• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 111 1341 6953
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 8 3 5
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 15 février 2007 12:08

    Excellent exposé. Qui me réconcilie avec une partie oubliée ou négligée de mes plus jeunes années.

    Musil écrivait dans Torless que les seuls hommes vrais sont ceux qui peuvent pénétrer en eux-mêmes, les esprits cosmiques capables de descendre assez profond pour discerner leurs liens avec le grand rythme universel. Nietzsche écrivait de son côté dans Zarathoustra que ce qui est grand dans l’homme c’est qu’il est un pont et non un but : ce que l’on peut aimer dans l’homme, c’est qu’il est une transition et qu’il est un déclin.

    L’adolescent qui s’interroge ( Le sentiment de n’être pas compris du monde et le fait de ne le point comprendre, loin d’accompagner simplement la première passion, en sont l’unique et nécessaire cause), l’homme qui se surpasse (Vois, m’a-t-elle dit, je suis ce qui est contraint de se surmonter soi-même à l’infini).

    Torless aurait-il pu rencontrer Zarathoustra ? Dominer et être asservi. Cette question a longtemps meublé mes réflexions de jeunesse, au temps où la littérature et la philosophie occupaient une grande partie de mes lectures. Et la rencontre des deux aurait-elle pu augurer les abus de 39-45, comme le proposent certaines légendes urbaines ?

    Je dois vous confesser que j’avais une préférence pour Musil.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 15 février 2007 10:11

    Est-ce qu’il y a ici répétition du même scénario de crispation entre deux mondes ? Des signes avant-coureurs semblent l’indiquer :

    RIA Novosti, agence de presse russe, publiait ces jours-ci l’information selon laquelle la Maison Blanche chercherait à provoquer un conflit armé avec Téhéran. C’est ce qu’a déclaré à Washington l’ex-conseillère du président George W. Bush, Hillary Mann. « Ils (l’administration américaine) multiplient les provocations contre les Iraniens en attendant que Téhéran finisse par répondre, ce qui permettra aux États-Unis de porter des frappes ponctuelles sur l’Iran et de détruire les cibles que nous estimons importantes », a affirmé sur CNN cette ancienne directrice pour l’Iran et les pays du Golfe persique au Conseil de sécurité nationale américain (avant 2004). Washington cherche « un prétexte pour frapper les sites nucléaires et détruire plusieurs bâtiments en Iran, par exemple l’état-major de la Garde révolutionnaire et d’autres centres du pouvoir gouvernemental », a indiqué Mme Mann. « Confrontée à des difficultés en Irak, la Maison Blanche comprend qu’il sera impossible de démocratiser le Proche-Orient et d’y instaurer la paix et la stabilité tant qu’un gouvernement théocratique restera au pouvoir en Iran », a-t-elle ajouté.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 15 février 2007 09:43

    Je partage votre avis. Ce qui est intéressant en contrepartie dans le cas de Kim Jong-il est la mécanique de négociations qui a précédé et qui va suivre l’entente. Ne l’oublions pas. Les représentants des cinq pays présents (Russie, Chine, Japon, Corée du Sud et États-Unis) doivent avoir les mêmes craintes. Deux questions donc :

    a) pourquoi ont-ils négocié avec un dictateur, sachant fort bien que l’entente ne serait que de courte durée ?

    b) quels intérêts protègent-ils en s’assoyant à la même table que celui-là même qui était inscrit dans l’axe du mal ?

    Entre deux maux il faut choisir le moindre. Et réparer à forts prix les erreurs stratégiques d’une mise au ban d’un pays qui possède l’arme nucléaire.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 17:26

    Je vous remercie de votre commentaire. Permettez-moi de porter à votre attention trois paragraphes de mon exposé :

    a) En 1994, Bill Clinton était à deux doigts de déclarer la guerre à la Corée du Nord. L’ancien président James Carter s’envola pour Pyongyang, où il s’entretint directement avec M. Kim Il-sung - le père - et obtint l’engagement d’un gel total du complexe de Yongbyon.

    b) En 2002, la Corée du Nord tente de renouer le dialogue avec les États-Unis, interrompu depuis l’arrivée de George W. Bush à la Maison Blanche. Le sous-secrétaire d’État chargé de l’Extrême-Orient, James A. Kelly, est reçu à Pyongyang. Il s’y montre arrogant et claque la porte. La Maison Blanche soutient que les diplomates nord-coréens auraient reconnu avoir repris leur programme de recherche nucléaire depuis plusieurs années. Pyongyang aurait en 1998 conclu avec Islamabad un accord sur un transfert de missiles nord-coréens au Pakistan en échange de la technologie pakistanaise d’enrichissement de l’uranium.

    c) En 2002, les États-Unis accusent à nouveau la Corée du Nord de menacer la stabilité internationale en vendant des missiles auprès de n’importe quel acheteur. Les États-Unis remettent en cause la cargaison du So San interceptée après son départ de la Corée du Sud. Les États-Unis ont dû se rétracter.

    Deux approches, deux attitudes. Jimmy Carter, dont les qualités de fin diplomate sont reconnues, est parvenu au gel total de Yongbyon. James A. Kelly claque la porte, attitude peu protocolaire pour une grande puissance, et exacerbe les relations bilatérales des deux pays.

    Une accusation, une rétractation. Admettez que cela est peu crédible.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 16:46

    Nous nous rejoignons sur certains points. Mon propos est le suivant : nous n’en serions pas à négocier avec Kim Jong-il si, au départ, il n’y avait pas eu provocation de la part des américains en inscrivant la Corée du Nord dans un axe manichéen. La Corée du Sud fondait des espoirs de réunification avec la Corée du Nord dès 2001. Pourquoi les Américains sont venus s’interposer de manière aussi brutale en fragilisant cette région de l’Asie ? Les négociations allaient pourtant bon train. Pourquoi diable l’Amérique est-elle allée s’empêtrer dans des déclarations aussi dévastatrices et génératrices de tensions ? Y avait-il une quelconque intention cachée de saboter volontairement ces négociations ? La Corée du Sud, rappelons-nous, est un allié des États-Unis.

    Qui, aujourd’hui, est le plus ridiculisé ? Les États-Unis doivent s’asseoir à la table de ceux-là qui ont été diabolisés. Vous rappelez-vous du Grand Satan de Donald Reagan ? Pourquoi les États-Unis se livrent-ils à cette diffusion de slogans stériles et provocateurs ? Pour faire plaisir à l’Amérique profonde ?

    Je répète donc ma question : pourquoi les États-Unis se sont assis aux côtés de la Chine, de la Russie, du Japon et de la Corée du Sud pour négocier ? Par intérêts économiques, bien sûr. Par intérêt géostratégique, ne voulant laisser en rien le terrain aux russes et aux chinois.

    En terminant, je ne crois pas que je serais bien fier, après avoir menti à tous mes voisins, d’être dans l’obligation de solliciter leur appui pour un poste électif.

    Qu’en pensez-vous ?

    Pierre R.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv