D’abord, bravo pour l’article !
Les mesures ne viennent pas de la bulle du grand chef de tout. Elles reposent bel et bien sur un corpus théorique.
Les études de la mico-économie vont dans le sens proposé par la réforme :
http://www.cairn.info/revue-economie-et-prevision-2002-4.htm
elles en sont la justification en quelque sorte, mathématisée.
Le problème de ce type de modèle est :
. Qu’il prend des hypothèses simplificatrices sur les acteurs qu’il étudie
. Qu’il ne considére pas les boucles (diminution de la consommation en cas de baisse des salaires entraînant à son tour une diminution de la demande)
. Qu’il ne considère pas les effets réels sur la vie des gens, qui ne sont que des entités abstraites...
Pour la critique de de la microéconomie,
voirnnotamment http://thorstein.veblen.free.fr/documents/LHNBT03.pdf,
ainsi que les travaux de Michel Husson sur la validité de la microéconomie, et de son rapport avec l’économie réelle.
Ce qui est à remettre en cause, au-delà de notre chef bien aimé qui est un épiphénomène, c’est l’application sans sens critique de théories qui ne sont valables que dansun cadre bien déterminé, et de modèles finalemnet non validés par un rapport théorie réalité. Même pire. Comme le modèle de Ptolémée (voir http://www.astronomes.com/c0_histoire/p013_arisptol.html), qui pour laisser la terre fixe au centre de l’univers, créait un système des plus compliqué, à la différence de celui d’Hecraclite ou plus tarde Copernic, les néo-clasiques veulent que la réalité entre dans leurs modéles, et non l’inverse (recaler leurs modèles sur les observations), d’où leur obsession à convertir l’économie du monde en lieu de concurrence pure et parfaite, où oeuvre l’homoaeconomicus, qui est l’hypothèse de base de leurs modèles (sinon la complexité les rend vite incalculables, du fait de leur façon d’aborder les choses).
Au fond, ils transforment le monde pour qu’il puisse bien entrer dans leur équations différentielles, avec les conséquences que l’on sait (misère, famine, paupérisation générale, épuisement de la planète, etc.)