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Sylvain Rakotoarison

Sylvain Rakotoarison

http://www.rakotoarison.eu


« Seul est éternel le devoir envers l'être humain comme tel. »

Citation de la philosophe Simone Weil tirée de son livre "L'Enracinement" (éd. Gallimard) publié après sa mort, en 1949.

« La contestation peut être vive, le jugement sévère, mais à condition de se tenir à un certain niveau intellectuel et moral qui n'en rend que plus percutants la contestation et le jugement. » (Étienne Borne)

« L'homme n'est rien en lui-même. Il n'est qu'une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance. » (Albert Camus, "Carnets II", 1942-1951)

« En général, il est de droit naturel de se servir de sa plume comme de sa langue, à ses périls, risques et fortune. Je connais beaucoup de livres qui ont ennuyé, je n’en connais point qui aient fait de mal réel. (…) Mais paraît-il parmi vous quelque livre nouveau dont les idées choquent un peu les vôtres (supposé que vous ayez des idées), ou dont l’auteur soit d’un parti contraire à votre faction, ou, qui pis est, dont l’auteur ne soit d’aucun parti : alors vous criez au feu ; c’est un bruit, un scandale, un vacarme universel dans votre petit coin de terre. (…) Un livre vous déplaît-il, réfutez-le ; vous ennuie-t-il, ne le lisez pas. » (Voltaire, "Questions sur l’Encyclopédie", 1772)

« Marcher de long en large dans une église romane, belle, assez grande, Saint-Philibert de Tournus par exemple, ou dans une église gothique, Chartres, Reims, Bourges, ou baroque, comme la Wieskirche, et ne penser à rien, rien du tout, laisser le regard errer, laisser la pierre chanter, laisser le lieu dire et s’en aller, au bout d’un temps, sans aucune hâte. » (Maurice Bellet, 1993)
 

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  • Premier article le 08/03/2007
  • Modérateur depuis le 21/03/2007
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Derniers commentaires



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2007 17:22

    Diminution du train de vie de l’Élysée proposée par Royal : même s’il y a à l’évidence des abus (sous Chirac, mais déjà sous Mitterrand), c’est typiquement une mesure démagogique qui ne fait que des économies à la marge, rien à voir avec le montant de la dette publique...



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2007 17:08

    À non666,

    D’accord avec vous sur le principe, à savoir qu’il s’agit de structurer ou plutôt, de rassembler un courant de pensée réellement cohérent dans un seul mouvement, basé sur un ensemble commun de valeurs, indépendamment de personnalités connues.

    Pour l’instant, il n’y a que la surface qui est visible, pas les mouvements en profondeur. Seules, des personnalités libres (électrons libres) peuvent s’exprimer clairement : Rocard, Kouchner, Conh-Bendit, et entre temps, Claude Allègre aussi.

    Les personnages dépendants de près ou de loin (investiture aux prochaines législatives, financement de leur campagne etc.) aux partis sont aujourd’hui liés, mais après l’expression des électeurs, en fonction des rapports de force, cela se décantera forcément.

    La démarche de Dominique Strauss-Kahn est plus difficile, puisqu’il était ex-candidat socialiste et soutien officiel de la marque Royal. Donc, il ne peut pas conforter la candidature de Bayrou pour l’instant, mais si on lit le blog de Mélenchon, il y a déjà beaucoup d’avancement :

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/article/blogview/208/1/1/

    En revanche, je ne vois pas ce que la position vis à vis d’Israël a à voir dans ce débat.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 16 avril 2007 21:24

    À Philippe Renève,

    J’ai répondu en partie dans ma réponse à Léon plus haut.

    Jacques Marseille a sans doute des idées libérales, puisqu’il manipule les statistiques dans ce sens (un État avec plus d’emplois protégés ne renforce pas vraiment la cohésion sociale et accroît les inégalités), mais il a le mérite de mettre dans nos mains des enjeux qui sont rarement discutés et rarement choisis (ou par défaut).

    Le problème de la France, c’est qu’aucun gouvernant n’a voulu vraiment choisir entre (je simplifie) l’ultralibéralisme et l’étatisme, et le pays récupère les inconvénients des deux systèmes.

    Donc, avoir des perspectives statistiques différentes, c’est important pour prendre en compte la réalité (d’ailleurs, j’imagine que ce n’est pas facile, car la réalité est très complexe).

    Je quitte J. Marseille, pour donner un exemple plus simple : on a des statistiques (de recensement) pour les agglomérations urbaines. Sauf qu’elles ne restent que françaises. Or l’agglomération de Lille (par exemple) serait la seconde de « France » si on prenait en compte les communes belges, idem pour Saint-Julien en Genevois qui n’est qu’une banlieue de Genève etc.

    Donc retravailler les statistiques autrement que dans leur présentation habituelle permet (parfois) d’appréhender mieux les choses.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 16 avril 2007 21:11

    À Léon,

    Jacques Marseille tournicote autrement les statistiques, mais les manipulent aussi. Ce qu’il voulait surtout donner, c’était d’autres perspectives que celles généralement données par le gouvernement et les médias.

    Sur les inégalités, (mais je ne suis pas son avocat), J. Marseille n’a aucune prétention, mais veut juste montrer que des propositions simplistes ne résolvent pas le problème (mais le problème demeure évidemment).

    Sur le taux de chômage, ce que Jacques Marseille voulait évoquer, c’était en fait évaluer un taux d’angoisse sociale dans la population active. Uniquement basé sur le fait d’avoir un emploi ou pas (certes, même employé, il peut y avoir des grosses angoisses dues à des conditions physiques ou psychologiques particulièrement difficiles).

    Ainsi, il considère que les fonctionnaires et ceux qui jouissent d’un statut solide (SNCF, EDF etc.) n’ont pas cette angoisse (et heureusement, lui-même étant professeur ne les accable pas), mais que dans le secteur marchand, c’est une personne (active) sur cinq qui est au chômage, ce qui signifie que dans une carrière de bientôt 42 annuités, il sera bien difficile de ne pas se retrouver parfois au chômage si on travaille hors de ces statuts particuliers.

    Comme vous le dites, cela dépend du nombre d’emplois protégés, et c’est un choix du pays, qui a aussi un coût qui se répercute sur toute la population (financièrement). Ainsi, dans vos exemples, si les économies sont similaires, cela veut dire qu’il y a 2 millions d’emplois qui sont protégés dans l’un, en secteur marchand dans l’autre pour les mêmes activités (par exemple : énergie, transports, eau, télécommunication etc.).

    Or, ce que vous dites, c’est que le pays qui a le plus d’emplois protégés (Y) est aussi celui qui a le plus de taux, ce qui montre que dans le pays Y, il y a un plus grand contraste que dans le pays X : 2/3 n’ont aucun risque de perdre leur emploi, et pour l’autre tiers, ils sont quasiment dans la précarité avec la moitié en recherche d’emploi, alors que tous supportent le coût de cette protection.

    C’est cela que voulait démontrer Jacques Marseille, loin d’être plus solidaire, une société qui multiplie ses emplois protégées accentue au contraire la fracture sociale et clive la société entre les privilégiés (sûrs de leur emploi) et les autres (à précarité plus forte).

    Sur le chômage des jeunes, vous n’avez pas tort, mais la question est de savoir si une formation (initiale) est décidée parce qu’on ne trouve pas un emploi, ou si on ne trouve pas un emploi avec cette formation initiale.

    Dans les statistiques de recherche d’emploi par exemple des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieur, on ne devrait pas évidemment prendre en compte les élèves ingénieurs puisqu’ils doivent de toute façon faire le cursus, donc il ne faudrait se baser que sur les jeunes directement soumis au marché de l’emploi (c’est facile à dénombrer dans ce cas-là).

    Là encore, Jacques Marseille voulait montrer au lecteur que ce n’est pas un jeune sur cinq qui est au chômage, et qui, dans son oisiveté, pourrait être (pas automatiquement évidemment) désespéré, brûleur de voiture ou délinquant, non cela représente socialement un taux nettement inférieur, environ un sur quinze (mais encore beaucoup trop important pour la cohésion sociale).

    Pour la Grande-Bretagne, il est question de la valeur du SMIC, je ne connais pas le droit social anglais, mais pour un salaire qui est du montant du SMIC français, si vous voulez.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 13 avril 2007 16:54

    Dernière info du Nouvel Observateur :

    les RG éliminent Ségolène Royal et François Bayrou et Jean-Marie Le Pen seraient au coude à coude pour la seconde place.

    Lire plus précisément :

    http://rakotoarison.over-blog.com/article-6375357.html

    Je suis d’accord avec l’analyse de l’auteur de cet article, sur un effet « vase communicant » entre Sarkozy et Le Pen, mais il semblerait que je me trompe, que les deux peuvent être forts sans prendre chez l’autre les électeurs...

    SR

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