• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 111 1341 6953
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 8 3 5
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 février 2009 19:50

    Puisque les premiers habitants de l’île furent des indiens venus du Vénézuela quelques siècles avant notre ère - un peuple de pêcheurs évolués et paisibles : les Arawaks, pourquoi la France ne demanderait-elle pas à Hugo Chavez de mettre en place un gouvernement d’union et d’étendre la révolution bolivarienne à cette île ? Il faudrait un peu d’autorité dans cette région, que diable. smiley



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 février 2009 09:57

    À tous

    Permettez-moi de porter à votre attention cette autre analyse (dernière, en ce qui me concerne). Elle vient de La Gauche, journal pour l’indépendance, le féministe et le socialisme. Elle a été rédigée en mai 2008 et débouche sur un autre constat d’échec.

    Au moment où le contexte offrait la possibilité d’aller beaucoup loin, d’entreprendre une réforme en structurant des espaces d’échange et de pouvoir dans tout le pays, Chavez a mis au pied du mur tout le mouvement bolivarien et révolutionnaire en lui imposant d’être avec ou contre lui. L’issue restante, consistait en ce que le modèle de réforme proposé par Chavez soit un brouillon de travail pour toute une quantité d’espaces constituants organisés dans tout le pays, en cherchant peut-être son approbation mais en gagnant un modèle de légitimité et de concrétisation de la démocratie constituante et révolutionnaire. De fait, la réforme passait quasiment au second plan car Chavez devait personnifier dans la campagne le référendum au point de le transformer en plébiscite. C’est le fameux « Voter Non c’est voter Bush, voter Oui c’est voter Chavez ».

    Face à cela l’opposition a développé une campagne terriblement efficace. A coup de spots publicitaires, mais aussi en allant dans les quartiers populaires, l’opposition n’a eu de cesse d’expliquer qu’avec la réforme et « l’arrivée du socialisme », l’État serait propriétaire de tous les biens privés et pourrait se saisir de manière absolument légale des maisons, voitures de tout un chacun. Jouer sur la peur, en expliquant que le socialisme c’est prendre à celui qui a peu ou rien, l’argumentaire a fait mouche.

    Enfin, la raison principale de cet échec est sans doute la montée d’une certaine contestation dans le camp bolivarien. La volonté de résumer la révolution bolivarienne à la seule figure de Chavez, la manière dont le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) se constitue, sans beaucoup de concertation, et aujourd’hui la façon dont on a tenté d’imposer la réforme, expliquent cette grogne. L’abstention a été forte parce que la proposition de Chavez, tant sur la forme que dans ses contenus essentiels, n’offrait pas de perspectives pratiques démocratiques et contre-hégémoniques. Comme Sébastien Ville et François Sabado l’indiquent dans Rouge n° 2230, « cette défaite répond à la dégradation des relations entre le pouvoir et les secteurs les plus combatifs de la révolution bolivarienne ».

    Il est utopique de penser que dans l’Amérique latine d’aujourd’hui, il est possible d’imposer le socialisme par en haut. Le défi est de construire une démocratie radicale, opposée au statu quo actuel mais pluraliste en termes d’acteurs et d’idéologies populaires. Face à ce premier revers, les tentations sont grandes pour l’aile modérée du chavisme d’imposer une nouvelle réforme en minorant les aspects socialisants ou socialistes, en expliquant que ceux-ci ont été la cause de l’échec du 2 décembre. Tout l’enjeu pour le mouvement social est donc d’imposer au processus qu’il continue sa marche en avant. Et de ce point de vue, il y a fort heureusement des points positifs
    .

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 17 février 2009 02:42

    À tous

    La révolution dite du socialisme du XXIème siècle d’Hugo Chavez a été analysée, en 2006, en profondeur, en deux volets, par le Groupe pour la construction de l’Internationale ouvrière révolutionnaire. Le premier volet porte sur Le prétendu « socialisme du XXIème » siècle à l’épreuve des faits. Le deuxième aborde la question : Où va le Venezuela ? Jusqu’en 2006, l’article dresse un historique rigoureux de l’ère Chavez et analyse le socialisme du XXIème siècle du président vénézuélien.

    Au risque d’être qualifié d’anathème, cet article a le mérite d’avoir cerné dès 2006 les failles dans la forteresse Chavez : Tant que les cours du pétrole friseront les sommets, le succédané de « bolivarisme » aura des marges de manœuvre. Chavez ne serait pas le premier militaire sud américain à s’en prendre brutalement aux masses après avoir joué plusieurs années la carte du populisme – tout en préservant intacts les fondements de la société bourgeoise.

    On peut également lire ce constat, formulé, je le répète, en 2006 : Les masses du Venezuela de leur côté ont remporté ces dernières années des succès non négligeables contre la réaction, malgré Chavez. Sous la « révolution bolivarienne » on a senti poindre la révolution prolétarienne. Pour autant, leurs revendications les plus essentielles ne sont pas satisfaites et ne peuvent pas l’être par un régime qui émane de la caste des sous officiers et qui n’entend pas s’en prendre sérieusement à la propriété capitaliste.

    Pour un avis éclairé, voilà un article documenté et orienté à lire. Monsieur Chavez ne fait pas l’unanimité, il va sans dire.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 février 2009 23:52

    Non, ce référendum sur l´élimination de la limitation des mandats est le premier.

    Michel

    Vous racontez n’importe quoi et vous démontrez que votre souci est la provocation au mépris des faits.
    Le 2 décembre 2007, les électeurs avaient déjà rejeté une vaste réforme de la constitution d’inspiration socialiste qui prévoyait aussi la possibilité de réélire le président au-delà de deux mandats de six ans, comme le prévoit le texte actuel. Informez-vous que diable.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 février 2009 23:45

    Disjecta

    Grille d’analyse très intéressante qui, vous en conviendrez, se situe plus à gauche. C’est un choix que je respecte profondément. Pour ma part, je reprends l’ensemble des éléments que vous consultez en ajoutant ceux que vous rejetez smiley Cela dit, ne voyez pas dans cette remarque un jugement négatif de ma part. Même si je ne me situe pas, dans mes convictions, à droite, encore moins à l’extrême-droite, je tente malgré tout de suivre l’évolution de leur action pour mieux saisir les décisions politiques qui l’accompagne. Le fait de référer à des sources clairement identifiées à droite ou à gauche ont pour conséquence, il faut bien l’admettre, d’indisposer certains lecteurs, voire de les heurter, dans leurs convictions propres. Le choix d’acheter ou non un journal ou un hebdomadaire découle de ces choix politiques. Sur un forum comme celui-ci, la pluralité d’opinions n’est pas toujours acceptée. Et la cohabitation ne s’inscrit pas invariablement, pour d’aucuns, dans une liberté d’expression pourtant reconnue par les lois de nos pays respectifs.

    Je vous remercie des précisions que vous avez apportées. Elles m’éclairent et contribuent à mieux discerner les tendances qui se dessinent à travers plusieurs rubriques politiques qui sont proposées sur Agoravox. Mon seul regret est le fait que le ton dépasse parfois trop largement la qualité du débat qui devrait avoir préséance entre un auteur et ses commentateurs, entre les commentateurs et un auteur.

    Pierre R.



Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv