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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 septembre 2009 12:11

    C’est toujours le même intégrisme sexiste un peu partout dans le monde.
    Nous vivons une époque de régression générale.
    Régression des droits, régression économique, régression sociale, régression politique. Bref, finie l’époque des lumières, de la liberté, de l’égalité. Nous assistons à une chronique de l’enferment progressif. Les époques de crise sont ainsi, les idées raccourcissent et les jupes s’allongent.
    Sous la férule d’un président néoconservateur et stochastique, toutes les institutions décrètent des interdits de toute part. Contrairement à 68 où il était interdit d’interdire, désormais tout ce qui n’est pas officiellement autorisé est strictement interdit. L’Etat de droit se transforme en Etat de devoir, sans contepartie aucune. On n’est rien, et on peut devenir SDF à tout moment, mais il nous est interdit toute liberté. Pour les pauvres, bien sûr. Car dans la High Society, qui oserait fustiger un décolleté osé ou une jupe laissant appraître la courbure des intimités ?
    Modèle sociétal à deux vitesses, comme en Afghanistan, en plus cool, bien sûr. Mais le mécanisme est le même : des décideurs décident de ce que les décidés doivent suivre, y compris dans leur comportement personnel.
    Il suffit d’un recteur, ou proviseur, ou autre, ultrapuritain, et toute la France se retrouve en uniforme.





  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 juillet 2009 12:15

    Les « récents » Leaud sont aussi très intéressants, notamment dans "Irma Vep", d’Olivier Assayas, où il joue un réalisateur à la recherche de l’inspiration à travers une reconstitution/reconstruction d’un film de Franju.

    Un autre film également dérangeant, où à nouveau il joue le rôle d’un réalisateur, « le pornographe », de Bertrand Bonello, avec les espoirs des années soixante-dix et les doutes d’un aujourd’hui devenu industriel.

    Bref, comme un fil rouge qui le fait œuvrer dans un univers en bouleversement.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 juillet 2009 11:36

    Le problème des partis politiques de gauche, est devenu structurel. ils se mettent à fonctionner comme un système qui s’auto-entretient et qui entretien ceux qui sont à sa tête. Ce n’est plus un fonctionnement démocratique, mais oligarchique.
    Par ailleurs, ils ont été happés par la grande illusion néolibérale. L’exemple Majeur, pour moi, encore plus que DSK et consorts, est représenté par Pascal Lamy, qui n’a de cesse sur le plan international à promouvoir la concurrence libre et non faussée, quel qu’en soient les conséquences.
    La mondialisation hypercapitaliste est un désastre planétaire dont il faut de toute urgence sortir.

    Quant à l’analyse de la société, et peut-être des moyens de s’en sortir, je conseille la lecture de la « Dissocité et du »socialisme néomoderne" de Jacques Généreux. L’un une analyse remarquable du libéralisme, de ces fondements, mais également des impasses du marxisme doctrinal. L’autre sur des chemins possibles de construire autre chose.
    Le PS, dont MA, devrait s’en inspirer.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 juillet 2009 22:17

    Cette fois, il nous faut bien conclure à la fermeture de la démocratie, déjà très écornée.
    La démocratie, c’est le pouvoir du peuple souverain, représenté dans des institutions suivant une constitution, et des droits garantis pour tous.
    Elle exige des citoyens renseignés, des idées débattues, des journaux tendus vers la recherche de la vérité, l’égale expression des citoyens, etc.
    Cet état là de la démocratie était déjà obsolète avant Sa Divine Éminence (SDE). Il s’agissait déjà d’une régime ploutocratique (pouvoir des plus riches).
    Mais la répression n’était pas encore systématique contre ceux qui contestent, voire doutent.
    Aujourd’hui, c’est chose faite, ou en train de se faire, à tous niveaux.

    Niveau sondages, tout est bouclé par des entreprises aux ordres, ou détenues par des amis.
    Niveau presse, de même.
    Niveau médias, entre les médias publics nommés par SDE, et les médias privés détenus par les amis de SDE, il ne reste pas grand chose.
    Niveau rue, les dernières affaires de flash ball nous donnent un exemple de la France de demain. Bientôt des Tontons Macoutes à Paris. Ils auront une autre appellation (Forces de maintien de la paix civile et du droit citoyen, par exemple)
    Question droit, les interdictions de « bandes », de cagoules et autre sont assez parlantes.
    Niveau juridique, la suppression du juge d’instruction et de son indépendance est claire.
    Internet, tout va bientôt être légalement fliqué, autant voire pire qu’en Chine.
    Tout ceci sur fond de grave crise économique dont seule la France ne parle plus.

    Bref, s’instaure une vraie dictature oligarchique dont SDE est un des vecteurs, mais dont la mise en place suit des modèles où font bon ménage néolibéralisme et répression (égoïsme, inégalité, répression : la nouvelle devise du pays)  : un modèle à la Pinochet. Je ne le cite pas par hasard, mais il était admiré par Margareth Thatcher (c’étaient de vrais amis).
    A la différence qu’il s’agit en France d’une dictature à majorité relative, et qui est suffisamment puissante pour orienter vers elle une masse importante de bofs et de profiteurs en tous genres.

    A faire l’intégrale de toutes les atteintes aux droits de l’homme, on ne peut qu’être effaré, voire effrayé de cette fin de la démocratie dans l’ex « pays des droits de l’homme » ; Comme quoi rien n’est acquis pour une population qui en a marre de lutter, de se battre, et peut-être, au fond, de vivre.
    Mais la flamme ne s’éteint pas pour autant, elle est et sera soutenue par d’autres citoyens d’autres pays.

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