Ægidius REX
En fait, des millions de gens sont déjà polyglottes, souvent à un petit niveau : origines familiales, régions frontalières, des notions de la langue régionale, séjour professionnel à l’étranger, etc. Mais cette cacophonie ne permet pas aux Européens de se comprendre entre eux ni d’assurer un fonctionnement des intitutions qui soit réellement respectueux de la diversité linguistique : bien qu’on nous le cache, l’UE est aujourd’hui totalement anglophone, et ce phénomène est activement soutenu par l’UE (voir Erasmus mundus, financement de cours à 90% en anglais pour les étudiants hors UE).
On pourrait appeler ça un plurilinguisme raisonné, organisé : il ne s’gait pas d’imposer l’espéranto à la place de toutes les langues étrangères, ce serait idiot et improductif. Il s’agit de proposer deux à trois ans d’eo pour tous les européens (dans un premier temps, ce serait évidemment en option, en parallèle avec l’inévitable anglais). la bien plus grande facilité de l’eo donnerait à tous les européens un moyen de communiquer entre eux à un niveau de base, tout en libérant du temps.
Ce temps libéré permettrait à ceux qui le souhaitent de contnuer à se perfectionner en eo et/ou d’étudier une ou deux autres langues étrangères au collège puis au lycée, selon les origines familiales, le métier envisagé, ou les goûts.
Personne ne sait de quelle langue il aura besoin à l(’âge adulte : va-t-on vendre des voitures en Chine ou bosser au Brésil, ou dans un labo aux USA ? L’Eo donne une base linguistique très efficace pour l’apprentissage ultérieur de diverses langues.