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Taverne

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Simple citoyen, je ne n'adhère à aucun parti. 
Je suis juriste et, par passion : poète, philosophe et auteur de textes de chansons.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 26/08/2010
  • Modérateur depuis le 28/10/2010
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Derniers commentaires



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 10:57

    La bonne ivresse (elle n’est pas celle de la guerre...)

    Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

    Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !

    Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge ; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront, il est l’heure de s’enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.

    Monsieur Baudelaire, s’il vous-plaît ! dans « Les petits poèmes en prose ».



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 10:42

    L’ivresse de « faire sauter » n’est pas le moindre de nos penchants. Et
    c’est pourquoi je fais sauter le « t » qui a frappé malencontreusement l’Otan. 

    C’est le fait du hasard mais un hasard heureux qui m’inspire cette réflexion : d’où nous vient cette ivresse de « faire sauter » qui nous vient dès l’enfance ? N’est-ce pas une spécificité humaine qui contient en germe un danger que nous n’avons pas la sagesse de contrôler ? A méditer. 



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 10:31

    L’Homme ne veut vivre que dans l’ivresse : l’ivresse du combat et l’ivresse tout court qui l’accompagne bien souvent, l’ivresse de la haine, l’ivresse de la propagande politique et médiatique, l’ivresse de la consommation. Toutes formes d’ivresse lui sont bonnes.

    Cette ivresse favorise l’escalade. On sait monter un escalier, on ne sait pas le redescendre marche après marche sans risque la chute quand on est trop ivre.

    Pour parler plus clair : l’ivresse de Zelenski (qui veut conquérir la Crimée : objectif non fixé par l’Otant) déclenche, à présent, celle de la Biélorussie. Ne faudrait-il pas calmer l’un et l’autre ?

    L’ivresse n’apporte jamais la sagesse. Mais les gueules de bois, quelquefois...



  • Taverne Taverne 10 octobre 2022 15:23

    @Attila

    Le zélé Zelensky ne serait pas si sûr de lui et va-t’en-guerre si l’OTAN l’avait limité à un rôle bien circonscrit et parfaitement légitime, à savoir : défendre son territoire et protéger sa population et, seulement si possible, reconquérir ce que l’Ukraine a perdu en 2022. 

    Mais la communication des Etats-Unis semble l’encourager à aller au-delà : affaiblir la Russie. C’est à l’Europe et à la France de dire que certains objectifs ne sont pas autorisés. Je crois que personne ne l’a missionné pour renverser le Poutinistan !

    Si les Etats-Unis veulent affaiblir la Russie, qu’ils le fassent eux-mêmes et pas en instrumentalisant l’Ukraine et l’Europe.

    Si c’est l’Ukraine qui a fait sauter le pont de Crimée et si (ça fait quand même deux « si ») les raisons sont uniquement stratégiques (couper la liaison pour les ravitaillements russes) cela reste de « bonne guerre ».

    Mais le zélé Zelensky ricane et proclame haut et fort qu’il veut reprendre la Crimée.

    QUI l’y autorise, qui le lui permet ? Que l’on nous dise qui ? On saura ainsi à qui s’en prendre en cas de dérapage ultime. Car on ne sait plus quelle est la limite qui est posée et, par conséquent, la guerre serait sans fin. Sans fin aux deux sens du mot : sans but clair et défini, sans terme. 



  • Taverne Taverne 8 octobre 2022 00:57

    « toutes les sociétés ont leur idéal, les sociétés cannibales pas moins que les sociétés policées. »

    La culture et la nature sont deux choses bien distinctes. Partant de ce constat, on peut inférer que le droit culturel est distinct du droit naturel. Le cannibalisme est une culture et c’est à ce titre que Montaigne la considère en se demandant si notre culture peut porter un jugement neutre sur une culture étrangère.

    Il existe autant de formes de droit positif qu’il existe de cultures différentes (vérité de côté des Pyrénées, erreur au-delà.)

    Mais il ne peut exister qu’une théorie du droit naturel parce que ce droit repose sur la nature et qu’il n’existe qu’une nature humaine. La nature est le règne du vivant, le règne du besoin. Tout besoin naturel reconnu universellement comme légitime est ainsi source d’un droit. On ne peut en dire autant des besoins créés de toute pièce par une culture donnée. Par exemple, le cannibalisme n’est pas un besoin naturel normal et légitime. La propriété non plus en tout cas pas au sens excessif que lui donne la culture de prédation et de domination. 





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