Monsieur West
Il n’est pas approprié - pour un analyste rigoureux de votre trempe - de travestir la réalité. Je suis parti d’un postulat que vous avez formulé en clair : nul ne peut ignorer aux Etats-Unis que Obama a su récolter le plus fort taux d’aides financières pour les primaires. Ceci, avant que Hillary Clinton redresse son retard par un transfert de ses fonds pour sa campagne des sénatoriales.
Sagissant du retard de madame Clinton, ce postulat comme démontré est faux. Dans votre réponse, vous soulevez la nature des contributions individuelles en les opposant aux sources de financement de chacun des candidats. Je n’ai pas abordé cette question et les autres aspects de votre article, laissant à chacun la responsabilité d’en juger la pertinence ou non, la véracité des faits ou non, l’appréciation objective ou non.
Un point sur lequel nous serons d’accord : vous n’abordez pas une analyse politique de la même façon et selon les mêmes critères de rigueur et d’honnêteté intellectuelle que je ne saurais le faire. Votre démarche, vous l’avez si souvent démontrée, est certainement supérieure à tout autre rédacteur - et à la mienne - aussi peu privilégié que vous sur Agoravox.
Pour ma part, le débat est clos, avant d’être à nouveau replié.
Pierre R.
Montréal (Québec)