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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 12:30

    C’est a se demander si on ne voudrait pas nous voir faire la guerre a cet ennemi "invisible", pour les 50 ans ans qui viennent , la bas, avec nos "amis" américains.


    Non666

    Question très intéressante et pertinente. Un changement de cap dans la stratégie de l’ISAF pourrait je crois mener à cette conséquence, si les pays de l’Otan en sont contraints.

    Un
    sondage, conduit auprès de 1.500 Afghans dans les 34 provinces du pays par la chaîne américaine ABC, la britannique BBC et la télévision publique allemande ARD, montre que le nombre de personnes qui estiment que les attaques visant les soldats de l’ISAF sont acceptables est en hausse. Le soutien envers le président Hamid Karzaï et le gouvernement afghan s’érode également, selon cette enquête, passant respectivement de 83% et 80% d’opinions favorables en 2005 à 52% et 49% aujourd’hui.

    Seulement 40% des Afghans interrogés estiment en outre que leur pays va dans la bonne direction, alors qu’ils étaient 77% il y a quatre ans, selon le sondage. L’opinion des Afghans concernant les Etats-Unis a plongé, passant de 83% d’opinions favorables en 2005 à 47% aujourd’hui. « Pour la première fois, il y a plus d’Afghans qui ont une opinion défavorable des Etats-Unis que favorable », relève ABC news. (7sur7)

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 12:20

    Candide

    Cela me paraît évident qu’il faut s’attaquer à la pauvreté et à l’économie déficiente en Afghanistan.

    En janvier 2009, dans le discours d’ouverture de la nouvelle session du parlement, en présence de 300 députés, avait vertement critiqué l’ISAF : « Nous ne pouvons pas accepter que la guerre contre le terrorisme provoque autant de morts parmi les civils sur notre terre. Nous voulons que nos alliés revoient leur stratégie militaire et qu’elle soit plus efficace contre le terrorisme ». Karzai s’insurgeait contre le fait que la mission internationale n’agissait pas suffisamment pour bloquer la production d’opium, en hausse constante dans le pays qui est de nouveau le principal fournisseur mondial.

    Selon le Daily Times du Pakistan : « Holbrooke is expected to seek Iran’s support for a renewed international effort to combat Afghanistan’s growing drug trade. Iran has one of the highest opium-addiction rates in the world and Iranian authorities have long called for the US and NATO forces in Afghanistan to take stronger measures to combat the drug’s production and trafficking there » (Holbrooke entend demander le soutien de l’Iran pour appuyer les efforts internationaux dans l’éradication de la drogue en Afghanistan. L’Iran a l’un des plus hauts taux de dépendance à l’opium dans le monde. L’Iran devrait prendre des mesures plus coercitives pour lutter contre ce trafic).

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 10 février 2009 12:03

    Ceri

    Lors d’une conférence de presse au Conseil atlantique des États-Unis à Washington, en novembre dernier, le général McKiernan confirmait le rôle de la drogue dans l’insurrection en Afghanistan.

    Selon une lettre publiée par le SpiegelOnline, à la fin de janvier, le général américain John Craddock, commandant suprême de l’Otan en Europe, ordonnait à l’Alliance atlantique de faire désormais la chasse « à tous les trafiquants de drogue et leurs installations » et donnait même la possibilité aux forces de l’Otan d’avoir recours à la violence extrême allant jusqu’à la mort. Dans cette lettre adressée le 5 janvier au général allemand Egon Ramms, basé au centre de commandement de l’OTAN à Brunssum aux Pays-Bas et au commandant des forces internationales en Afghanistan, le général américain David McKiernan, le général américain écrivait : « il n’est plus nécessaire de produire des renseignements militaires ou de prouver que chaque trafiquant ou installation de drogue en Afghanistan remplit les critères d’un objectif militaire ». L’Otan a « reconnu un rapport clair entre le trafic de drogue et l’insurrection », soulignait-t-il. Craddock aurait été très en colère contre l’Allemand Ramms et contre l’Allemagne, accusée de faire obstruction à toute politique «  agressive » à l’égard des trafiquants. Furieux de cette fuite inacceptable de documents « confidentiels » de l’Otan, le secrétaire général de l’Otan, Jaap de Hoop Scheffer, avait demandé l’ouverture immédiate d’une enquête.

    Le ministre afghan des Affaires étrangères, Rangin Dadfar Spanta, interrogé par SpiegelOnline, avait salué le fait que l’Otan veuille aider à combattre les trafiquants de drogue, mais il a estimé qu’il fallait « des preuves » d’un lien avec les terroristes pour que l’Isaf intervienne.

    Sur les relations entre les populations du Sud afghan et le commerce de la drogue, je vous recommande la lecture de cet article du Khaleej Times Online : High on Afghan Opium

    Pierre R.



    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 9 février 2009 09:27

    Zelote

    Merci pour ces éclaircissements. J’ajouterais en conclusion de nos échanges courtois que ce n’est ni étrange ni suicidaire : c’est le résultat d’un droit démocratique exercé par un citoyen israélien.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 9 février 2009 00:14

    Shawford
    Zelote

    Il convient de préciser que ce parti, Balad, a fait l’objet de deux décisions d’exclusion de la Commission électorale centrale de la Knesset, et que ces deux décisions ont été renversées par la Cour suprême d’Israël. Les membres du parti de gauche, Meretz, avaient, en janvier dernier, fait part de leur désapprobation, dénonçant « une déclaration de guerre contre les citoyens arabes israéliens ». Et il convient également d’ajouter, pour être objectif sur le déroulement des événements, que le ministre travailliste des affaires sociales, Isaac Herzog, avait également réagi contre la décision de la commission. « Le droit de la minorité à être entendu doit être préservé », avait déclaré le ministre.

    Amon Raz-Krakotzkin est professeur et historien à l’Université Ben Gourion de Beer-Sheva. Il fait partie du millier de Juifs qui apportent leurs voix au parti islamiste Balad. Il attribue cette « tendance » au fait que Balad est un parti « persécuté » dans la société israélienne à cause des « incessantes accusations de déloyauté et d’intelligence avec l’ennemi ». Amon Raz-Krakotzkin estime que « les Juifs qui votent pour ces partis arabes le font d’abord pour s’identifier à l’idéal qu’il représente : « un Etat où tous les citoyens seront sur un pied d’égalité qu’ils soient Juifs ou Arabes ». Yehoudit Ilani, militant juive de Balad depuis des années, déclare « de plus en plus de Juifs israéliens vont sont se tourner vers des partis comme Balad. Plus le débat public va se cristalliser sur la question de la nature de l’Etat d’Israël, plus des Juifs vont adhérer aux solution prônées depuis longtemps par les partis judéo-arabes ou arabes ».

    J’imagine que Amon Raz-Krakotzkin doit errer dans le quartier de Neve Tzedeq ou de Shenkin à Tel Aviv, haut lieu de l’intelligentsia d’extrême gauche, là où il retrouve Uri Avnery.

    Dan Caspi enseigne au département de communication de l’Université Ben Gourion. Il déclarait au New York Times : « Everybody has been running negative campaigns against everyone else. Elections in Israel « have lost their function » as a means of choosing between competing ideologies ». Sima Kadmon, est un columnist politique au quotidien Yediot Aharonot. Comme le rapporte le New York Times : « This time next week, we will be asking ourselves where we were and what were we doing when all this was going on ; how a whole election campaign passed under our noses without us noticing, and what it was all about », Sima Kadmon, a political columnist, wrote in Friday’s Yediot Aharonot newspaper ».

    Pierre R.

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