Chers amis islamistes, répéter cent fois la même ânerie de votre propagande puante, ne la transformera pas en vérité.
L’affaire irakienne n’était que le début d’un coup de billard à trois bandes, qui se déroule inexorablement sous vos yeux ébahis, qui ne doit rien à l’économie pétrolière et qui doit tout tout à la géopolitique si amusante du monde musulman.
Encore une fois, puisque vous ne voulez pas comprendre :
A qui les pays producteurs peuvent-ils vendre leur pétrole sinon à l’Occident, aux Japonais et à quelques autres ?
Aux Congolais, pauvres comme job ? Aux Martiens ?
Dans ces conditions pourquoi aller sur place, déplacer cent mille soldats et tout leur barda, pour seulement changer le tôlier qui s’en met plein les poches ?
Le nouveau tôlier vendra toujours aux mêmes clients et aux mêmes conditions ! Autant laisser Saddam Hussein au moins on le connait déjà.
En revanche, les diverses factions dans le pays producteur sont toujours prêtes à s’entre-dévorer pour contrôler le robinet et encaisser le fric.
Comme ce qui se passe aujourd’hui en Irak le démontre brillament.
Et c’est de celà dont il fallait tirer partie :
1) Première bande : Destruction du régime du sunnite Saddam Hussein en Irak et restitution des réserves irakiennes aux chiites et aux kurdes que Saddam a massacré pendant trente ans, afin de les voler.
Cette destruction modifie l’équilibre stratégique dans le monde musulman, en faveur des arabes chiites et des non-arabes, tels que les kurdes. Ceci en réponse à la trahison de Ben Laden.
2) Deuxième bande : Destruction du régime de Téhéran. Un coup sur les sunnites, suivi d’un coup sur les chiites. Mais pas sur n’importe quels chiites, seulement sur les Perses. Pour deux raisons :
a) Donner un gage aux sunnites et en particlier à la famille royale saoudienne : Les Perses ne règneront pas dans le Golfe Persique.
b) Rééquilbrer le pouvoir au sein de la confession chiite, en faveur des chiites arabes et des chiites turcs (Azeris).
3) Troisième bande : Destruction du régime de Bachir al Assad, l’Allaouite. Là encore, il s’agit de faire comprendre aux arabes sunnites, et notamment aux Ibn Saoud, qu’il n’y aura pas « d’arc chiite » dans le « croissant fertile », même si on a viré Saddam Hussein de Mésopotamie.
Il a même une quatrième bande, car le Hamas et le Hezbollah seront très mals quand tous leurs protecteurs auront quitté la scène. Mais c’est seulement un résultat collatéral.
Le Moyen-Orient va connaitre ainsi les luttes de libération nationale, comparables à celles que nous avons vu en Europe aux dix-neuvième siècle, en Grèce, en Serbie ou en Bulgarie. Avec la libération des peuples chiites, kurdes, azeris, druzes, etc. et la constitution, peut être, de nouveaux pays, dont les frontières épouseront mieux les territoires occupés par les diverses communautés.
Ensuite, on s’en fout, celà ne regardera plus, tous ces gens pourront très bien se faire la guerre, pour la plus grande gloire d’Allah.