Clark Kent

@Opposition contrôlée

C’est toute la différence entre l’écriture et le dogme.

Pour ceux qui y croient, sous l’inspiration de « l’Eprit », les apôtres et leurs disciples ont transmis les traditions en rédigeant les évangiles. C’est l’écriture qui, déjà, selon les circonstances géographiques et chronologiques, mais aussi de celui des quatre apôtres qui a rédigé un des textes concernés, donne à cette tradition des formes diverses, mais le sens du message est censé rester le même.

Par contre, dans l’ordre doctrinal, les dogmes qui sont présentés comme des expressions de cette même tradition donnent des interprétations opportunistes liées aux circonstances et au pouvoir dit « temporel » du clergé en particulier. Les jésuites (et les jansénistes qui sont moins célèbres) doivent leurs réputations d’hypocrisie (dénoncée par Molière dans « Tartuffe ») à leur virtuosité en matière des casuistique.

Dans les pays « occidentaux », le voile est un symbole identitaire communautariste plus que religieux. Sa signification n’est pas du tout la même selon la proportion de musulmans dans un pays et selon leur sentiment d’appartenance à une minorité sui se considère comme opprimée et compense en revendiquant le "droit à la différence". Ce mode d’expression, une fois de plus vient des États-Unis où ce genre d’affrontements entre « communautés » est un outil de manipulation qui permet de « diviser pour régner ».

Même si je partage votre point de vue sur les implications négatives de ce symbole misogyne en même temps que sectaire, je crains que le « modèle » des femmes iraniennes ne soit pas transposable, car la culture (en majorité chiite) et les rapports de classes dans ce pays n’est pas du tout la même que chez nous.

Les progrès de la médecine et de l’hygiène n’ont pas fait cesser la pratique de la circoncision.

@JPCiron

Dieu et Balfour ont bon dos...

@C’est Nabum

désolé, je ne recommencerai pas

Bonjour,

Vous utilisez à plusieurs reprises le terme « bandits d’honneur » pour désigner des malandrins qui prennent la bourse de leurs victimes mais leur laissent la vie.

Habituellement, ce terme est réservé à des « coutumes » particulières comme la « vendetta » corse dont la justification est de venger un affront, un déshonneur fait à une famille dont l’un des siens a été humilié par une insulte, un viol ou un passage à tabac.

En Corse, en Kabylie et dans les Aurès, ces personnes prennent le maquis et se mettent en marge des lois après un affront. Elles sont recherchées par les représentants de l’état et protégées par la population

Il arrive aussi de trouver ce terme pour désigner un mafieux qui respecte les règles imposées par le parrain, gardien des traditions, quand il s’agit d’exécuter un contrat et non pas de « pirater ».

Mais je n’ai jamais rencontré cette expression pour dénommer des bandits de droit commun dont l’appropriation d’un bien volé est la seule motivation, et non pas la vengeance ou le respect d’un code.

Bonne journée.