Il est agréable de répondre à un correspondant qui ne se dissimule pas derrière un anonymat. Merci.
Pour avoir vécu comme correspondant d’une agence d’information mondiale, avoir eu un adjoint et de collaborateur birmans ou sino birmans, je crois avoir saisi au moins une partie de ces peuples dont le plus important est notamment celui de l’ethnie « bamar » autrement dit « birmane ».
Peuple à la fois d’une vive intelligence et d’intuition. Il m’a fallu apprendre... et sortir de ce pays un peu plus doué que je ne l’étais en y arrivant. Selon la constitution, la liberté de culte est garantie en bimanie, mais la junte a decidé en secret « d’éradiquer le christianisme » car tant qu’il sera présent la birmanie ne seea pas completement birmane.
Mais en même temps cette « décision secrète » a été exfiltrée par un ministère demeuré anonyme.
Au même moment - après plus de soixante ans - le pouvoir central ( qu’il ait été parlementaire sous U Nu ou dicature militaire depuis le coup d’Etat du genrfal Ne Win en mars 1962, doit faire face à la rebellion d’ethnies telles que celles des Karen, Shan et Kachin qui sont en partie chrétienne. La somme de ces trois, plus quelques autres, confère au Christianisme 5,6 pour cent des croyances. Le boudhiste étant largement majoritaire ; de l’ordre de 70 à 75 pourcent.
Il se trouve, par dessus le marché, que les Karen sont établis sur des territoires dont le sous-sol recèle
une importance partie des réserves de gaz et d’hydrocarbures de Birmanie et que les Shan détiennent le monopole de la culture ( et la commercialisation de l’opium dont la Birmanie passe pour être un des deux principaux producteurs au monde ( avec l’Afghanistan.)
Si l’on considère que ces deux ethnies entretiennent des guerilas pour appuyer, depuis 6 decennie, leur refus de la fédération et se protéger des actions de l’armée birmane, on aura largement de quoi d’élaborer des hypothèse sur l’avenir des militaires et du bouddhisme dans cette région a laquelle les généraux ont rendu le nom traditionnel de Nyanmar , interprétation approximative de la phonétique du « bamar ».
Et maintenant un exemple anecdotique pour illustrer plus trivialement la façon de penser birmane :
« J’ai décidé un jour d’aller en voiture avec ma femme et ma fille adolescente, à Mandalay et Pagan où se trouve un bon millier de temples ( »stupas" birmans des 8 ° et 9° siècles). Or il était intertit aux diplomates de tous pays de sortir de Rangoon sans autorisation gouverementale. N’étant pas diplomate, mais, parmi mes confrères , le seul correspondant étranger occidental, j’ai considéré que j’étais hors du coup. Je décidais donc de ne pas demander d’autorisation pour de ne pas perdre la face, au devant des desir officiels, juisu’on ne me demandait rien. Mais j’ai néanmoins attendu le jour fixé pour notre départ, un samedi, pour envoyer à la cloture des bureaux, aux affaires étrangères, une lettre les informant de mon absence- en leur qualité de clients de l’agence. En cas de problème mes collaborateurs birmans seraient là pour remédier à tout problème de transmission. Mais dans un cas plus grave on pourrait me joindre à tel et tel endroit du pays. Je leur donnais le programme de mon voyage et de mes escales. En quittant Rangoon nous avns été arrêté par un barrage de l’armee.
" Vos papier etc... Le commandant veut vous voir ! J’allais voir cette autorité qui me dit :
« Excusez moi M. B. de vous avoir fait arrêt en chemin. je voulais simplement vous souhaiter un bon voyage. »
Qand dans une auture circonstance javais écrit une depeche,
retarde en chemin - et qui avait deplu. Je fut invit& à une conferfence de presse au cous de lausqlle le dircteur de l’infation s’en pis vivement en erme trf-s dur à un e mes confrères bimans d’une agence concurrente de la mienne. Pour lui prouver sa faute, il lui cita le texte de lasa dézpche... Ce le texte de la mienne. La face était sauve. le mdassga était passé. On etais bons amis..
Décodées ses paroles signifiaient :
« Nous accusons réception de votre lettre de ce jour. Nous comptons bien que vos vous conformerez à votre programme. »
Ainsi, tout le monde était content. La face était sauve des deux côtés. Nous restiions bons amis...
Je crois vous avoir répondu ?
Bertrand C. Bellaigue