète, ce qui leur permettra de les réécrire, notamment ceux d’histoire, en fonction des objectifs du jour. Tel personnage sera porté aux nues, considéré comme un héros universel, puis le lendemain comme un traître absolu, ou tel pays sera l’ami éternel pour le lendemain devenir l’ennemi irréconciliable, et tous les livres qui ont parlé de ce personnage ou de ce pays seront réécris selon les nouvelles modes. Il n’y aura plus d’incohérence, car plus de vraie mémoire, les anciennes versions étant systématiquement et intégralement effacées. Ceux qui garderont les vieux livres se verront dénoncés d’atteinte à l’intégrité de la planète et bannis de la cité (leurs comptes, N° d’enregistrement, etc. seront tout simplement effacés : ils n’existeront plus et n’auront jamais existé).
    L’UE : la dystopie en marche.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 avril 15:37

    @Cassandre G
    J’avais à la lecture confondu avec mémoriel (source CNRTL) :
    "Relatif à la mémoire. Images visuelles mémorielles (Warcollier, Télépathie, 1921, p. 46).Le refoulement paraît être, au niveau de la matière affective et mémorielle de la conscience, un aspect de ces fonctions d’organisation et de régulation qui règlent, plus bas que la conscience, la vie elle-même (Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p. 375).La synthèse mémorielle dans la perception et la reconnaissance des objets (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p.161).

    Rem. ,,Au lieu de « mémoriel », les psychol. emploient plutôt un dérivé technique du gr. mnèmè : mnémique, mnémonique, mnésique`` (Foulq. 1971, s.v. mémoire)."

    Le recours à l’effacement de la mémoire était l’un des aspects de la dictature orwellienne de 1984. Quarante ans plus tard, nous y sommes.
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité