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VICTOR Ayoli

VICTOR Ayoli

Gaulois sans filtre,  homme des tavernes et de bonne volupté, épicurien convaincu nourri à la tétée d'octobre.
Accessoirement reporter de guerre au Viet-Nam, cuisinier à Bangkok, hippy à Goa, bûcheron dans les Pyrénées, plongeur sous-marin à Marseille, acheteur de peaux en Turquie, de pierres précieuses en Afghanistan, directeur de presse en Provence, etc.
Surtout fainéant robuste...
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2014
  • Modérateur depuis le 20/09/2014
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Derniers commentaires



  • VICTOR Ayoli Victor 10 septembre 2014 13:06

    Affectivement, je verrais avec plaisir l’Écosse mettre un coup de pied au cul à cette Angleterre qui mérite bien son qualificatif de « perfide ».

    Ce billet n’a pas pour finalité de trancher pour ou contre l’indépendance de l’Écosse, mais bien d’ouvrir une réflexion sur les risques de contagion et donc d’atomisation des nations européennes sur un mode clanique, avec la création de petits États repliés chacun sur son pré carré, avec l’égoïsme comme gouvernail en matière économique. Et avec pour conséquence une plus grande vulnérabilité vis-à-vis d’institutions européennes non démocratiques à la remorque des USA.

    Maintenant, si les Écossais votent pour leur indépendance, tant mieux, mais, comme dit K242, la « perfide Albion » fera en sorte de gagner sur le fil, en utilisant toutes les embrouilles possibles !

    Comme au rugby, quoi !



  • VICTOR Ayoli Victor 7 septembre 2014 13:43

    La Boétie, à 20 berges ou moins, a écrit sur « la servitude volontaire ». Nous y sommes...



  • VICTOR Ayoli Victor 6 septembre 2014 14:11

     

    Á plat ventre devant Barrack Blackbush, à plat ventre devant Bismarkel, notre président risque d’avoir à se redresser pour endosser son uniforme de chef de guerre... Contre l’armée russe ! Excusez du peu...

     

    En effet, il y a en France 400 soldats de l’armée russe : ce sont les 400 marins qui, depuis plusieurs semaines, prennent possession, s’entraînent, apprennent à faire fonctionner et à maîtriser le navire Vladivostock. Ces militaires sont nos hôtes mais peut-on oublier qu’ils sont directement aux ordres du Kremlin ?

     

    Poutine est un redoutable joueur d’échec qui sait qu’il a un cavalier bien planqué, à un coup de mettre échec et mat le roi adverse, plutôt adepte du jeu de dames !

     

    Imaginons donc que Poutine donne l’ordre à ses marins d’appareiller avec ce navire qu’ils ont payé, qui est donc le leur et dont ils peuvent user et abuser comme bon leur semble. Imaginons que pour donner tout le poids nécessaire à cet ordre d’appareiller, on voit émerger, dans la baie de Saint-Nazaire, un, deux, voire trois sous-marins nucléaires russes. Que fera notre redoutable chef de guerre ? Á la tête du pédalo-amiral de la flotte des pédalos de la base de Brest, il viendra s’opposer aux Russes ? Eh ! Oh ! Ça va pas la tête ? Autrement dit il fera ce qu’il sait le mieux faire : se mettre à plat ventre et accepter, traînant la France dans la boue de son incompétence et de sa veulerie... Une humiliation dont il ne se relèvera jamais, et le pays avec lui.

     

    Tout ça pour n’avoir pas le cran de se désolidariser des manœuvres belliqueuses des USA et de leur caniche britannique à travers l’Otan, machine de guerre n’ayant plus d’autre utilité – puisque le Pacte de Varsovie a été dissous – que de servir exclusivement les intérêts de la finance et des multinationales yankees dans leur volonté d’hégémonie mondiale et de pillage de la planète.

     

    En fait, il n’existe aucune menace pour l’Europe de la part de la Russie. La Russie n’est pas notre ennemi ! Or, la politique poursuivie par les États-Unis et leurs alliés-vassaux vise à créer l’impression d’une telle menace. L’aménagement de bases de l’OTAN, l’accroissement de son infrastructure a pour but de renforcer l’influence de l’Alliance atlantique en Europe, de contraindre les pays membres à consentir des dépenses supplémentaires pour entretenir les troupes et semer l’inquiétude parmi les alliés. Il serait peut-être temps de prendre conscience de ces réalités et de les regarder en face.

     

    Les Français et les Allemands vont-ils enfin comprendre que les Etazuniens les mènent au chaos ? Si un pays sortait de l’Otan, la coalition se lézarderait sérieusement, personne en Europe n’ayant intérêt à un conflit armé avec la Russie. Ce pays ne peut-être que la France. De Gaulle l’avait bien compris, mais le déplorable Sarko s’est allègrement torché l’oigne avec l’héritage gaulliste et la France se trouve embringuée derrière toutes les folies étazuniennes, pays devenu fou par le pouvoir absolu qu’il prétend s’arroger sur la planète.

     

    L’intérêt de la France, jeté hors des centres décisionnels de l’Europe par une Allemagne redevenue aussi arrogante qu’hégémonique, n’est-il pas de sortir de cette alliance nuisible et de se rapprocher sérieusement de la Russie ? L’Allemagne, coincée entre la France et la Russie, puissances économiques conséquentes, puissances militaires nucléaires, membres du Conseil de sécurité de l’Onu, comprendrait vite où est son intérêt. Et se constituerait un axe France, Allemagne, Russie capable de faire revenir à la raison les fous de Washington et leurs vassaux de Londres.

     

    Ouais mais c’est pas politiquement correct ça, coco !


    Victorayoli

    Illustration : merci à Chaunu

     



  • VICTOR Ayoli Victor 19 mai 2011 14:36

    Allons, allons, un peu d’imagination, diantre ! Il n’y a pas que Sarko « susceptible de... ». Tenez, voilà une petite fiction :


    Piège à la suite 2806, Sofitel Times Square

     

    Jo, assis dans un angle stratégique du lobby sirote lentement son Martini-gin. Il sent l’adrénaline qui excite ses neurones. Il adore cette sensation. Celle du chasseur qui guette son gibier. Il a reçu il y a une heure un SMS laconique du directeur de Sofitel Times-Square : « Big fish here ». Voilà pourquoi il est là ce vieil agent de la CIA au physique passe-partout d’employé de banque mais spécialiste respecté des coups tordus.

     

    Il n’a pas été trop difficile à « convaincre » le loufiat en chef frenchie, pense Jo. Tous les grands établissements s’arrangent pour fournir discrètement des « oreillers » aux bons clients. « Oreillers » blonds, bruns, blancs, noirs, jaunes, yin ou yan, à la demande. Ça fait partie de l’excellence de service qui sied à un établissement affichant de tels tarifs. Sauf que ça tombe sous le coup de la loi… Jo a su faire savoir au directeur qu’il valait mieux pour lui « collaborer » et surtout fermer sa gueule…

     

    « Big fish » aime les femmes. Il aime aimer les femmes. C’est un queutard. Il n’y a pas de mal à ça. Sa position à la tête du FMI, malgré la puissance qu’elle lui confère, ne lui laisse pourtant guère de possibilité côté radada, surtout dans ce pays de culs bénis et de peine-à-jouir… Alors, de temps en temps, il s’échappe, seul, sans secrétaire ni garde du corps, vient à cet hôtel de Manhattan où il a ses habitudes et…s’envoie discrètement une belle pute que lui fournit discrètement un des responsables de la réception, qui y trouve largement son compte. Discret, efficace. Une bouffée d’air dans une vie trépidante…

     

    Il est arrivé il y a une heure et s’est installé, comme d’habitude, à la suite 2806. A la réception, il a demandé Jimmy.

    -  Comme d’habitude monsieur ?

    -  Comme d’habitude. Mais j’aimerai si possible un chocolat chaud…

    -  Dans une heure ?

    -  Très bien.

     

    « Big fish », heureux, gagne sa suite, se met à l’aise, se sert un whisky soda depuis le bar de sa chambre, donne quelques coups de téléphone, se détend et lisant le journal puis se déshabille et va dans la salle de bain. Dans quelques minutes, son « ami » Jimmy va lui envoyer une belle hétaïre. Une black cette fois, son « chocolat chaud ». « Big fish » adore leur peau luisante, leurs formes pleines, leur parfum un peu sauvage de musc, de cannelle, leur goût poivré…

     

    Dans le lobby, Jimmy s’approche de Jo et lui fait part des désidératas de « Big fish ». Jo ordonne :

    -  A l’heure dite, tu ne lui envoies pas la pute qu’il t’a demandée mais une de tes femmes de chambres, black, pour faire le service, en disant à celle-ci que la chambre est vide.

    -  Mais…

    -  Pas de mais. Exécution.

     

    « Big fish » sifflote dans la salle de bain. A poil. Prêt à se donner du bon temps. Ah ! Il entend la porte d’entrée qui s’ouvre. Il sort de la salle de bain et tombe nez à nez avec une ravissante jeune femme noire. Celle-ci, le voyant, est étonnée et se répand en excuses « Sorry ! Sorry Sir ! » et tourne les talons pour partir. « Big fish » trouve le jeu à son goût : « Comédienne en plus ! Elle joue les effarouchées ! Faudra que je félicite Jimmy ! » Il attrape le jeune femme, la serre contre lui et lui fait sentir « la solidité de ses sentiments » ! La fille se débat pour s’échapper et roule des yeux effrayés. Bon, se dit « Big fish », maintenant, ça suffit le cinéma. « The game is over, Honey, came with me on the bed et have fun and love… ». Il pousse la fille sur le lit... Il voit alors ses yeux véritablement emplis de terreur, son souffle court, ses efforts désespérés pour se dégager... Il se rend alors compte de la méprise, de la terrible méprise

     

    -  Mais, mais… Qui êtes-vous ?

     

    La fille se dégage et réussie à s’enfuir.

     

    « Big fish », atterré, comprend alors le piège dans lequel il vient de tomber, victime de sa queue, comme un collégien…

     

    La femme de ménage, tremblante, traumatisée, vient se confier au patron. Au coup d’œil discret de Jimmy, Jo a compris : le gros poisson a mordu à l’hameçon ! Il ne reste plus qu’à le ferrer : sur les consigne de Jo, le directeur prévient la police, etc., etc.

     

    Voilà une opération remarquablement réussie. « Big fish » gêne de plus en plus en haut lieu aux USA. Considéré comme un libéral bon teint en France, il est perçu comme un dangereux gauchiste aux States ! Pensez donc. Ce type met en danger les intérêts des banques américaines, il veut sauver l’euro, il met des bâtons dans les roues des multinationales étazuniennes en Afrique, etc. De plus il risque de devenir le prochain président de la France. En le foutant en l’air on dégage le FMI d’un individu qui n’est pas à la botte des USA. En lui barrant la présidence de la république française, on s’évite un président « socialiste », un autre emmerdeur genre Mitterrand. De plus on met Sarkozy au pli car on saura toujours lui rappeler à qui il devra sa réélection…

     

    CQFD.

     

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