Excellent article.
Comme il m’est difficile de me
déplacer pour me rendre à cette grande exposition d’Eugène Atget, j’ai fait une
petite recherche pour me faire une idée - non en fin connaisseur mais en
amateur curieux - de l’œuvre de ce grand photographe. J’ai pu ainsi avoir accès,
grâce à la Bibliothèque numérique Gallica,
à une grande partie de son patrimoine photographique trié par thèmes. Chaque
planche est accompagnée d’une légende qui apparaît sous forme de bulle. Seule
réserve : la navigation est un peu laborieuse en raison de la lenteur du
téléchargement.
D’autre part, la Maison Eastman de l’Université Ryerson, à Toronto, offre à ses visiteurs une importante collection de photographies dans le cadre de son
Master of Arts in Photographic Preservation and Collections Management. Bien
évidemment, une place importante a été accordée à l’œuvre
d’Eugène Atget. Là également l’œuvre est bien documentée et la
navigation est agréable tant le téléchargement des photographies est rapide.
Masters of Photography est un site consacré bien évidemment à la
photographie. Tous les maîtres y sont présents ainsi qu’une indexation
intelligente de leurs œuvres. Navigation rapide en plus d’y retrouver une bibliographie
ainsi que des liens vers d’autres sites consacrés à Eugène Atget.
Terminons cette petite revue
Internet en soulignant que Chapitre.com
consacre également une page aux publications qui touchent le photographe Arget. Pour ceux ou celles qui voudraient faire cadeau de l’œuvre
d’Eugène Arget, il est possible de commander en ligne
l’un ou plusieurs des ouvrages qui lui sont consacrés.
En conclusion, en plus de
l’excellent article de monsieur West sur l’artiste, j’ai voulu documenter
davantage le sujet. Monsieur West ne m’en tiendra certes pas rigueur puisqu’il
a suscité chez moi une curiosité toute légitime. J’ai retrouvé un article de
Françoise Dargent du Figaro qui introduit son sujet avec ces mots
: « ÉVOQUER EUGÈNE ATGET, c’est
aussitôt voir surgir devant ses yeux une image du vieux Paris : des rues aux
pavés humides, des vendeurs ambulants, des enseignes qui ne veulent plus dire
grand-chose comme « location de voitures à bras », « barbe 10c, coup de peigne
5c », des façades décrépies ».
De son commentaire, je retiendrai
ces quelques lignes Françoise Dargent très révélatrices de l’artiste : « Eugène
Atget n’aurait sans doute jamais imaginé que son œuvre puisse un jour susciter
autant d’intérêt. L’homme qui se rêvait comédien de théâtre n’a embrassé cette
carrière que par défaut. Il cloue en 1892 sur la porte de son appartement
parisien une enseigne qui énonce platement « document pour artistes ». Il ne
cherche pas à briller ».
Pierre R.