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Norbert Balcon

J’ai publié en mars 2007 un premier roman intitulé En route vers le clochard, sur la crise suicidaire et l’institution psychiatrique, aux éditions de l’Altiplano.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/06/2006
  • Modérateur depuis le 04/01/2008
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Derniers commentaires



  • Norbert Balcon 10 janvier 2009 15:40

    Quelques jours après la publication de ce texte, un New Yorkais a été mis en examen pour avoir produit à sa compagne un faux document attestant de sa séronégativité afin de la convaincre d’avoir des relations non protégées. On ne sait pas si la femme a été contaminée.
    http://criminalhivtransmission.blogspot.com/2008/12/us-new-york-man-faked-hiv-test-charged.html



  • Norbert Balcon 6 décembre 2008 15:15

    neo-cons est une abréviation usuelle en anglais us pour dire neo-conservatives

    http://fr.wikipedia.org/wiki/N&eacute ;o-conservatisme




  • Norbert Balcon 5 décembre 2008 10:10

    Annie n’a eu aucun problème de discussion. Elle a eu des problèmes pour convaincre. Mais cela fait partie du jeu dans un débat démocratique. S’il suffisait de dire quelque chose pour qu’aussitôt tout le monde soit d’accord...
     
    Si je vous suis bien : on ne doit pas porter de jugement moral sur le comportement de Tristan (même s’il était réel).

    En revanche, écrire un texte "de merde" pour raconter ce genre de comportement est " à gerber". Sans oublier : "Honte à agoravox".

    Les fondateurs d’Agoravox ne l’ont pas destiné à devenir l’organe de communication de tel ou tel groupe de pression.
    Je vous encourage à procéder démocratiquement. Vous lâchez les ciseaux et vous prenez la plume. Vous posterez votre avis. Ceux qui ne seront pas content cocheront non et ceux qui seront contents cocheront oui.


     



  • Norbert Balcon 4 décembre 2008 22:40

    C’est assez comparable à l’alcool au volant oui. On pourrait imaginer une association de personnes souffrant d’alcoolisme mettre en avant les arguments d’Act Up : Prévenir et non pas punir. C’est de la discrimination que de mettre en prison un alcoolique qui a tué deux personnes au volant, etc.

    Bien sûr que les alcooliques ont des problèmes de dépendance ; Bien sûr qu’ils ont besoin de se déplacer comme tout le monde (pour aller faire leur course, quand on n’habite pas en ville), mais il n’empêche que prendre le volant avec de l’alcool n’est pas tolérable socialement.

    S’il y a beaucoup moins de mort sur les routes aujourd’hui, c’est dû à la prévention, mais aussi à la répression, à la multiplication des radars, etc.

    Dans le cas du sida, ceux qui se font contaminer aujourd’hui le sont souvent parce qu’ils ont pris des risques. La grande majorité sont probablement responsables. Mais il y en a qui sont égoïstes. Non contents d’avoir trompé leur partenaire et bien conscients de leur séropositivité, ils jouent avec la vie de leur partenaire et éventuellement d’autres personnes.

    C’est criminel effectivement. Il faut faire savoir à ceux qui sont prêts à mettre en danger la vie des autres contre un orgasme qu’ils seront punis à proportion de leur irresponsabilité.

     




  • Norbert Balcon 4 décembre 2008 21:51

    C’est un argument classique, face à une mesure politique qu’on n’aime pas, que d’évoquer le spectre d’une dérive et déclarer par conséquent qu’il faut éviter de faire le premier pas, de peur de glisser et de se retrouver bientôt – par inadvertance - au 100e pas. Mais si la position juste est le 15e pas, il faut faire le premier, le deuxième et tout le chemin jusqu’à 15. Puis s’arrêter là. Pas avant, ni après. Act Up entretient délibérément la confusion entre les actes et le statut sérologique, mais comme le fait remarquer Zalka, personne ne s’est jamais retrouvé devant un tribunal parce ce que son test était positif. Et si cela devait arriver (peu vraisemblable en France), je serai du même côté qu’Act Up, puisque je pense – pour reprendre ma métaphore - que la position juste est le « 15e pas ». Vous saluez l’action de l’association car elle nous évite cette dérive (« le 100e pas »). Mais nous sommes dans la dérive inverse (« 1e pas »). Vivre dans un pays où l’on peut contaminer sciemment plusieurs partenaires, par la tromperie et la dissimulation, sans risquer grand-chose, est sans doute préférable à un pays où l’on pourrait se retrouver en prison à cause de la composition de son sang. Il vaut toujours mieux un coupable en liberté qu’un innocent en prison c’est vrai. Mais c’est injuste pour ceux qui font les frais de ces comportements irresponsables et destructeurs (Marie et les autres). Effectivement, je crois que lorsqu’on est séropositif et qu’on le sait, on a certains devoirs, certaines responsabilités qui sont plus grandes. C’est comme ça, et ce n’est pas négociable, même si cela peut paraître inique. On ne peut pas d’un côté exiger des médecins qu’ils vous donnent « des explications complètes sur toutes les procédures médicales et sur les risques qu’elles comportent », de pouvoir « choisir ou refuser les modalités des traitements qui leur sont proposés », et de « prendre des décisions pour leur vie en tout connaissance de cause » (principes de Denver) et de l’autre revendiquer le droit de pouvoir cacher des informations vitales à son partenaire pour l’empêcher de faire un choix éclairé et de veiller à sa santé. Et pourtant c’est ce que veut Act Up. On me dira que ce n’est pas la même chose, que les médecins sont des médecins, qu’ils doivent respecter le serment d’Hippocrate. Mais le serment d’Hippocrate n’est qu’une déclinaison déontologique de principes moraux universels. Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. Ne nuit pas à autrui pour assouvir tes besoins sexuels. La décision de faire l’amour (et ses modalités) se prend à deux disent-ils. Oui, mais l’accord ne vaut que si les deux partenaires ont échangé des infos de base, notamment au niveau des MST. Sinon ça s’appelle de la tromperie, de la manipulation. Se faire manipuler n’est pas choisir librement. Pourtant, c’est ce que revendique Act Up : on ne doit pas mentir aux séropos, mais par contre les séropos ont le droit de tromper, mentir, manipuler, (voire produire des faux comme Tristan), pour accéder à leurs fins (coucher avec quelqu’un), même si cela implique de nuire gravement à la santé de ce partenaire et sans jamais risquer de procédure pénale.

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