Le fait d’être un prolétaire et de vivre dans une banlieue déshéritée (en mettant les choses au pire) ne peut excuser aucun crime, et celui-là moins qu’un autre. Si l’assassin est une victime, il est d’abord une victime de sa connerie et je ne le plaindrai pas.
Je comprends parfaitement le discours des politiques en direction des bien-pensants, affectant de refuser toute stigmatisation de la communauté musulmane. Un tel discours, et la solidarité affichée des représentants de tous les cultes, était parfaitement nécessaire, et personne ne songerait évidemment à tenir rigueur de quoi que ce soit aux Francais musulmans.
Il reste que pour ceux qui ont un minimum de culture et ne se contentent pas du discours des media pour essayer de comprendre, la question de l’Islam est extrêmement préoccupante. Le Recteur de la Mosquée de Paris, pour rassurer, affirme que l’Islam est une « religion pacifique à 99% ». Il ne parle évidemment pas du contenu doctrinal, lequel est tout sauf pacifique, surtout pour ceux qui, comme moi, sont athées, mais d’un pourcentage de fidèles. Cela signifierait qu’il y a bien en France cinq mille excités pas du tout pacifique, qui prennent le Livre au sérieux et ne rêvent que d’en découdre. C’est quand même beaucoup.
Or, on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas un rapport évident entre le crime de Mehra et l’Islam : il s’en réclame. Ce qu’il a fait, c’est ce que préconisent tous les jours en Iran et même maintenant en Tunisie un certain nombre de prêcheurs fous qui brodent à perte de vue sur les versets les plus antisémites du Coran. Ce que rêvent ces abrutis, un autre l’a fait. Il les a pris au sérieux.
Il serait urgent que les responsables du culte musulman en France procèdent à une manière d’aggiornamento, et cessent de proposer à des fidèles qui manquent souvent de culture un livre du VIIe siècle d’une brutalité sans nom. Beaucoup gagneraient à lire l’excellent bouquin de Wafa Sultan : « L’islam en question », qui fait très bien apparaître que ce qui fait problème ce n’est pas l’islamisme, mais l’islam lui-même, dans la mesure où quiconque prend au sérieux le Coran devient nécessairement fanatique, apprend entre autres choses qu’il est légitime de battre ses femmes, et que les athées -dont je suis- ne méritent rien de mieux que l’extermination.
Les autres religions sont devenues d’aimables folklores, des boîtes à symboles où chacun va pécher ce qui l’enchante. Pas l’Islam. Pourquoi ? L’avenir, serait-ce donc le VIIe siècle ?.