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Commentaire de Bertrand C. Bellaigue

sur Pascal Sevran en plein sévice public


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Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 13 décembre 2006 18:15

Je n’aurais certainement pas utilisé les termes, ni la phraséologie de M. Pascal Sevran si j’avais eu à traiter d’économie et de sociologie en rapport avec la démographie africaine. Sa manière d’écrire est effet très laide et repréhensible du point de vue du bon goût et du respect qu’un écricain doit avoir pour ses lecteurs - tous ses lecteurs.

Toutefois, ce qui est étonnant est que l’on se mette - brusquement - à constester un texte un an après sa parution.

Certes le respect d’autrui est nécessaire, mais désigner un organe reproducteur par son nom, à la fois populaire et trivial, ne constitue pas me semble-t-il une atteinte à la digité humaine ni aux rapports des hommes ( et des femmes entre eux.)

Du temps de Torquemada , il était interdit de pécher par parole, par pensée par acion et par omission, au risque d’encourir les flammes du bûcher. Les livres que ce moine dominicain, ou Rome, condamnaient était aussitôt brulés. On appelait pieusement cela un « au da fe » ou acte de fois. Cela a été reitéré, si l’on s’en souvient bien, dans les année trente en Europe et plus récemment encore en Argentine dans les années soixante dix quand l’aumonier general des « Fuerzas armada argentinas » proclamait en chaire que « L’armée (était) est lasse de veiller devant les festins des corrompus. » En suite, il y avait eu trente mille disparus dont le pécher avait été notamment de « penser mal ».

Je trouve cette forme de lynchage consternant. Et comme l’ écrivait, en 1937, Ernest Hemingway en Espagne, je me demande aujourd’hui : « For whom the bell tolls ? » « Pour qui sonne le glas ? »

Il sonne pour toi mon ami, et pour moi-même, en réalite pour nous tous, car bientôt - si l’on continue à déambuler sur ces sentiers peu sûr - il sera bientôt trop tard et il ne nous restera plus que le recours de pleurer sur notre liberté d’« expression perdue ».(« Maman bobo » cf Souchon )

Bertrand C. Bellaigue.


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