La première des niches, celle qui « coûte » le plus à l’Etat, c’est l’exonération de la moitié de la population de l’IRPP. Il ne s’agit pas de « capitalistes », n’est ce pas ? Le seconde, celle à laquelle le gouvernement eut l’intention de s’attaquer mais s’est repris, c’est le taux de CSG/CRDS des retraités, énorme manque à gagner pour l’Etat.
Ceci pour dire que les « niches », qui sont des régime dérogatoires au régime général de l’impôt, sont, en général (à part deux ou trois cas particulier mais il ne faut pas généraliser sur les « niches » à partie de deux ou trois cas qu’il est facile de corriger) motivés par un intérêt général supérieur au montant hypothétiquement collecté. Nous l’avons vu avec le Scellier, nous sommes à 35 000 chômeurs de plus et un secteur locatif neuf en panne parce que deux fonctionnaires bornés de Bercy avaient expliqué que cette « coutait ». En réalité, le bilan fiscal de sa supression est catastrophique et la Duflot s’est empressée de recréer une nouvelle incitation fiscale pour relancer la machine. Autre exemple de cette stupidité, on limite les avantages fiscaux sur les investissements en entreprises mais on se sent obliger de créer la Banque d’Investissement. Du coup, outre les aspect purement totalitaires et arbitraires, l’investissement dans les PME coutera beaucoup plus cher avec une strucutre à faire fonctionner...