Ne vous en déplaise, cher auteur, le mariage reste pour moi l union d un homme ET d une femme.
La question de notre société est de savoir jusqu où aller. Quel est le « point trop loin ».
Le « mariage gay » n en est qu’une illustration caractérielle, qui s inscrit bien dans un problème d éthique sociale issu de la technique, permettant ou donnant l illusion de pouvoir s affranchir de toutes limites et barrières physiques. Dont le résultat et la conséquence est la perte, voir la négation de tout sens et de toute sacralité.
Car le fait par exemple de dire que le mariage a perdu de sa sacralité ne justifie pas pour autant qu il puisse être reconnu aux homos. Dans ce cas, c’est simplement vouloir donner le coup de grâce en lui retirant le peu de sacré qui’il pouvait lui rester.
Vous pouvez certes me penser conservateur, mais je crois qu il y a certaines choses qui ne relèvent pas du conservatisme, mais de principes immuables. Le mariage en fait partie.
Ouvrir la porte du mariage aux homos est à terme, ouvrir la porte aux mères porteuses et aux pères donneurs car c est la seule manière de donner l’égalité entre les différents types de couples. En d ’autres termes, le mariage n est que la porte d entrée pour la revendication des couples homos à l obtention de la procréation assistée.
Ceci est l étape suivante du combat du lobby gay qui en aucune manière ne peut véritablement se satisfaire de la simple adoption.
Et ici, on revient bien au problème éthique et à la question centrale, pourquoi interdire ce que peut la technique ?
En effet, pourquoi donc ???
Pourquoi donc se réguler, se limiter, s interdire, se responsabiliser ? Est ce se priver, se frustrer, s emprisonner par opposition avec ce que vous considérez comme la liberté ?
Et ces questions ne se pose pas uniquement aux couples homos, ni pour ce seul sujet, mais universellement pour tous les couples et pour tous les sujets. Ceci dans une société qui nous enseigne, nous inculque, nous incite à consommer et vouloir tout et toujours plus sans attendre.